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EAN : SIE102602_266
(30/11/-1)
3.89/5   33 notes
Résumé :
Rose, orpheline de père et mère, est pâle et chétive. Quel dommage qu'une si affectueuse petite fille soit condamnée à vivre de potions et de pilules, à se morfondre seule, vêtue de noir, dans une grande maison triste.
Condamnée ?
L'oncle Alec voit la situation d'un autre oeil. « Ce qu'il faut à Rosé, pense-t-il, c'est une chambré claire, dés robes pimpantes, le soleil, le grand air et du mouvement. Elle a justement sept cousins qui sont tout aussi à ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Une bon livre d'apprentissage! Une douce lecture assurée en compagnie de la délicate petite Rose ! On quitte les quatre filles merveilleuses de Mr. March pour Rose, une petite fille adorable, modèle, une orpheline, frappée d'une forte angoisse après la mort de son père mais qui va sourire à la vie grâce à ses six tantes et ses sept cousins (c'est avec eux qu'elle va apprendre à jouer avec les garçons, ce que au départ la répugnait car les garçons sont violents et n'ont pas de créativité dans les amusements), et beaucoup plus grâce à son oncle Alec, docteur de profession est un bon précepteur, et aussi à Phoebe , une petite fille recueillie qui chante comme un oiseau et qui ne se plaint pas de sa condition...les deux ont soif d'apprendre, si bien que tout le long des chapitres c'est une leçon de vie...
On ne s'ennuie pas dans ce roman, bien que ça soit un classique, ce livre nous rappelle par moment certaines attitudes des enfants d'aujourd'hui.
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Eight Cousins
Traduction : P. J. Stahl

Assez curieusement, "Les Quatre Filles du Dr March" ne m'ont jamais intéressée même si j'ai vraiment apprécié le film de George Cukor où Katherine Hepburn tenait le rôle de Jo. En revanche, l'un de mes romans favoris, dans mon enfance, fut "Rose et le Clan des Campbell" que l'on connaît aussi en français sous le titre "Rose et ses sept cousins."

L'héroïne, la petite Rose Campbell, vient de perdre son père - elle était déjà orpheline de mère. La voilà condamnée - elle le vit ainsi - à passer le restant de ses jours chez deux des soeurs de son père, tante Patience et tante Prudence (en anglais, tante Paix et tante Abondance). On comprendra que, entre la mort de son père et cette triste perspective, sa santé n'en subisse le contrecoup d'une dépression qui la fait pleurer et larmoyer comme une Madeleine.

Un jour de pluie, qu'elle est donc fort occupée à songer à son malheur, le chant d'un oiseau l'attire à l'office où elle fait la connaissance de Phoebe, une fillette de son âge qui, elle aussi, est orpheline et domestique chez les deux tantes, sous la férule de la gendarmesque Debbie. Celle-ci survient justement pour expédier "Melle Rose" à la salle-à-manger où "on la demande." Très étonnée (elle ne connaît personne à Boston) et même inquiète, Rose obtempère à cette invitation revêche et s'aperçoit avec horreur - car elle déteste les garçons, elle vient juste de le confier à Phoebe - que le Destin l'a pourvue de sept cousins, tous de sexe mâle et fils des autres soeurs de son père.

Bien entendu, Rose finira par s'habituer à ce cousinage imprévu. Elle deviendra l'amie de tous et, bien plus tard, épousera même le plus intellectuel de ses cousins, Mac, qu'elle soignera avec dévouement dans ce roman lorsqu'il manquera perdre la vue.

C'est un roman délicieux, entraînant, sans rien de gnangnan, sans non plus un seul prêchi-prêcha en faveur de telle religion ou de telle autre, où l'on est étonné de trouver des principes d'éducation - ceux de l'oncle Alec, tuteur de Rose et autre personnage-clef du livre - on ne peut plus modernes et où les caractères de tous les protagonistes sont dépeints avec une rare finesse, qu'il s'agisse de celui des tantes de Rose (ne ratez pas la tante Myra, hypocondre finie) ou de celui de ses cousins. le tout largement saupoudré d'humour, ce qui continue à en rendre la lecture extrêmement plaisante. ;o)
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Un petit livre que j'ai lu et relu tant de fois...

Une histoire qui a le parfum de l'enfance, mais pourtant qui ne laisse pas de nous toucher aussi plus âgé.

On lui envierait à Rose, ses cousin innombrables avec chacun leur caractère, son existence qui devient joyeuse tandis que les pousses de la vie prennent racine dans les cendres du deuil.

Et si le côté moraliste se fait sentir, il n'est pas trop pesant, et n'empêche pas les délices de la lecture.
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A la mort de son père, Rose Campbell, 12 ans, s'est retrouvée orpheline. Elle est confiée à la tutelle d'une famille qu'elle connaît peu : un oncle, six tantes, sept cousins. Rose est une petite fille chétive, maladive et craintive. Son oncle Alec, médecin de profession, va appliquer sur elle ses principes concernant l'éducation des filles : activités de plein air (natation, équitation, patin à glace...), nourriture saine (lait frais tiré de la vache, porridge...), enseignement des arts ménagers (cuisine, couture, ménage) et de quelques fondamentaux (lire, écrire, compter). Ajoutons à cela la compagnie roborative des sept cousins, l'amitié pour une jeune domestique qui lui permet d'exercer son bon coeur et Rose devient une jeune femme accomplie.

Le cadre est celui de la bonne société de Nouvelle Angleterre à la fin du 19° siècle. La famille Campbell s'est enrichie par le commerce international, notamment avec la Chine. Les hommes, l'oncle Alec, les pères des cousins, sont de grands voyageurs, souvent absents.

En vacances chez ma mère je retrouve ce roman qui fut un de ses livres de jeunesse. Je sais que je l'ai lu moi-même autrefois mais je n'en garde aucun souvenir. Et je comprends pourquoi : ces enfants et jeunes gens sont tellement édifiants de bonté et d'attention aux autres que le résultat est un peu ennuyeux malgré les nombreuses activités de la petite bande. En tant que fille Rose est chargée de montrer l'exemple aux garçons pour les pousser à s'améliorer. Elle y parvient sans trop de peine vu le matériau de qualité que lui a fourni l'auteure.

Ce qui m'intéresse le plus c'est ce que j'apprends sur P. J. Stahl en faisant une recherche sur celui qui apparaît à la couverture de mon édition comme le co-auteur de Louisa May Alcott (auteure aussi des Quatre filles du dr March). de son vrai nom Pierre-Jules Hetzel, plus connu comme éditeur de Jules Verne, il est en fait le traducteur de ce roman paru en 1885. Alors pourquoi se faire passer pour un auteur ? J'ai supposé que la traduction avait parfois été une adaptation, comme pour ce passage :

"Il serait trop long d'énumérer tous les cadeaux contenus dans ces bas qui, en Amérique, s'ajoutent aux souliers que les enfants de notre pays mettent dans la cheminée, la veille de Noël".

Il faudrait lire la VO pour savoir à quel point elle a été transformée, l'oeuvre n'ayant, semble-t-il, pas connu d'autre traduction.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Voilà un gentil mignon roman pour petites filles bien sages, où il n'arrive que des bonheurs à la charmante Rose au grand coeur ...
Mais comment n'aurait-on pas le bon goût d'être parfaite quand on vit dans un beau château, que l'on est adulée de son oncle tant chéri, que les tantes se font concurrence pour exaucer chacun de vos désirs et que tous vos cousins sont à vos pieds ..
Pour un peu on la prendrait en grippe la douce et fragile enfant mais on ne sait comment elle parvient malgré tant de perfections à vous retourner in extrémis et à vous convaincre de faire partie de ses groupies ...
A lire un jour noir où on désespère de tout .. remède garanti !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La pauvre petite Rose Campbell s’était réfugiée un jour dans le grand salon de ses tantes, afin de rêver à ses chagrins, sans crainte d’être dérangée par personne. Elle éprouvait une sorte de joie amère à pleurer, et, sachant par expérience que ses larmes n’allaient pas tarder à couler, elle tenait déjà son mou-choir à la main pour les essuyer. Son petit corps frêle et maladif était comme perdu dans les profondeurs d’un vaste fauteuil ; ses grands yeux bleus, légèrement cernés, regardaient sans les voir les objets qui l’entouraient, et sa figure pâle avait une expression douloureuse au-dessus de son âge. Il faut avouer que, si Rose souhaitait la tristesse, elle ne pouvait choisir une retraite plus convenable. Ce grand salon sombre et froid, avec ses rideaux baissés, ses lourdes tentures, son mobilier antique et sa galerie de vieux portraits de famille, était un endroit propice aux tristes rêveries. Son aspect seul engendrait la mélancolie, et la pluie qui fouettait sans relâche les fenêtres semblait dire à la petite affligée : « Pleurez ! pleurez ! Je pleure avec vous ! »

...
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--Le sage n'a t-il pas dit ? : " Il est indispensable d'agir selon sa conscience, mais il n'est pas indispensable d'être heureux."

--Alors, reprit Rose après un moment de silence, un véritable sacrifice est une action qu'on fait à son détriment pour une personne que l'on aime mieux que soi même ? Autrement dit, le dévouement consiste à préférer le bonheur des autres au sien propre ?

-- C'est cela même.

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« Vraiment, ma tante, lui dit celle-ci, je trouve que je ne devrais pas avoir tant de belles choses pour moi toute seule. Si j’en donnais une partie à Phoebé, pensez-vous que cela fâcherait l’oncle Alec ?
— Je ne crois pas ; mais Phoebé préférerait peut-être des choses plus utiles. Si vous lui donniez une de vos anciennes robes arrangée à sa taille, cela lui ferait sans doute plus de plaisir.
— Elle est trop fière pour accepter des vieilleries, s’écria Rose ; si je lui donne jamais des robes, ce seront des robes neuves !
— Puisqu’elle est si fière elle n’acceptera pas plus les unes que les autres, objecta tante Patience.
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