Je sais pas

Au cours d'une excursion scolaire dans la forêt, la petite Emma de 5 ans, disparaît après avoir fait des caprices et mis en ébullition ses amies de classe et ses professeurs. Mylène son institutrice part la rechercher avec ses collègues, non sans ronchonner. Désorientée, poursuivie par son éternel sentiment d'exclusion, elle finit par se perdre dans cet environnement où tout fait écho. Comme elle est diabétique, il y a souci car le temps est compté.

Ce thriller diabolique et cruel ne m'a pas lâchée une seule seconde. Il livre le portrait croisé d'une petite fille de 5 ans et de son institutrice, Emma et Mylène. Elles ne sont pas franchement sympathiques, loin s'en faut : revêches, peu empathiques… Elles entretiennent toutes deux un lien très fort avec leur papa.

C'est la fillette qui a attiré mon attention pendant la première partie, tant elle a mis mes nerfs en miettes. Puis, il y a eu un virage exceptionnel, et le roman a pris un angle un peu différent.

Maintenant que je vous ai dit le principal, voyez vous-même si le coeur vous dit de découvrir le reste. Il y a des moments du récit où je me suis dit que les faits manquaient de mesure, mais globalement, le livre m'a vraiment fait passer un bon moment, et j'ai aimé la cohérence générale. Cette auteure belge m'a étonnée par son intrépidité et je reviendrai vers elle.

C'est une journée qui a un air de vacances pour les enfants de l'école maternelle des Pinsons : visite d'une ferme pédagogique, pique-nique, concours de cabanes. Ce n'est qu'au moment de monter dans le car pour le retour qu'on s'aperçoit qu'Emma, une jolie fillette de 5 ans, manque à l'appel.
S'est-elle perdue en s'aventurant seule dans la forêt dans un moment d'inattention ? A-t-elle été enlevée par un prédateur pervers rôdant dans le secteur ?
Aussitôt, Mylène l'institutrice d'Emma, et deux de ses collègues partent à la recherche de la petite fille. Alertée, la police met aussi tout en oeuvre pour la retrouver avant que l'orage n'éclate. Et c'est avec un soulagement immense pour les parents, Camille et Patrick, que l'enfant est retrouvée saine et sauve au milieu des bois.
On s'aperçoit alors de l'absence de Mylène. Elle n'est pas revenue, les équipes de secours ne l'ont pas vue et son téléphone est silencieux. Mais Mylène est adulte, il n'y a pas vraiment d'urgence.
Barbara Abel nous entraîne alors dans une spirale infernale. Les rouages des cerveaux de ses personnages, notamment de Camille la maman d'Emma, sont mis à nu et carburent à plein régime. Les protagonistes sont tour à tour sympathiques ou odieux, manipulés ou machiavéliques. On ne sait plus où est le bien où est le mal ... quand même l'adorable petite fille de 5 ans nous fait douter.
Si je sais pas est le premier ouvrage de Barbara Abel que je lis, assurément ce ne sera pas le dernier. Je le recommande vivement à tous les amateurs de bons thrillers psychologiques.

Inattendu, incroyablement surprenant et diaboliquement efficace, tels sont les mots qui peuvent qualifier l'histoire, la fin, le style, en réalité le roman…
J'ai adoré cette histoire dans laquelle la femme a un rôle rare et originale, à la fois maitresse du roman mais maitresse imparfaite. Un régal.
Le style Abel est toujours aussi addictif en ce qui me concerne. Cette auteure sait absolument m'embrouiller par la magie des mots et il faut attendre la fin pour que le puzzle s'assemble. Tout ce qui faisait l'originalité de ce roman, la place de la femme, celle de l'homme, l'image de l'enfant innocent floutée par les désirs d'une auteure à mélanger les codes, les changer, tout se met en place. Puis Barbara Abel donne un dernier coup de pied dans son intrigue, redistribue les cartes, mélange les pièces pour ensuite les assembler dans le bon ordre cette fois-ci et créer un puzzle de toute beauté.
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Quel plaisir, ce roman, quelle claque!
Et c'est mon premier roman de Barbara Abel, mais certainement pas le dernier, car, selon les critiques qui ne sont pas toujours élogieuses, ce "je sais pas" est loin d'être le meilleur de l'auteure, alors ça me promet donc encore de très bons moments de lecture.
C'est l'euphorie à l'école des pinsons, c'est le jour de la sortie scolaire.
La façon dont est narrée la préparation du départ de l'école vaut à elle seule le détour. C'est gai et si bien écrit qu'on se croirai dans la cour de l'école entouré de toute la marmaille, joyeuse ou triste, gaie ou chiante, bref, les enfants.
Mais la journée va tourner court car Emma, très caractérielle disparaît, et Mylène, l'institutrice quelque peu dérangée, disparaît aussi....
Les personnages de ce roman sont bien décrits, nous vivons leur peurs et leurs angoisses comme si nous étions directement concernés.
Pas une seconde d'ennui, c'est prenant du début à la fin. Pour moi, un excellent roman qui forcément va en appeler d'autres dans ma liste des livres à lire.
Barbara, vous m'avez séduit.

J'avais entendu beaucoup de bons échos de Barbara Abel et ce roman figurait dans les coup de coeur de la bibliothèque. Je m'étais donc dit que je le le lirai un jour… J'ai sauté sur l'occasion quand il a été proposé pour la lecture commune Polar du mois de novembre.

En refermant ce thriller psychologique, je suis un peu perplexe. Cela n'engage que moi mais j'ai quelques difficultés à percevoir les grandes qualités que l'on prête à ce roman et à l'auteur.

J'ai trouvé, dans ce roman, beaucoup de clichés du genre (que je ne citerai pas ici pour ne pas poiler l'intrigue) qui rendent, à mon sens, le récit un peu bateau. La psychologie des personnages est assez « carrée », elle manque à mon sens de finesse et on peut facilement coller sur chacun d'eux une étiquette un peu cliché aussi.

C'est un roman qui se lit vite, c'est vrai. Mais on ne peut pas attribuer cette rapidité de lecture à un suspense véritablement insoutenable : je n'ai pas réellement été tenue en haleine, ni surprise par les rebondissements. L'auteur tente de dissimuler certains indices pour insinuer le doute mais, quand on a un peu l'habitude de lire des thrillers, on les repère et on les décode très vite et l'effet de surprise se dilue un peu, voire même beaucoup…

Si ce roman se lit vite, c'est surtout parce qu'il est d'une lecture aisée par un style simple et abordable.

Bien que je ne me sois pas vraiment ennuyée en lisant « Je sais pas », je n'ai pas non plus été complètement happée par l'intrigue. J'ai juste passé un moment de lecture détente mais sans réel coup de coeur. Je pense que, pour me faire une opinion un peu plus précise et définitive, il faudrait que je lise un autre ouvrage de Barbara Abel.

J'ai dévoré ce suspense en peu de temps. Je reste perturbée par cette lecture.


J'ai été captivée par les personnages. Aucun n'est machiavélique, aucun n'est angélique, au premier abord. Ce sont souvent les évènements qui dirigent leurs comportements. L'auteure nous montre qu'un enchaînement de faits, peut nous conduire à des actions qui ne correspondent pas à notre nature. Elle montre également qu'il est difficile de savoir qui peut faire du mal, car il arrive que ce soient les circonstances qui conditionnent les actes. Avec des portraits psychologiques très précis, Barbara Abel nous triture le cerveau et nous perturbe.


Souvent, je me suis demandé ce que j'aurais fait à la place des protagonistes. Plusieurs fois, l'auteure m'a mis face à un dilemme. Une décision pouvait protéger un des personnages, mais être dramatique pour un autre. J'ai eu l'impression de vouloir choisir entre les uns et les autres. Je vivais un questionnement moral dérangeant.


Le dénouement m'a glacée. Les drames que peut engendrer l'ignorance de certains faits créent un malaise.


Cependant, à la fin de cette lecture, je ressens une frustration... La suite sur mon blog.


http://www.valmyvoyoulit.com/archives/2018/08/26/36657579.html
Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..

A l'aube de faire ma 100ème critique (même si je n'aime pas ce terme là), pas l'envie de se louper et de tomber sur une taube indigeste, donc la question cruciale était de savoir quoi lire....bah, Je sais pas!!! Oui je sais, c'est facile mais tellement de circonstance que je ne pouvais pas ne pas la faire...😉
Plus rien à me mettre sous la dent provenant de mon auteur fétiche, il fallait quand même se rabattre sur une valeur sûre pour éviter toute déconvenue même si on ne peut jamais être sûr à 100%.
Le dernier né de Barbara Abel tombait sous le sens à mes yeux pour remplir pleinement ce rôle, et vous savez quoi? Il l'a fait.
Une mention toute particulière à la magnifique couverture de ce roman. Au delà de l'esthétique, je la trouve vraiment tres à propos et c'est l'une des plus artistique que je connaisse dans ce genre littéraire. On en viendrait presque à regretter que seule la tranche du roman soit visible une fois rangé bien à sa place.
Un contenant ne faisant pas le contenu, qu'en est-il de l'histoire? Et bien on peut dire l'auteur s'est surpassée et qu'elle s'est creusée les ménages pour le scenario de ce roman car il y en a à dire dessus : ça fuse dans tous les sens, c'est rythmé, c'est superbement écrit avec ce que je vais appeler "un jeu de miroir" qui fait que le lecteur est tellement balloté avec les différentes pistes suggérées qu'on capitule au bout d'un moment et qu'on se laisse bercer par la plume de Barbara pour nous dévoiler les rouages de son histoire.....enfin bercer, je ne suis pas sûr que ça soit le terme le plus approprié....😉
Pour les amateurs de cette plume si caractéristique, rassurez-vous, on la retrouve bien dans ce roman : une situation que tout à chacun peut malheureusement rencontrer dans sa vie, personne n'est à l'abri d'une telle situation au départ, et c'est ce qui fait qu'on se sent aussi impliqué dans ce qui se passe par la suite. On est pris à la gorge par cette première partie qui semble si concrète, si possible qu'il est difficile de ne pas en avoir les boyaux noués à sa lecture.
Amateur du genre, foncez sur cette petite perle, foncez-y les yeux fermés.

Bon, par contre, en regardant des infos la concernant sur la toile, je suis resté scotché sur le fait qu'elle écrive aussi des livres pour enfants......🤔 Meme pas en rêve, c'est des coups à les faire cauchemarder pendant les 17 années à venir ça!!!! Pôv gosses...😂

Camille, lassée de sa vie routinière et banale avec Patrick, modèle d'intransigeance et de droiture, tombe dans les bras d'Etienne, le séduisant père de l'institutrice de sa fille de 5 ans Emma.
Quand Emma disparaît lors d'une sortie scolaire en forêt, son institutrice Mylène part à sa recherche. Mais au bout de quelques heures d'angoisse, seule Emma réapparait saine et sauve. Où est donc passée Mylène ?
Derrière son visage d'ange, Emma cache-t-elle la vérité en se retranchant derrière l'innocence et l'impunité de son jeune âge dont elle semble être consciente ? Cherche-t-elle à se venger depuis qu'elle a surpris sa mère enlacée dans les bras d'un autre homme que son père?
Les questions se bousculent avec angoisse dans la tête de Camille qui voit sa passion avec Etienne pulvérisée par la lumière crue de la réalité : ils sont parents avant d'être amants. Partagée entre la crainte de la révélation de son adultère que sonnerait à coup sûr le glas de son mariage et la terrifiante perspective de laisser mourir Mylène, Camille commence sa descente aux enfers.
Mais jusqu'où peut-on aller pour protéger sa famille ?

C'est toujours avec grand plaisir que je retrouve l'excellente plume de Barbara Abel car « je sais » que l'auteure me fait vivre à chaque fois un thriller d'une intensité redoutable.
Dans « Je sais pas », le suspense monte crescendo et lève avec lui une tempête de sentiments et d'émotions. On plonge littéralement dans ce thriller psychologique angoissant qui ne laisse aucun répit jusqu'au final. Un pur régal !

Lors d'une sortie scolaire en forêt, la petite Emma Verdier, cinq ans, disparaît. Alors que les recherches s'organisent, Mylène Gilmont, son institutrice, part seule en forêt pour essayer de la retrouver. En fin de journée, la petite réapparaît, seule et mutique. Soulagés, Camille et Patrick Verdier récupèrent leur petite fille. Mais l'histoire est loin d'être finie, car l'institutrice de la petite Emma, Mylène n'est pas revenue, est demeure introuvable, leur cauchemar n'est pas terminé… Au fur et à mesure de l'enquête sur les protagonistes, les portraits psychologiques se dessinent, les personnalités s'exacerbent, le caractère de la petite fille se révèle et les « je sais pas » vont mettre tout le monde à cran.

Ce roman est un concentré de sentiments divers : mensonges, trahisons, culpabilités, vengeance et secrets. À partir de là, découvertes, surprises et tensions sont au rendez-vous avec des révélations sur les personnages au cours de la lecture.

Une fois de plus, c'est un excellent roman de Barbara Abel. Elle nous propose ici un thriller psychologique impliquant une enfant de 5 ans. C'est intéressant d'avoir créé une petite fille aussi étrange pour en faire le pivot de son histoire. Symbole de l'innocence. L'image de l'enfant reflète la naïveté, la spontanéité, sans aucune arrière-pensée. Mais Emma ne rentre pas tout à fait dans cette catégorie. Elle a beau avoir que 5 ans, la petite fille Emma est une vraie peste ! Quelle petite fille méchante et calculatrice ! Impossible d'éprouver de l'empathie pour elle.

J'ai lu plusieurs romans de l'auteure et je suis toujours étonnée par sa faculté de transformer une histoire et un quotidien banal en une succession de drames terribles, à en faire une situation angoissante et noire dans laquelle on ne sait jamais où l'horreur va s'arrêter. En effet, « Je sais pas » ne déroge pas à la règle.

J'ai beaucoup apprécié les similitudes de caractères établies entre la petite Emma et Mylène, son institutrice, très habilement amenées dans un but bien précis qu'on découvre à la fin.

En bref, j'ai passé un très bon moment de lecture, « Je sais pas » est un thriller psychologique captivant qui se lit d'une traite. L'écriture est rythmée et rapide, le suspense est maintenu jusqu'à la toute fin du récit. J'ai été tellement prise par l'histoire que je n'ai pas vu le temps passer. Je ne peux que vous conseiller de le lire.

Il y a des auteurs qui deviennent vite vos chouchous. Voilà, je le dis Barbara est ma première auteur féminine préférée ! Depuis le début de l'année 2016, c'est mon 5ème livre lu d'elle. Et sur les cinq, trois sont devenus des coups de coeur que j'ai envie de défendre et de conseiller ! Celui-ci en fait partie !

J'ai eu la chance d'avoir dans les mains son dernier roman avant l'heure! En plus cerise sur le gâteau, Mélie et moi avons pu le lire en même temps. C'était super de pouvoir débriefer sur ce livre ! Voici sa chronique ici

Il y a deux forces dans les livres de madame Abel, d'abord, ses personnages. Elle les peaufine en finesse et réalisme. Leur psychologie est soignée. Ensuite, ce sont ses histoires, comment prendre une situation quelconque et en faire une situation dramatique où des vies se jouent et des destins sont bouleversés !

Imaginez, votre fille part en sortie scolaire. Jusque-là tout va bien, bon nombre de parents ont vécu cela. Mais, attendez ! Imaginez aussi que l'école vous appelle pour vous informer que votre fille a été perdue. Oui ! Vous voyez !

LA situation cauchemardesque ! Voilà, le tableau que nous peint maître Abel spécialiste des vies ordinaires qui basculent dans l'enfer.

Pour ce qui est de l'histoire, je ne souhaite pas vous en dire plus. Et je vous conseille de ne pas lire les résumés sur les sites marchands car ils en dévoilent beaucoup trop !!!!

Par contre, je vais vous parler des personnages.

Dès le début du livre, nous découvrons Camille en galante compagnie. Cette mère de famille s'ennuie entre son boulot et sa vie familiale.

Autre personnage central, Mylène, l'institutrice de cette classe de maternelle. Pauvre jeune femme qui va subir les circonstances de la disparition d'Emma.

Emma, la plus jeune figure féminine, du haut de ses 5 ans, ne vous fiez pas à cette jolie frimousse blonde. Car Barbara Abel a créé un personnage que j'ai peu vu dans un livre. Il fallait oser. Je n'ai pas lu les livres de Stephen King (juste les adaptations ciné) mais je pense qu'Emma y aurait sa place.

La relation parent/enfant est très présente dans les livres de l'auteur. Dans celui-ci, elle a mis un cran au-dessus, elle pousse les situations à leur paroxysme.

Le dénouement est à l'image du livre, bien maîtrisé. L'auteur sait où elle va et cela depuis le début.

Ce dernier petit né est un bon cru, un régal. Il va faire parler de lui. Bientôt tout le monde voudra savoir.

Moi, je sais et vous, c'est pour quand ?
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