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EAN : 9782917084212
87 pages
Attila (26/08/2010)
4.19/5   34 notes
Résumé :
Un milliardaire recrute pour une expédition mystérieuse une jeune géologue, un dessinateur, un écrivain et un guide. Nul ne sait leur destination. Sont-ils en quête d’un trésor ? De rivages ignorés ? Ou d’une aventure intérieure ?
A l’origine de ce projet, il y a la découverte et l’admiration immédiate de François Schuiten pour Les Jardins statuaires, de l’écrivain Jacques Abeille. Fasciné par ce livre, troublé par les résonances qu’il suscite avec son propre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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DES MERS PAS PERDUES POUR TOUT LE MONDE !

Au milieu de l'hyper-production (romanesque ou bédéphile) contemporaine, de ses couvertures calibrées au cordeau, de son marketing impitoyable, de ses classements par genres, publics-cibles et thématiques précises, fastidieuses mais efficaces, le tout élevant au rang d'art de pitoyables objets industriels plus ou moins consommables et éphémères a contrario de ce qui, jadis, relevait de la création artistique et littéraire plus ou moins artisanale, plus ou moins pertinente et réussie mais jamais à ce point consommable ; au beau milieu de ce charivari insensé, consumériste en diable, existent encore, bien heureusement, de ces livres inclassables, improbables, gentiment fous et inaltérablement beaux.
Indéniablement, Les Mers perdues est de ces raretés-là.

Mais qu'en est-il un peu plus exactement de cet ouvrage ?

Né d'une collaboration entre deux maîtres dans leurs genres respectifs - l'écrivain français Jacques Abeille pour le long et beau texte, le dessinateur belge, et baron par la grâce de Sa Majesté Albert II (sic!), François Schuiten, ce très beau livre aux allures, quant à son format, de bande-dessinée destinée à un public plutôt adulte (on est dans les dimensions habituelles des albums du cycle "Les Cités obscures"), nous embarque pour un long et étrange voyage conté par le plumitif de cette aventure vers les rivages lointains d'une civilisation presque aussi mythique que morte.

C'est sur la proposition d'engagement d'un commanditaire aussi fortuné que mystérieux que notre narrateur va se lier aux autres membres de cette bizarre expédition, dont il ne sait d'abord rien du tout : un dessinateur débonnaire et enthousiaste, une jeune géologue, charmante et au caractère bien trempé, un guide prêt à tout, taciturne mais solide comme un roc, un homme fait pour diriger. Peu de temps après leur départ, nos voyageurs vont croiser les pas des légendaires hulains (Jacques Abeille nous en fait une description très complète dans son autre ouvrage "La grande danse de la réconciliation), peuplade qui n'est pas sans rappeler ces bushmen des déserts d'Afrique du Sud par leur petite taille, leur connaissance intime des déserts chauds et cette sorte de sagesse immanente et douce, cette grande humanité se payant plus souvent de gestes que de mots. Ceux qui se souviennent du film "Les Dieux sont tombés sur la tête" comprendront...

Ensemble, ce groupe hétéroclite va découvrir le continent des Mers perdues, relevant jusque-là du lieu légendaire, du lointain impossible car probablement inexistant. Il vont y découvrir une civilisation extrêmement avancée, technique, industrielle, atteinte de gigantisme, mais désormais parfaitement morte. Ils vont y croiser de fabuleuses et immenses statues de pierre que les hommes d'alors semblent avoir volontairement saccagées, défigurées, les perçant de meurtrières, les transformant de fait en pylônes électriques, les affublant de rambardes, les entourant d'escaliers vertigineux...

Peu à peu, ce voyage de recherche, cette supposée chasse au trésor - c'est en tout cas ce qu'en pense le guide - va se transformer en véritable quête initiatique, transformant nos arpenteurs jusqu'au plus profond d'eux-mêmes. Une fois n'est pas coutume, c'est le chemin qui importe et pas tellement le but.

Composé sous forme de récit épistolaire - dont le récipiendaire nous est aussi inconnu qu'il s'avère peu à peu inaccessible. A moins qu'il ne s'agisse de chacun de nous, lecteurs -, mais répondant avec bonheur aux codes du récit de voyage imaginaire - on n'est pas si loin de Jules Verne que cela, de ce point de vue -, le texte de Jacques Abeille saura séduire les lecteurs de cette prose impeccable, d'une élégance et d'une fluidité formelle jamais en faute, que l'on avait pu découvrir avec son fameux Les Jardins statuaires, qui est la pierre fondatrice de ce cycle impressionnant d'intelligence et de grâce répondant au nom de Cycle des Contrées. Les Mers perdues en sont tout à la fois l'un des soubresauts les plus récents, du point de vue de leur publication, tandis qu'il peut, paradoxalement, être compris comme une forme d'introduction, un "antépisode", selon nos amis du Québec, à toute l'oeuvre à suivre mais pourtant déjà écrite. Comme chacun des opus composant cette saga d'un monde imaginaire, fantasmagorique, ce somptueux album peut se lire totalement indépendamment des autres.

Fable humaniste se dépliant lentement au gré des pérégrinations de nos découvreurs de monde, les illustrations - superbes dessins pour partie au fusain, pour nombre au crayon et au pastel, d'une qualité graphique époustouflante, semblent au premier abord accompagner la voix unique du narrateur (on a parfois le sentiment d'entendre l'une de ces voix off de cinéma de quelque documentaire ethnographique ou de l'une de ces voix intérieures d'un personnage accompagnant la rédaction d'un courrier. C'est assez troublant). Peu à peu pourtant, dessins et texte s'accompagnent mutuellement de mieux en mieux, en un équilibre fragile mais respectueux. Peu à peu, sans jamais se dissocier, chacun donne de sa voix propre, se complétant avantageusement, donnant à raconter ce que l'autre technique ne peut expliquer. Pour peu que l'on apprécie le dessin souvent emprunt d'une certaine nostalgie immobile, que d'aucuns pourront juger froide et distante, d'une baroque précision toujours et d'un imaginaire incroyable de François Schuiten et pour autant que l'on aime cette écriture si bellement déliée, précise, classique jusqu'à l'exubérance de Jacques Abeille, alors on ne peut qu'être extasié par ce ROMAN GRAPHIQUE (pour cette fois, l'expression prend pleinement sa mesure, car l'ouvrage n'est en rien une bande-dessinée qui n'oserait ouvertement dire son nom, mais rappelle bien plus, dans sa composition, ces magnifiques ouvrages reliés, édités au XIXème et vers le début du XXème siècle), ce beau livre d'exception.

Or, cette beauté plastique n'est en rien gratuite et sert admirablement le propos, les intentions de nos deux créateurs : description et critique d'un monde industriel poussé jusqu'à ces franges les plus mortifères, sur-exploitation de l'espace environnant, jusqu'à leur disparition, des ressources permettant à cette civilisation de surgir, puis d'exploser, dans son aboutissement fou, démesuré et sacrifiant à sa propre destruction. Réflexion sourde autour d'une écologie maltraitée à l'excès, par idéologie, par atavisme, par aveuglement, par avidité, par crédulité... Mais aussi réflexion sur l'art, sur les rapports, les liens, les échanges possibles entre les diverses formes de créations. Discussion intime autour du temps, de l'expérience, du sens de l'existence -qu'elle soit individuelle ou collective -, de la mort des êtres, des amitiés profondes : celles entre les voyageurs eux-mêmes ainsi que celles, initiées par la jeune géologue, troublantes, qui vont s'accomplir avec les étranges hulains. le regard à autrui, dans sa différence de race, de culture, y est subtilement et délicatement abordé (ainsi, les voyageurs partent-ils d'abord du principe que les hulains ne sont capables de comprendre que les ordres les plus simples, tandis qu'ils entendent absolument tout du langage des explorateurs mais préfèrent, avec grande finesse et respect, laisser ces derniers venir vers eux lorsque l'échange sera véritablement possible). Des questions se posant à tout scripteur, à tout écrivain, ou, au sens premier, à tout reporter sont aussi évoquées, sans alourdissement, tels le problème de la censure, celui du pouvoir des mots, de la puissance de l'écrit.

En moins de quatre-vingt dix pages, c'est une oeuvre complexe et complète que nos deux artistes nous donnent à découvrir, suscitant tour à tour émerveillement, songe, réflexion dans un échange pour ainsi dire parfait entre dessin et écriture. Un vif, un très vif merci aux éditions Attila -aujourd'hui au catalogue des éditions du Tripode- d'avoir initié ce livre d'un accomplissement rare, séduisant sans jamais être putassier, esthétiquement engageant, un bel objet par lequel les éditeurs permirent une bien étonnante rencontre, celle entre Jacques Abeille et François Schuiten, entre deux mondes intérieurs sinon identiques, du moins véritablement confraternels, fantastiques, envoûtants.

Laissons, pour conclure, le dernier mot au maître d'oeuvre de Brüsel et autres L'Archiviste, par ce bref entretien où l'on comprend que les dessins préexistaient au texte, mais que leur emploi y trouva une destinée autrement plus féconde : https://youtu.be/jMEjVp6_xEs
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Une oeuvre mystérieuse et poignante. « Les Mers Perdues » reprend les codes d'un récit de Jules Verne : sous forme d'un (grand !) carnet de voyage illustré, il emmène le lecteur dans l'équipée de quatre personnages -une géologue, un dessinateur, un écrivain et un chef de groupe. Un riche et énigmatique commanditaire leur a donné la mission d'explorer non pas le centre de la terre -quoique...- mais d'anciennes régions marines, arides et oubliées. Leurs guides locaux sont les membres d'une tribu, les Hulains, hommes de petite taille, discrets et secrets, qui s'occupent des mules, des repas et du bivouac. Les voyageurs découvrent des vestiges d'une civilisation présentant « tous les traits d'une évolution technique qui égalait ou même dépassait tout ce qui nous était familier. » S'agit-il « des ruines de notre propre futur »? Si l'époque de cette aventure n'est pas précisée, il est certain qu'elle se déroule « après ». Après l'optimisme scientiste du XIXe siècle, après les laideurs du XXe siècle, après le temps où l'avenir constituait encore un point de mire enviable. Les explorateurs scrutent la mémoire des profondeurs : celle des catastrophes et de la barbarie, mais également celle des racines humaines secrètes. Chacun d'eux doit alors décider du sens intime de son voyage.
Je ne connaissais pas Jacques Abeille et son écriture m'a beaucoup touchée. Simple, profonde, elle se déploie avec une lenteur tranquille qui m'a donné l'impression de cheminer aux côtés des personnages comme si je faisais partie de ce groupe d'aventuriers pensifs. Dialoguant avec les dessins saisissants de François Schuiten, elle place le lecteur en témoin direct des échanges entre les personnages du dessinateur et de l'écrivain. Pas à pas, on médite avec eux, et on entend les harmoniques inhabituelles de ce récit qui résonne loin dedans. A découvrir, vraiment...
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Brillant exercice littéraire, et quarante somptueux dessins dans l'univers des Jardins statuaires

Contacté pour illustrer la réédition par Attila des "Jardins statuaires" de Jacques Abeille, François Schuiten est tombé amoureux de cet univers romanesque. de l'envie commune des deux créateurs est née cette petite merveille.
Dans une tonalité initialement très "vernienne" (mais d'un Jules Verne qui aurait eu du style...), un mystérieux milliardaire finance l'expédition d'une géologue, d'un dessinateur et d'un poète, accompagnés de leur guide-aventurier, vers la région légendaire des "Mers Perdues", dont nul ne sait même si elle existe ou ce à quoi elle pourrait ressembler... Au terme (si l'on peut dire) du périple, une fable sur le passé ou le futur de la terre des Jardins Statuaires...

Brillant exercice littéraire, et presque une quarantaine de somptueux dessins pleine page...

"Quand je le voyais, au début de notre voyage, il y a déjà plusieurs semaines, portraiturer la jolie géologue, bien à tort me suis-je figuré que la beauté des traits reflétée par les dessins venait surtout de l'émotion exaltante du dessinateur. Et certes la jeune femme ne lui est pas indifférente mais il peut trouver, et révéler pour d'autres yeux, la même lumière dans les réalités les plus ternes, les plus pauvres, qui jalonnent son chemin. Il ne transfigure pas, son trait est pur, fidèle; il saisit indubitablement ce qui est, au point qu'à la fin les choses lui donnent raison."
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Les Mers perdues est à plus d'un titre un ouvrage à part dans le cycle des Contrées : tout d'abord il s'agit d'un livre alliant texte et illustrations grâce à la collaboration avec l'excellent Schuiten (par ailleurs dessinateur du cycle des Cités obscures avec Benoît Peeters et illustrateur des couvertures des romans d'Abeille dans les belles éditions du Tripode). Ensuite il s'agit du seul tome à ne pas avoir de lien direct avec les autres : on n'y croise aucun personnage connu, aucun manuscrit oublié n'est redécouvert, confié ou traduit par l'un des autres narrateurs croisés. Il s'agit d'un récit sous forme de lettres, fait par un explorateur engagé par de mystérieux commanditaires pour partir à la recherche des légendaires « mers perdues ». La forme du récit rappelle donc un peu les aventures du professeur Challenger de Conan Doyle, si ce n'est que le texte joue constamment avec les magnifiques illustrations, au point qu'on ne sait plus vraiment qui du texte ou de l'image engendre l'autre.

Nous sommes pourtant bien dans le monde des Contrées, en une époque indéterminée mais sans doute bien ultérieure à celle relatée par les autres volumes du cycle. Si le texte n'est sans doute pas le plus abouti, notamment sans doute en raison de son statut marginal dans l'intrigue globale du cycle, il est en revanche d'une grande importance pour comprendre et interpréter la cohérence de l'univers construit au fil des décennies par Jacques Abeille. Sans entrer dans les détails de l'intrigue, disons seulement qu'il est précieux pour saisir le rôle central du peuple du désert d'Inilo ainsi que les origines et le devenir des Contrées.

« Et dans ce cas nous étions en train de contempler les ruines de notre propre futur. »
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De temps en temps, on entend encore parler (ou plutôt susurrer) du concept quasiment mythique du « Gesamtkunstwerk », d'une oeuvre d'art totale née de la fusion des arts dans un désir d'atteindre à une sorte de signification universelle. Si cette idée, issue du romantisme allemand, a bien produit quelques élans et trouve toujours des adeptes, elle n'est plus vraiment d'actualité, et les artistes ratent, la plupart du temps, le souffle divin qui les élèverait au niveau élyséen qu'il faudrait atteindre pour accomplir une telle besogne.

On est donc devenu plus modeste, mais l'exemple de François Schuiten et de Jacques Abeille nous apporte la preuve que la rencontre de deux artistes peut toujours produire des merveilles. C'est ce qui s'est passé quand le dessinateur des Cités obscures a mis les mains sur un exemplaire des Jardins statuaires du poète des Contrées. L'image a rejoint la parole et celle-ci, sous l'impulsion conjuguée de ce duo artistique et littéraire, a brisé l'ordre des colonnes pourtant si bien agencées pour s'envoler et rejoindre les excroissances monumentales qui se dressent inaccessibles dans les terres lointaines où nous pénétrons à la suite d'une expédition vers les Mers Perdues.

La suite : http://postlucemtenebrae.eu/?p=4188
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Le sentiment que nous imposait cette vision était celui d'une forme d'organisation humaine qui avait disparu mais dont les vestiges, bien loin de présenter des caractères archaïques, montraient au contraire tous les traits d'une évolution technique qui égalait ou même dépassait tout ce qui nous était familier. Il était à peu près inconcevable qu'en un site ignoré de tous se soit développée et éteinte une civilisation à ce point semblable à la nôtre, mais qui en avait poussé plus loin encore les performances. Une autre hypothèse consisterait à admettre que nous avions sous les yeux les restes des établissements, gigantesques, de pionniers venus de notre monde dont l'aventure tenue secrète avait été interrompue pour une raison qui nous échappait encore. Et, dans ce cas, nous étions en train de contempler les ruines de notre propre futur.
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Dès qu'on se risque à articuler des phrases, on entre dans une tâche ou un processus sans fin. Ou bien on s'expose à la censure qui vous coupe la parole, car nous vivons sous le joug d'une tyrannique exigence de vraisemblance et n'acceptons de reconnaître que la banalité la plus familière.
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...je m'étais souvent demandé pourquoi on n'avait pas adjoint à notre groupe un photographe plutôt qu'un dessinateur. L'instantané photographique, à première vue, peut paraître plus fidèle que l'image qui, si preste soit-elle, s'élabore dans le temps. Or c'est ce temps, précisément, qui manque à la photographie et la synthèse d'émotions, la conjonction de celles du sujet et de celles de l'artiste, que l'enregistrement mécanique ne peut restituer qu'à un moindre degré. Je ne dis pas qu'une photographie n'aurait pas pu témoigner de cet état de grâce privilégié mais, me semble-t-il, elle en aurait accentué le caractère fugitif, incontestable, au détriment des échos, du frémissement durable et de la valeur fondatrice de cet insolite assemblage d'objets. De telles pensées m'ont ramené à mon interrogation constante sur les intentions de notre employeur. Qu'attend-il de nous? Ou, pour faire la part de mes soupçons, que veut-il nous prendre?
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Jusqu'à cette rencontre privilégiée, la poésie pour moi était un art des mots raffiné, réglé par la rhétorique qui énonçait ce qu'on pourrait appeler les lois des signes. Je découvre avec ce compagnon que les mots sont faits pour libérer notre perception et que la rhétorique n'a pas pour fin l'harmonie verbale mais le jaillissement d'une langue incantatoire qui émane de la beauté sous-jacente des choses et d'une tension vers leur image.
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Les maîtres d’œuvre de cette transformation rompaient de la manière la plus brutale avec l'ancienne alliance pour inventer une idée nouvelle de la liberté, fondée sur la violence et le mépris. Nul doute à mes yeux que le moment où l'esprit ne se distinguait pas de la matière -pas encore- leur était devenu rigoureusement étranger. Ils ne concevaient plus que des forces mécaniques opaques et muettes que maîtrisait sans frein une volonté de fer.
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