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EAN : 9782262050931
432 pages
Perrin (28/05/2015)
3.33/5   3 notes
Résumé :
L'ennemi le plus acharné de Napoléon, le vainqueur de Waterloo.

Arthur Wellesley, premier duc de Wellington, né en Irlande la même année que Napoléon, s'illustre dès 1799 en Inde où il se montre aussi habile dans la négociation que dans le combat. A la tête de l'armée britannique au Portugal en 1808, il triomphe successivement, au long d'une guerre de six ans dans la péninsule Ibérique, de tous les maréchaux de Napoléon qui lui sont opposés, contraign... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Biographie du vainqueur de Napoléon à Waterloo, dont la personnalité et la carrière restent méconnues en France; on le comprend, il n'a jamais connu la défaite contre les Français.

Il naquit dans une famille aristocrate anglo-irlandaise désargentée et fut toujours un homme du XVIIIème siècle. Arthur Wollesley commença réellement sa carrière militaire aux Indes, en suivant son frère aîné, gouverneur général. Sérieux, montrant de réelles aptitudes d'organisateur, il obtint le commandement des troupes anglaises, puis alliées, au Portugal et en Espagne, après leur invasion par les Français.

Imposant une dure discipline à ses hommes, mais faisant tout pour leur assurer un ravitaillement correct, il se distingua par sa prudence et sa vision stratégique. La longue série de victoires qui le mena jusqu'à Toulouse dut beaucoup aux incompétences et aux divisions des maréchaux de Napoléon.

Parfait gentleman, autant dans sa vie privé que dans sa carrière publique, il était d'une grande honnêteté et doté d'humour; il s'aliéna pourtant de nombreuses personnes par sa dureté, son incapacité à déléguer et à reconnaître les mérites de ses subalternes. La presse et certains politiques anglais le lui reprochèrent.

Le grand moment est évidemment Waterloo, sa première et dernière confrontation avec Napoléon. Je pense que l'auteur a raison de ne pas s'attarder dessus.

Il dirigea ensuite les troupes d'occupation alliées en France, jusqu'en 1819, avant d'entamer une carrière politique qui le conduisit jusqu'au poste de Premier ministre. Si tout le monde reconnaissait son honnêteté et son dévouement, son ultra-conservatisme l'empêcha d'être un grand "prime minister". Il fit passer l'acte d'émancipation des catholiques, mais son opposition à toute réforme électorale le rendit impopulaire. Et l'indépendance de la Grèce fut son grand échec en politique étrangère.

Il connut un mariage malheureux, en grande partie par sa faute. Si il ne fut pas un homme à femmes, il apprécia toujours la compagnie de femmes spirituelles, d'où une rude amitié avec Madame de Staël, et correspondit avec de nombreuses admiratrices.

A sa mort, il fut enterré, par toute la nation, comme le plus chef militaire anglais depuis Malborough.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Le général a confiance dans son infanterie, et celle-ci le lui rend bien. C'est avec elle que le futur duc de Wellington gagnera toutes ses batailles.
Ses rapports ne seront pas les mêmes avec sa cavalerie. Cette arme plus aristocratique, mais plus indisciplinée, ne se montrera que rarement à la hauteur de la cavalerie française. Il est vrai qu'elle n'a pas de grands chefs, et l'un des meilleurs, Lord Henry Paget, ne pourra pas servir dans l'armée de la péninsule, pour une raison strictement privée. Il a séduit et enlevé la femme du plus jeune frère d'Arthur, Henry Wellesley, ce qui a provoqué un scandale retentissant dans la société londonienne.
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Devenu ministre des Affaires étrangères, Richard ne peut résister aux attractions du beau sexe, ce qui provoque la profonde irritation d'Arthur : "Je souhaiterais que Wellesley soit castré... C'est atterrant de voir tous les talents, la personnalité et les avantages qu'il possède gaspillés à cause de ses "fornications". A quoi s'ajoute la ruine de sa fortune personnelle, ce qui, à son âge, est irrémédiable... Tout ceci me cause la plus grande inquiétude..."
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Masséna décrète alors que tous les membres de l'Ordenanza faits prisonniers par l'armée française seront fusillées. Wellington prend alors la mouche et écrit une lettre très sèche à son adversaire le 24 septembre : "Ce que vous appelez des "paysans sans uniformes", "des assassins et des voleurs de grand chemin" sont l'Ordenanza du pays qui, comme j'ai déjà eu l'honneur de vous assurer, sont des corps militaires commandés par des officiers, payés et agissant sous les lois militaires."

Puis, faisant allusion aux premières campagnes de Masséna dans les armées de la République, il ajoute : "Il parait que vous exigez que ceux qui jouiront des droits de la guerre soient revêtus d'un uniforme; mais vous devez vous souvenir que vous-même avez augmenté la gloire de l'armée française en commandant des soldats qui n'avaient pas d'uniforme."
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