Un pingouin à Trieste

Nicolò quitte son île natale pour rejoindre son oncle à Trieste. Nous sommes en 1950. Les tensions entre italiens et yougoslaves sont au plus fort et le mieux pour Nicolò est de partir. Orphelin de mère et sans nouvelles de son père depuis des années, il débarque à Trieste chez Franco, un oncle bourru mais bienveillant qui le considère comme son fils. Il est aussi accueilli par Irma qui va vite devenir la grande soeur protectrice et aimante. Mais le garçon garde toujours en tête l'absence du père. Une journée de rénovation de l'auberge de son oncle va le conforter dans l'espoir de retrouver son père. Un article datant de 1942 resurgi et évoque un naufrage près des côtes d'Afrique du Sud. Franco confirme ce que Nicolò pressent. C'est bien son père sur cette image. Mais entre 1942 et 1953 beaucoup de temps s'est écoulé. N'écoutant que son courage et contre l'avis de son oncle, le jeune garçon embarque sur l'Europa, un navire en partance pour le Cap où il espère y retrouver son père. Devenu matelot (alors qu'il a le mal de mer !), Nicolò va vivre des aventures extraordinaires sur ce navire, s'y faire des amis, y rencontrer la fille de ses rêves et maintenir l'espoir de retrouver Alfredo D'Este, son père. Il emmène avec lui un aimant ! Un pingouin en bois sculpté par son père. Il ne peut pas savoir qu'une autre surprise l'attend au Cap. Une surprise qu'il rapportera de son périple ! Un grand coup de coeur pour ce roman, préconisé pour les plus de 13 ans, mais qui m'a réjoui comme jamais. Une aventure, une histoire de famille, une histoire d'amour et une amitié atypique. Tout y est. On se plonge dans ce roman comme Nicolò dans cette aventure en pensant y trouver le meilleur. C'est le cas. J'ai adoré.
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