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EAN : 9781973565123
211 pages
Auto édition (17/12/2017)
4.14/5   35 notes
Résumé :
« Dans ce bureau, sombre malgré la lumière des néons, il est seul. Son collègue est allongé par terre, pas encore froid, mais déjà mort. Il est pris de panique, ne comprend pas ce qui se passe, il essaie de le ranimer, mais sans succès. Il se lève et court chercher de l’aide. Il va dans chaque bureau et constate toujours la même chose. Des corps sans vie, partout. Tous ses collègues sont morts. Eux qui étaient encore si bruyants il y a quelques minutes sont maintena... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Vraiment seul de Damien Klays est un thriller post-apocalyptique.
Comme chaque fois, un événement se produit, une grande partie de la population est décimée. le premier réflexe après une phase de panique est de chercher d'autres survivants autour de soi, puis vient l'inquiétude pour nos proches que l'on souhaite à retrouver coûte que coûte et enfin, la résignation. Il n'y a plus rien à faire que s'occuper de soi et se protéger.

Que s'est-il passé pour que tout bascule en un instant ? Peu importe, l'essentiel de cette histoire se trouve ailleurs, dans une stratégie de survie en compagnie d'un homme à l'instinct bien développé pour cela sans pour autant qu'il soit un crack.
Pourrions-nous tous prendre les bonnes décisions dans une telle situation ?
Très vite, dans un premier élan, il faut faire abstraction de tous les morts qu'on est amené à croiser en chemin. Il y en a tellement, et comment faire, seul, pour les enterrer ? Alors, ne reste qu'une option pour ne pas sombrer, banaliser ce qui ne devrait pas l'être.
Cet homme fait preuve d'une grande lucidité dans ses décisions, d'un peu d'humour et d'une dose de dérision. Il n'est pas le roi de la survie, loin s'en faut et prend parfois des décisions étranges, mais fait ce qu'il peut sans se laisser abattre. Parfois, certains vieux réflexes ont la vie dure même s'ils n'ont plus aucune utilité. À quoi bon jeter ses papiers dans une poubelle que personne ne ramassera plus jamais, ou sortir son réchaud à gaz quand on vient tout juste d'allumer un feu ?

Un homme seul réfléchit à la meilleure stratégie à adopter pour parvenir à ses objectifs.
Très vite, se placent sur le devant de la scène tout ce qui a déjà disparu et tout ce qui à terme va aussi aller en se raréfiant. Rapidement, il faut penser à des moyens alternatifs. Nous ne sommes plus faits pour vivre sans un minimum de confort moderne. Or, tout ce qui entre dans cette catégorie semble voué à disparaître. Il va devoir faire preuve d'ingéniosité et de débrouillardise.
Sur sa route, il va rencontrer de bien étranges compagnons qui choisiront de se joindre à lui. La solitude pèsera ainsi moins lourd sur ses épaules.

Que vit-on quand on se retrouve seul, presque à se demander si l'on n'est pas le dernier survivant tant on ne croise personne ? Quel est l'intérêt de continuer à vivre dans ses conditions ? Qu'est-ce qui nous pousse malgré tout à persister ?
Chaque jour, il faut se donner un but, se trouver une occupation, un objectif à atteindre. Et même comme ça, le cerveau ne s'arrête jamais de mouliner, sans cesse, on cherche à comprendre ce qui n'a aucun sens. Pourquoi soi, où se cachent les autres si tant est qu'il en reste ?
Les dangers sont nombreux, toutes nos technologies laissées à l'abandon présentent sans doute des risques.

Une fois le problème de la survie immédiate résolu, que faire ? La solitude ressemble à un fardeau bien lourd à porter. Les cauchemars, quand on est seul, sont encore plus difficiles à effacer. Bâtir un semblant d'avenir ne rime à rien si personne n'en profite avec nous.
Quand la possibilité de rencontrer d'autres survivants se présente, en toute conscience du risque, l'hésitation n'est pas permise.
Comme souvent, quand tout s'effondre, on se rend compte que le plus grand danger ne vient pas d'un retour à des temps moyenâgeux, mais bel et bien de la présence d'autres survivants qui ne souhaitent qu'une chose, détruire le peu qui subsiste encore.
L'homme constitue la plus importante des menaces, même quand le meilleur moyen de s'en sortir reste de s'unir.

On se trouve tout de suite et tout le long de l'histoire dans l'action, mais pas dans la surenchère. Il se passe sans cesse quelque chose. Comme notre héros, on avance, on se questionne, on aimerait pouvoir l'aider, même s'il s'en sort bien tout seul, lui apporter une dose de réconfort.
L'originalité de ce récit tient dans le fait qu'on est en présence d'un homme seul et non d'un groupe. On suit son évolution face à sa compréhension des événements, on voit à travers ses yeux, on partage ses pensées, son quotidien. Les morts ne nous sont pas épargnés, mais l'histoire n'est pas là pour faire dans le gore ou dans la terreur même si tension et émotions sont omniprésentes dans l'aventure.
Ce livre pose des questions intéressantes sur la solitude, les buts qu'on donne à sa vie, l'instinct de survie même quand on croit que tout espoir est vain. L'homme est un animal grégaire, il n'est pas fait pour vivre isolé longtemps. Ne risque-t-il pas sinon d'y laisser sa raison ?
Quand l'espérance renaît enfin, y a-t-il quelque chose de plus douloureux que de la perdre une seconde fois ?
J'aime beaucoup cette fin ouverte même si le final se montre dur et impitoyable. Chacun sa vision de ce qui peut clore l'histoire, chacun son état d'esprit. de mon côté, j'ai envie de croire qu'il peut rester encore du positif après tant de difficultés surmontées.


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Je remercie Damien Klays pour l'envoi de son roman Vraiment seul.
Vraiment seul est un roman post-apocalyptique, genre que je ne lis pas énormément mais là, j'avoue que ce livre me tentait vraiment beaucoup :)
Notre personnage principal voit soudain son collègue s'écrouler.. mort. Il essaye de le réanimer mais cela ne sert à rien, il est bel et bien mort, ainsi que tous ceux qui l'entourent !
Incroyable mais vrai, allez savoir pourquoi, notre personnage principal est seul et... vraiment seul !!!
Il se retrouve en compagnie d'un chien, qu'il nomme Vendredi. Et ensemble, ils vont apprendre à survivre. Un peu plus tard, un autre compagnon à quatre pattes suivra...
Je trouvais l'idée de départ très intéressante, même si j'avais un peu peur que ce soit un énième histoire de zombie ou virus mortel. Et non, pas du tout, notre héros se trouve vraiment seul ! le titre ne ment pas.
Le problème, c'est que du coup, il y a des longueurs car il ne se passe pas des tonnes de trucs.. quand on est seul !
De temps en temps, ça bouge un peu, notamment à la fin, rythmée et touchante.
Mais par moment c'est vraiment long, car ça manque de dialogues. Ce roman souffre d'un petit manque de dynamisme.
Malgré ce défaut, j'ai apprécié ce roman, le personnage principal est touchant.
Le fait qu'il se retrouve seul, sans homme ou femme auprès de lui, est original. Et, contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, cela n'a rien de drôle à se trouver seul, sans personne à qui parler, à par un chien.
Je n'ai pas eu de coup de coeur mais je trouve "Vraiment seul" intéressant, je ne regrette pas ma lecture ; et je lui mets trois étoiles et demie.
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Je remercie les éditions du Saule pour m'avoir proposé cette lecture. J'aime beaucoup les post-apocalyptique et lorsque j'ai lu le résumé, je ne pouvais pas passer à côté. L'envie de savoir pourquoi cet homme se retrouve seul au monde.

L'Humanité, avec le grand H, disparait en une seconde. Notre homme se retrouve entouré de morts. le bâtiment où il travaille est jonchés de cadavres. Il tente de ranimer son collègue, mais rien n'y fait. le patron y est passé. Dehors c'est un carnage. Les accidents de voitures et autres véhicules sont nombreux. Il n'y a plus âmes qui vivent. Notre héro sans prénom n'a qu'une idée en tête : retrouver sa femme. le chemin parcouru n'est pas long, à la base, mais avec les gens allongés un peu partout, les voitures, il est difficile pour lui d'arriver rapidement. Malheureusement pour lui, il n'y a aucun survivant. En même temps, le titre ne donne pas beaucoup de chance à notre personnage. Il va devoir survivre dans un monde sans êtres humains aux alentours. Un périple qui va être long pour réussir à obtenir un semblant de vie.

Même s'il n'est pas un enfant, notre héro se retrouve entouré de morts. Il les voit, il ne peux pas passer outre. Pas des fantômes, noooooon, juste des corps qui vont se décomposer. Car c'est un problème que l'auteur nous indique régulièrement. Pas de Zombies, de créatures en tout genre, les morts restent bien morts. Ils ne se relèvent pas. Qui dit fin de l'Humanité, dit fin de tout ce que nous connaissons : électricité qui se coupe, eau courante qui risque de s'arrêter, chiens errants, rats qui prennent le pouvoir (O, je m'emballe, mais ces bestioles vont partout et en masse) L'auteur nous embarque dans une aventure en solitaire, ou presque, car notre héro trouve un petit chien qui s'attache très vite à son nouveau maître. La réflexion pour se mobiliser et partir sur les routes avec un vélo peut paraître étrange, mais au final, l'essence risque de poser un problème. Il est plus facile de monter sur les trottoirs avec ce type de véhicule qu'avec une voiture, même si cette dernière est plus pratique pour transporter sa vie. Car c'est ce qui va se produire pour notre personnage. Après un incendie dans sa ville qui ravage la moitié des immeubles, il décide de "déménager" et d'aller dans une forteresse qu'il a visité il y a quelques temps avec sa femme. La rencontre avec Vendredi, un petit chien qui est en manque d'affection, va le rendre plus humain qu'il ne peut être.

Le personnage principal est un homme qui va devoir trouver des solutions. Ce que j'ai apprécié, c'est qu'il ne soit pas capable de tout faire juste d'un regard. Il va apprendre à se servir d'armes, à comprendre certains systèmes. Débrouillards, il est réfléchi, prend le temps de se poser et capable de bienveillance envers un être vivant. Son chemin ne sera pas de tout repos. Nous découvrons ce qui se passe dans les campagnes alentours, tels les avions qui se sont écrasés en forêt.

Le livre est écrit à la troisième personne et je dois avouer qu'à cause de cela, je n'ai pas été emporté dans l'histoire. Il y a peu de dialogues, beaucoup d'actes et de faits énoncés les uns après les autres. Sachant que le personnage est unique, j'aurai vu un récit à la première personne. Au "je", nous aurions eu plus de questions, d'émotions, de ressentis qu'il m'a manqué. Il n'y aurait pas eu d'échanges au niveau des dialogues, mais il aurait pu se parler plus souvent, énoncer des hypothèses. LE style d'hypothèses que je me suis fait. Pourquoi lui ? Pourquoi est-il le seul survivant ? Que s'est-il passé ? Est-ce une attaque alien ? Un virus qui a détruit tous ceux qui ont un gêne non spécifique ? Est-ce un mirage ? Est-ce que notre homme est dans un asile et vit dans une réalité alternative ? Des hypothèses, j'en ai plein. Et je reste sur ma faim sur ce coup. J'avais envie d'avoir une explication, même farfelue pour le côté post-apocalyptique.

Il y a de la redondances. Je pense à la coupure d'électricité par exemple. Qu'elle soit évoquée, oui, je suis tout à fait d'accord, mais pas autant. Au bout de trois fois du départ, je suis certaine que l'électricité a bien été supprimé, donc plus, il n'y avait pas besoin d'insister sur ce point. Suivre le personnage dans ces premiers jours étaient un peu trop, les deux-trois premiers OK, on le voit chercher une évolution possible. Plus d'une semaine, sachant qu'il voyage et effectue les mêmes gestes, j'ai trouvé dommage, car il y avait matière à exploiter bien plus en développant la dernière partie du livre plus longuement. La fin du livre aurait pu être plus travaillé dans le sens où nous aurions pu avoir plus de détails ici et laisser de côté toute la partie du voyage qui a été longue.

J'ai adoré le concept d'un seul être qui reste sur terre. La curiosité de le voir avancer sur un terrain qu'il connaît et de le voir se débrouiller à sa manière est intéressante. Il y a des points qui m'ont dérangés dans ses décisions, car il y a cette acceptation d'être en vie et tous les autres non qui est rapide. Je ne m'attendais pas à des pleurs et de l'apitoiement, mais disons qu'il montre un peu plus d'émotions de ce côté. Par contre j'ai beaucoup aimé le fait, qu'à un moment donné, qu'il mette de côté ce qu'il voit pour ne pas sombrer dans la folie. La lecture est fluide, le récit court. le pourquoi tout cela reste sans réponse, pas le moindre indice.

En conclusion, le récit est intéressant, long par moment, avec des événements importants sur la fin. Un très bon concept qui manque de développement par endroit. Il a la chance de nous faire nous poser des questions. et si cela arrivait vraiment ?

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/vraiment-seul-damien-klays-a161982490
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Voilà un roman qui a su m'intriguer tant par son titre, que par sa couverture et son résumé. ​C'est avec une grande curiosité que j'ai entamé cette histoire qui a pris dès le départ un chemin totalement inattendu pour moi. Vu la quatrième de couverture, je m'attendais à une histoire mouvementée, mais en fait, l'auteur prend le parti de nous décrire le quotidien hors norme de notre héros qui se retrouve le seul homme encore en vie et il arrive à nous emporter dans son histoire sans que l'action soit omniprésente.

Pourquoi et suite à quoi nous retrouvons-nous dans cette situation? La question reste sans réponse. Nous découvrons juste que tout le monde est mort et sans qu'il ne sache pourquoi, notre héros est le seul encore en vie. Dès lors, il va devoir se débrouiller pour survivre sur notre planète totalement dépeuplée de sa race humaine. Nous allons suivre son quotidien et les astuces qu'il va mettre en place pour continuer de vivre et se forger une nouvelle vie.

Le roman prend alors la tournure d'une histoire de survie et de quête au milieu de ce cataclysme dont nous ne connaîtrons jamais la teneur réelle ni pourquoi notre héros a survécu. C'est un élément que j'ai trouvé un peu dommage car j'aurais bien aimé savoir ce qu'il s'était passé. Vers la fin, le roman prend une tournure plus mouvementée et tout s'accélère alors pour nous laisser sans voix!

Cette dernière partie est clairement celle que j'ai préférée dans le roman et où cet univers a déployé tout son potentiel. C'était presque dommage de s'arrêter à ce moment-là, alors que l'action faisait son apparition. J'aurais aimé que l'histoire se poursuive sur cette note, afin de voir jusqu'où l'auteur nous aurait conduit et ce qu'il aurait pu nous proposer pour la suite.

En bref, ce roman est servi par une plume qui fait mouche malgré le manque d'action. La fin est plus mouvementée et c'est là que, pour moi, l'histoire a déployé tout son potentiel.
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Dans son bureau son collègue est mort. Enfin il le pense, et dans le doute il essaie de le ranimer, sans succès. En ouvrant les portes des bureaux de ses autres collègues et de son patron, idem. Tout le personnel est mort.

A l'extérieur c'est du bruit épouvantable qui s'élève de la ville, incessant. Il regarde par la fenêtre. Sur la route les voitures s'entrechoquent. Des accidents à la chaîne. Que des voitures encastrées les unes dans les autres mais aucun automobiliste sorti de sa voiture.
Il essaie de joindre ses proches au téléphone mais ça sonne dans le vide.
C'est la panique totale. Il est seul. Seul avec des morts. Il ne comprend rien.
Que s'est-il passé ? C'est l'apocalypse ?

Il veut s'assurer que sa femme va bien alors il "emprunte" un scooter dans la rue jonchée de cadavres et roule vers l'usine où elle travaille.

Je ne pourrai vous en raconter plus. Je préfère vous laisser découvrir les péripéties qui attendent cet homme. Et c'est peu dire qu'il va lui en arriver.

Ce roman classé post-apocalyptique m'a été conseillé par une amie. J'avoue qu'au début j'ai été un peu dubitative mais un chapitre en a entraîné un autre et la lecture a été addictive jusqu'à la dernière page.

L'auteur nous offre un roman excellent avec un personnage sensible doté d'une bonne mentalité, qui est obligé de se débrouiller dans un univers cauchemardesque.
Il est obligé de faire l'impasse sur sa vie d'avant le chaos sinon il aurait sombré. Il est somme toute assez courageux même s'il s'en veut de si mal s'organiser.

C'est avant tout quelqu'un qui se retrouve complètement seul du jour au lendemain. Il a perdu tous ses proches. Ce nouveau monde est jonché de cadavres partout où il passe. Des gens qui sont morts sur place au dernier endroit où ils se trouvaient.

Malgré son angoisse il est obligé de se débrouiller pour survivre.
Certainement avons-nous tous cet instinct, cette faculté qui nous pousse au désir de vivre par-dessus tout, donc à avancer, à dépasser nos limites.

" Vraiment seul " est une belle réussite même si certains lecteurs vont chipoter avec des détails.
J'ai beaucoup aimé ce personnage qui va cheminer avec des compagnons inattendus et touchants.
Il y a de l'action, du suspense constant additionnés d'une belle dose de stress et jamais de temps mort.
La fin pourrait donner une porte ouverte sur une suite.
Damien Klays est incontestablement un auteur à suivre.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Il n'en revient pas de ce qu'il va devoir faire. C'est la première fois depuis des mois qu'il croise des êtres, et il va devoir les éliminer... c'est pathétique... la nature humaine est pathétique... Finalement, ce n'est peut-être pas plus mal que l'humanité ait disparu.
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L’électricité fonctionne toujours, mais pour combien de temps ? Plus personne ne surveille les transformateurs, les générateurs, les centrales thermiques, hydrauliques et même… nucléaires ! Les centrales nucléaires ! Il réalise que sans surveillance, il y a des risques de fuites, ou même d’explosion, des conséquences pires que Tchernobyl ou Fukushima ! Il n’y aura bien sûr pas de morts, tout le monde l’est déjà, mais il risque d’y avoir une pollution phénoménale, des zones irradiées pour des centaines, des milliers d’années. Ce monde risque de devenir invivable ! Invivable pour lui, le seul survivant ! La conclusion est simple, il devra vivre le plus loin possible de ces centrales, de ces superbombes à retardement.
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Il vient d’entendre un bruit tout proche, dans le brouillard. Un bruit métallique apparemment. Il ne bouge plus. Il y a quelque chose devant lui. Un frisson le parcourt entièrement. Il en vient à regretter le silence qu’il trouvait si pesant auparavant. Ce silence était certes pesant, mais maintenant il se rend compte qu’il était également rassurant. Pour avoir le silence, il faut que rien ne bouge, qu’il ne se passe rien. Et quand il ne se passe rien, on ne risque rien.
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Il n’est pas de nature superstitieuse, c’est un cartésien, mais depuis les derniers évènements, il ne sait plus trop quoi croire. Il est contre la voiture, regarde par la fenêtre quand soudain, une masse grise saute contre la vitre, des jappements s’en échappent et laisse percevoir de petits crocs blancs. Il recule précipitamment avant de comprendre. Ce n’est qu’un chien, un simple chien, une sorte de teckel gris. Il doit être bloqué dans le véhicule de sa maîtresse maintenant décédée. C’est lui qui en tirant sur les vêtements de la femme la faisait bouger. Que doit-il faire ? Ouvrir la portière pour libérer ce chien, au risque d’éventuellement se faire mordre, ou laisser la situation ainsi et condamner irrémédiablement le premier être vivant qu’il croise depuis hier ?
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Durant cette marche, il repense à cet accident, à ce phénomène. Il sait qu’il n’aura jamais de réponse, mais cela l’intrigue : pourquoi l’espèce humaine a-t-elle disparu soudainement ? Qu’est-ce qui aurait bien pu faire cela ? Un phénomène naturel inconnu ? Une expérience humaine qui aurait mal tourné ? Et même pourquoi ne pas imaginer une attaque extraterrestre ! Qui sait s’il ne doit pas s’attendre à voir des vaisseaux spatiaux sillonner le ciel prochainement ! Toutes ces pensées se bousculent dans sa tête et ce qui l’agace le plus, c’est qu’au fond de lui il sait très bien qu’il n’aura probablement jamais de réponse.
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