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EAN : 9782266152716
352 pages
Pocket (04/05/2006)
3.37/5   315 notes
Résumé :
Empotée, complexée, un seul homme au compteur et incapable de tuer un cafard sans vomir son petit déjeuner : depuis son divorce, le quotidien de Déborah n'est pas facile-facile.

Car en retrouvant sa liberté, cette femme au foyer soumise et assistée a découvert une vie de chef de famille, de femme active et d'objet sexuel qu'elle avait ignorée jusqu'ici.

Dès lors les péripéties vont s'enchaîner Déborah devra apprendre à se déshabiller d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
3,37

sur 315 notes
Les tribulations dune jeune divorcée – Agnès Abecassis.
C'est toute une série de petites histoires, de caricatures de la femme au foyer qui découvre les bons côtés de n'avoir aucun compte à rendre, de pouvoir se permettre des sorties avec des copines toutes une soirée, de faire des choix sans prise de tête pour les compromis. Mais elle découvre aussi toutes les petites choses qu'elle avait laissées à la charge de son ex-mari, pourtant maintenant obligatoire pour elle, vue qu'elle vit seule. Elle a de plus deux petites filles et doit jouer le rôle de l'éducatif et de la tendresse. J'ai surtout vu les câlins.
J'ai beaucoup ri des situations cocasses devant les papiers administratifs, où l'organisation de charme pour transporter gratuitement des objets encombrants par son entourage. Mais après le calme de ses périodes de retour sur soi, du bonheur de n'avoir qu'à penser à ses deux filles et elle, elle nous rappelle ce qu'est le retour d'une femme face au regard de l'autre, le nouvel étranger adulte et masculin. Elle nous fait le détail hilarant des différentes façons de renouer avec la gente masculine à notre époque.
J'ai bien ri, et un peu de détente simple fait du bien.
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J'aime parfois lire quelques choses de plus léger au milieu des autres livres et j'aime bien Nicole de Buron et Agnès Abecassis qui me font rire.

C'est tout naturellement donc que je me suis plongée dans le petit dernier d'Agnès et je ne l'ai pas regretté. J'ai beaucoup ri et je me suis retrouvée dedans, non pas par l'aspect divorcée je suis mariée à un homme exceptionnel et je compte bien le rester. Mais, pour les références à une époque comme le groupe a-ha, les coiffures et fringues à la mode de l'époque. J'ai le même âge que l'auteur et du coup ça me parle beaucoup.

Quant au groupe de copines on retrouve forcément des personnes que l'on connait ou que l'on a connu. C'est à la fois drôle et touchant notamment son désir de bien faire pour ses filles et de ne pas les perturber. Les amoureux potentiels sont tous des loosers en puissance et on rit bien à leur dépends.

Ce sont des situations cocasses, des rires, des larmes, de l'amitié, de l'amour et de l'émotion dans le même livre. J'ai passé un super bon moment avec Déborah et sa troupe d'amis et j'ai vraiment bien rit. Ca pourrait faire une comédie sympathique.

Ca se laisse lire et ça ne se prend pas au sérieux c'est vraiment sympa . On trouve forcément quelques choses qui nous plait dedans. Je rigolais toute seule par moment.

VERDICT

C'est un bon moment assuré loin de la morosité ambiante. Je le conseille à toutes les femmes et les hommes peuvent le lire aussi surtout s'ils ont de l'humour. Car il faut l'admettre on rit surtout aux dépends de la gente masculine. Parfait, pour la plage, les salles d'attente ou sous la couette.
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Vu la couverture et le titre je m'attendais à un roman humoristique. J'ai l'impression d'avoir été flouée sur la marchandise. Mais je m'en sors bien car j'ai apprécié cette lecture et j'en ressors avec de jolies scènes. Déborah, 28 ans, deux enfants en bas âges, fraichement divorcée. Elle n'a connu que son ex mari donc la séduction ce n'est pas son point fort. Je m'attendais à une remise en scène un peu maladroite de Déborah. Je me suis retrouvée avec un exposé des complications de gestion d'une mère célibataire. Un roman construit bizarrement où chaque chapitre aborde une étape du célibat comme dans un deuil. Certains chapitres m'ont plu, fait sourire, d'autre je suis restée sur ma faim (comme l'épisode Fabien où je n'ai pas compris l'intérêt). Des chapitres que j'aurais plus approfondi comme avec le travail de Deb ou sa relation avec sa nounou que je n'ai pas tout suivi. J'ai eu cette impression que l'auteure touché des points sensibles d'une célibatante sans approfondir.
Un roman touchant et instructif car réaliste mais qui survole et ne va pas au bout des choses. J'ai eu l'impression de lire un roman journalistique et je déteste cette sensation.
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ela faisait déjà un moment que je voulais découvrir cette auteure. Alors un jour de mauvais temps où l'humeur n'est pas au beau fixe, je me suis dis que c'était le moment.

Nous voilà donc en présence de Déborah, fraîchement divorcée de Jean-Louis et maman de 2 petites filles. Déborah, qui du jour au lendemain, doit apprendre à s'assumer entièrement et ne plus dépendre d'un homme. Cette situation, elle ne veut pas s'en plaindre parce que c'est elle qui l'a choisie. C'est elle, qui, lassée des infidélités de son mari, a souhaité divorcer.

Oui mais voilà, ce n'est pas si facile que çà. Alors tant bien que mal, Déborah se débrouille comme elle peut, pas toujours comme elle le voudrait, mais elle y arrive. Professionnellement, elle décroche enfin un CDI dans une petite boîte. Mais elle tombe sur un patron harceleur qui lui fait découvrir une partie de sa personnalité qu'elle ne connaissait pas. Elle, si soumise à son ex-mari, sait repousser ce patron avec brio.

Amicalement, Déborah est entourée de supers copines. Elles se réunissent une fois par moi chez l'une ou chez l'autre, pour une soirée pyjama entre filles. C'est le moment où elles se lâchent toutes, sur les hommes, la vie, le travail, les belles-mères etc....

Sentimentalement, c'est le désert. Difficile de séduire quand on a été mariée si longtemps et si jeune. Jean-Louis est son seul et unique amour. du coup, elle doit réapprendre à séduire. Et puis surtout elle doit faire avec son corps. Parce que Déborah est très complexée par son corps. Après 2 grossesses, elle a beaucoup de mal à s'accepter telle qu'elle est. Alors elle oscille entre périodes boulimiques et périodes de diète. Accumulant les rencontres organisées par son entourage très (voire trop) attentionnée, elle va de déception en déception. Parfois une lueur d'espoir, mais très vite retour à la case départ. Jusqu'au jour où ?

Alors j'ai vraiment passé un bon moment avec ce livre, j'ai beaucoup ri. Parce que vraiment cette héroïne de roman est très drôle ! Il y a des scènes hilarantes vraiment. Et puis sans tomber dans les clichés, l'auteure nous décrit le quotidien sûrement de beaucoup de femmes. Comment redevenir femme, lorsqu'on est maman et qu'on a été une femme bafouée par son mari ? Comment assumer l'indépendance qu'on a désiré si on ne peut même pas tuer un cafard toute seule ? Bref, on suit Déborah dans cet apprentissage et c'est un régal. Alors si vous voulez passer un moment agréable, rire et finalement vous dire que votre vie à vous n'est pas si mal, alors laissez vous tenter et lisez ce livre !

Personnellement, je relirai avec grand plaisir d'autres titres de cette auteure.

Lien : http://aubazaardeslivres.blo..
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Déborah a 29 ans, 2 enfants, 8 kilos en trop, 1 seul homme et 1 divorce à son actif. Forcée de retourner à la vie active, précipitée dans la jungle des célibataires à la recherche de l'âme soeur, elle se débat tant bien que mal entre coups d'un soir et loosers pot de colle sans oublier les prétendants homo jetés dans ses bras par une mère très juive…

C'est drôle, ça se lit très vite, on aime bien Déborah qui galère autant que nous et qui passe ses soirées en jogging à regarder Pop Star en prenant sa télécommande pour un micro plutôt que de boire des Cosmopolitan en talons aiguille dans les bars à la mode.

À lire, donc, sur la plage, dans le métro et éventuellement dans les toilettes du bureau si on veut savoir très vite comment ça va finir, même si c'est sans grosse surprise.

Lien : http://fan-de-chicklit.com/2..
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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
C'était une chose de remplir pensivement un caddie en arpentant les rayons d'un grand supermarché, pour ensuite aller charger le coffre de sa spacieuse voiture, avant de se faire déposer chez soi. Puis, en arrivant de se remplir les bras d'essuie-tout, pendant que notre tendre moitié se coltinera les produits lourds, mille sacs en plastiques suspendus à chacune de ses mains ("pas besoins de faire un aller-retour", décide-t-il virilement) qu'il montera sans broncher (mais tout rouge) jusqu'à l'appartement.
C'en était une autre que de devoir quotidiennement s'arracher les bras en portant six grs sacs en plastique qui se déchirent en chemin, y compris la bouteille d'huile d'olive qui explosera sur le palier, en sortant de l'ascenseur, devant notre mine stupéfaite.
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En emmergeant du métro, palpitante et déboussolée, je me dirigeai comme un automate vers la librairie la plus proche. Hors de question de rentrer pleurer devant mes filles, il fallait que je me calme d'abord.
Ma tension retomba sensiblement, à mesure que je m'enfonçais dans les rayonnages de ce temple dédié à la lecture. Peu à peu, mes nerfs à vifs s'apaisaient, tandis que je caressais des couvertures de livres, ou feuilletais des ouvrages choisis au hasard. J'atteignis le maximum de ma zenitude au fond du magasin, dans le rayon livres pour enfants, où je passai une bonne demi-heure, assise par terre, à contempler des illustrations le regard fixe,essayant de nettoyer ma mémoire de ce que l'on venait de me dire.
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La curiosité de mon ex-mari serait-elle allée jusqu'à vouloir nous surprendre, mon galant et moi-même, attendant les petites à la sortie de l'école ? Naaaaan ...... (quoique)
Toujours est-il que je me suis retrouvée nez à nez avec une superbe et très jeune fille, à un moment où je ne m'y étais pas préparée.
La donzelle possédait de longs cheveux châtains qui frisaient magnifiquement sur ses épaules, était vétue d'un petit top moulant, d'une veste en cuir courte, d'un treillis mlilitaire ressérré à la cheville, et de mules à talon hauts. Une pure beauté, la chienne.
Et comme par hasard, moi d'habitude tirée à quatre épingles, il avait fallu que je fasse relâche ce jour-là.
Voilà donc ce jour là, à côté d'elle, j'avais l'allure d'une femme de ménage qui vient de terminer sa journée.
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-" Autre sujet de satisfaction : je pouvais désormais utiliser autant de papier toilette que je le désirais. Car Jean Louis pour une raison que je ne m'expliquais pas, faisait une fixette sur le papier hygiénique. Prétextant que j'en consommais des kilomètres, là ou une ou deux petites feuilles auraient dû suffire à l'usage que je lui destinais. Certes je devais admettre que je ne lésinais pas sur la quantité - le mouvement d'enroulement du papier sur ma main ayant tendance à m'hypnotiser - mais après tout, il n'avait qu'à s'occuper de ses fesses (je veux dire les siennes à lui)."

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Dans ce nouveau couple, il semblait que chacun mettait un point d'honneur à conserver jalousement les défauts qui faisaient tout le sel de son caractère. (...) Changer ? Oui, bien sûr (au début, en tout cas). Mais jusqu'à quel point pouvait-on changer sans se soumettre aux désirs de l'autre, vieilles têtes de mules que nous étions, lui et moi ? (...)
Notre phase d'adaptation exigeait de surmonter le sentiment angoissant de nous renier, de nous diluer en faisant confiance à l'autre. Lequel aurait pu en abuser, réclamant de nous toujours plus d'efforts, jusqu'à nous modeler à sa guise.
Il fallait savoir s'arrêter à temps, trouver le juste milieu pour ne pas nous perdre, mais aussi pour ne pas perdre l'autre. Car si nos mauvaises manies étaient de petits insectes nécessaires à la salubrité de notre écosystème, mettre tout en œuvre pour ne cultiver qu'eux, sous couvert d'authenticité, revenait à s'enfermer dans un placard grouillant de cafards dégoûtants, dont personne ne voudrait (tu m'étonnes !) s'approcher.
Après examen minutieux de nos chamailleries mutuelles, nous choisîmes donc de mettre de côté nos egos démesurés, et d'entreprendre chacun efforts et concessions.
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Vidéo de Agnès Abécassis
Aujourd'hui qu'est-ce que l'amour ? "C'est l'art délicat d'un texto. C'est hésiter, répondre, effacer et réécrire. C'est le coeur qui bondit après l'avoir reçu. C'est une déclaration dans un long mail. C'est un long mail qui devient une déclaration. C'est un selfie à deux ; une photo que l'on fait tirer. Les messages qui arrivent, du matin au soir, se répondent et parfois s'entrecroisent. C'est écrire la même chose, au même moment. Les SMS qui font sourire, les échanges sur WhatsApp qui deviennent des romans-fleuves, les stories et les reels. Ce sont aussi les charmes, les coeurs, les matchs sur les applications de rencontres".
Telle est la nouvelle définition, mouvante et connectée, qu'Éliette Abécassis propose de l'amour moderne, dans les premières pages de son livre "De l'âme soeur à Tinder", une analyse de l'amour moderne, pris entre les dangers de la marchandisation, de l'individualisme et du capitalisme. Savons-nous encore aimer ?
Comment penser l'amour dans le nouveau vocabulaire - et donc le nouveau paradigme de pensée - des applications ? Matcher, swiper, stalker ou encore ghoster : les verbes à la mode seraient-ils le symptômes d'un appauvrissement de la relation ? Éliette Abécassis s'interroge sur le renouveau des expressions du sentiment amoureux et livre une analyse du mythe de l'amour au XXI° siècle.
Pour elle, tout n'est pourtant pas à rejeter des formes nouvelles de l'amour : ainsi elle définit le texto comme le descendant du billet amoureux, de la correspondance galante : "Je crois que le texto c'est une manière de retrouver le romantisme de s'écrire."
Olivia Gesbert invite à sa table l'écrivaine Éliette Abécassis pour parler d'amour.
#RéseauxSociaux #Amour _____________
Prenez place à La Grande Table pour rencontrer d'autres personnalités qui font l'actualité des idées https://www.youtube.com/watch?v=5mhkxIUzX-o&list=PLKpTasoeXDrpsBVAaqJ_sANguhpPukaiT&index=5&t=617s&ab_channel=FranceCulture ou sur le site https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie
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