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EAN : 9782203273610
160 pages
Casterman (04/10/2023)
3.85/5   64 notes
Résumé :
Recomposer sa propre mémoire et celle des proches disparus tout en leur redonnant vie à travers le dessin...

Il n’est sans doute pas facile de se définir lorsqu’on est né à Bagdad d’une mère d’origine grecque et d’un père arménien, et qu’on a grandi à Beyrouth jusqu’à l’âge de 10 ans, juste avant que n’éclate la guerre civile au Liban...
À travers ses propres souvenirs et la reconstitution de son histoire familiale, Charles Berberian nous invi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Club N°55 : BD non sélectionnée
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j'y allais à reculons dans sa géographie du souvenir avec toutes les réserves associées à une multiplicité des techniques utilisées.

Le récit est assez "froid" ou détaché mais le personnage de la grand-mère donne à la fin du récit un côté moins dur.

Benoit
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Charles Berberian est né à Bagdad d'un père arménien et d'une mère grecque. A neuf ans, il a rejoint son grand frère (réalisateur connu aujourd'hui décédé) à Beyrouth pour habiter chez sa grand mère maternelle pendant 6 ans. En 1975, il fuit la guerre civile avec sa famille et s'installe en France. Il ne retournera au Liban que 30 ans plus tard.

C'est la première fois, avec Une éducation orientale, que Charles Berberian, parle de cette période de sa vie et de sa jeunesse et de son rapport au Liban, navigant dans la construction de sa bande dessinée, aussi bien dans le temps que dans la géographie, entre Beyrouth et Paris.

Ce que j'ai ressenti, en tant que lectrice, comme une certaine confusion, traduit l'instabilité de son récit rythmé par plusieurs explosions (la première et la plus commune, celle de l'orage et la plus récente celle du port le 4 août 2020).


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Mars 2020, c'est le début du confinement. Charles Berberian se retrouve coincé chez lui à dessiner, comme en 1975 lorsqu'il vivait à Beyrouth alors en pleine guerre civile. Pour la première fois, il ressentait le dessin comme un refuge, un abri dans une ville qu'il a toujours plaisir à retrouver.

A la recherche des amis bien sûr mais aussi et surtout des souvenirs familiaux, des lieux fréquentés. Tout a bien changé à Beyrouth, à cause de la guerre évidemment mais aussi à cause de l'explosion portuaire du 4 août 2020. Difficile de retrouver son chemin, de convoquer les images du passé, les moments avec son frère Alain, chez sa tante Yaya...

Charles Berberian nous dévoile pudiquement un peu d'intimité. Avec douceur et tendresse, il nous parle de son enfance, de ses origines, sa famille...Il raconte et dessine le passé. C'est beau, émouvant Je ne saurais trop l'expliquer mais le dessin de Berberian m'a toujours touché...Dans un style varié, aquarelle, stylo, encre... Il redonne vie à ce qui n'est plus là et à ceux qui ont disparu.

Une éducation orientale est un petit livre plein d'amour. Bien sûr, la vie n'a pas toujours été facile à Beyrouth pour une famille dont les membres ont souvent été séparés. Mais Charles Berberian parvient avec talent à nous faire ressentir un lien familial et géographique qui ne s'est jamais démenti.
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« le passé est douloureux et l'avenir fait peur ».

Mars 2020 : début du confinement Covid.
Charles Berberian se retrouve cloitré chez lui devant sa table à dessin. Comme tout à chacun, le moment est propice à l'introspection.

C.Berberian est né à Bagdad d'un père arménien et d'une mère grecque. A neuf ans et pendant 6 ans, il a rejoint son grand frère (réalisateur aujourd'hui décédé) à Beyrouth pour habiter chez sa grand-mère maternelle Yaya. En 1975, il fuit la guerre civile avec sa famille et s'installe en France.

A présent seul dépositaire de la mémoire familiale, Berberian se souvient au cours d'une déambulation nostalgique et chaotique, dans le Beyrouth d'aujourd'hui. Ces bribes de souvenirs hachés, décousus, partiels mêlent l'intime et l'Histoire dans ce Moyen Orient si complexe.

La fusion des styles graphiques accompagne délicieusement la multiplicité des cultures. le patchwork graphique semble répondre à cette vie cosmopolite dans un ensemble faussement confus et brouillon.
Photos, peintures, dessins à l'encre de Chine, à l'aquarelle, au crayon de couleur, au stylo bille accompagnent l'auteur dans une divine farandole mélancolique et nostalgique. Plus qu'une fusion de styles, c'est la juxtaposition de techniques graphiques qui rend cette « éducation orientale » si remarquable.

Un album de toute beauté.

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Confronté à lui-même à cause (grâce?) du confinement, Charles Berbérian se laisse aller à revenir en arrière, sur sa vie, son parcours, sa famille et son éducation.
Au début, les souvenirs s'enchainent de façon un peu aléatoire mais tous, ou presque, lui parlent de son frère puis, de fil en aiguille, Berbérian nous emmène à Beyrouth, où il a passé son enfance.
il nous raconte ses souvenirs, ses parents, sa grand-mère estoc frère, l'homme le plus cool du pays.
Un joli voyage, émouvant, qui nous fait ressentir la nostalgie. La nostalgie non seulement d'une famille disparue mais aussi d'une ville qui l'a vu grandir et qui n'existe plus telle qu'elle a été.
Berbérian se livre sans fard, avec beaucoup d'humilité et de tendresse.
Les style et les techniques s'alternent, servant de façon délicate un récit émouvant.
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critiques presse (5)
BoDoi
09 janvier 2024
Charles Berberian use d’encres colorées, de stylo, de collages et superpositions, afin de former un recueil non linéaire mais très sensible, comme le journal d’une quête intime, celle de la ville de son enfance et de morceaux de bonheur perdu. Un livre qui restera.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
14 novembre 2023
En mélangeant les époques, au gré de ses souvenirs, Charles Berbérian nous invite sur les traces de ses origines. Le lecteur le suit, pas à pas, dans les coins et recoins d'une ville martyre et pourtant toujours debout, à l'image de ses habitants.
Lire la critique sur le site : BDGest
Bedeo
06 novembre 2023
Charles Berberian se plonge dans ses souvenirs d’enfance à Beyrouth et parle de cette ville comme de sa famille. Il en résulte un album d’une grande richesse, tendre et profond. Magnifique !
Lire la critique sur le site : Bedeo
LigneClaire
24 octobre 2023
A la fois intime, personnel et ouvert vers les autres sans aucune restriction, ce voyage sans frontières est empreint [du] talent et [de l'] humanisme de Berberian. En toute simplicité.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Culturebox
16 octobre 2023
La mise en scène est subtile, les planches sont joliment composées. À chaque époque, sa couleur.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Remonter les souvenirs ou les rues, c'est le même mouvement.

Le réseau d'un plan de ville ou le labyrinthe de la mémoire, c'est le même jeu d'imbrication.
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Remonter les souvenirs ou les rues, c'est le même mouvement. Le réseau d'un plan de ville ou le labyrinthe de la mémoire, c'est le même jeu d'imbrication.
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Plus on se dévoile sur les réseaux, plus on avance masqué dans la rue.
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Le passé est douloureux et l'avenir fait peur. Chaque journée est un cadeau du ciel et; il faut savoir en profiter un maximum.
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Vidéo de Charles Berbérian
Charles Berberian nous accueille dans son atelier avec ses pinceaux et sa guitare à l'occasion de la sortie de son dernier album. Une éducation orientale est un plaidoyer humaniste en faveur du dialogue entre les cultures, mis en images avec chaleur et générosité.
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