Ogres, tome 3 : Le crépuscule des Nécrates

Sympathique histoire, très blockbuster dans son style, qui joue dans un cadre très classique de fantasy. Disons que ça ne vole pas plus haut que ça mais que ça ne descend jamais dans les abysses non plus.

L'histoire est intéressante, pourvue de quelques rebondissements sympathiques et d'une trame qui se déroule jusqu'à un final attendu mais efficace. Il y a de l'action, de l'humour, des jeux de mots sympathiques, quelques passages qui m'ont bien amusés, un zeste d'érotisme parce qu'on reste chez Soleil, et puis l'ensemble se tient. Je ne dirais pas que c'est formidable mais ce n'est clairement pas honteux. On passe un bon moment dans l'histoire, on en sort amusé et divertit, mais sans aucun réel plus. Je pense que ce n'est pas le genre d'histoire qui attends autre chose que ce pur moment de divertissement.

Le dessin est sympathique et je reconnais une certaine patte au dessinateur. Il s'est fait efficace dans la narration, mais j'ai parfois eu l'impression qu'il s'est limité à un gaufrier traditionnel qui ne permets pas de réellement laisser libre cours à son inventivité.
En somme, une bonne série de divertissement, pas recommandée mais qui saura divertir son public.

Aramis est toujours prisonnier, mais de son côté, Hémacyte se découvre un bien étrange pouvoir sur les ronces. Ce pouvoir se révélera le début de la fin pour les Nécrates. Une série dont j'avais apprécié le premier tome mais qui au final ne ma laissera pas un souvenir impérissable.

Le crépuscule des Nécrates ou comment une BD qui ne m'emballais pas plus que ça, me laisse triste après la dernière page tournée.

J'avais fini par m'attacher à Maxillien et Hémacyte, ainsi qu'à sa jeune soeur, qui m'a fait trembler dans ce tome. Aussi, c'est avec regret que je me suis aperçu que ce troisième tome, signait la fin de la saga.

Mais il finit en beauté. C'est incontestablement le tome que je préfère. Déjà par sa couverture, qui donne cette fois, vraiment envie. Bien entendu toujours et encore par la qualité, des dessins. (et le choix des couleurs, c'est vrai qu'on oublie souvent de le préciser).

Les calembours sont toujours là, et l'action ne manque pas. Il y a même des clins d'oeil pour ne pas dire des clichés.

Non franchement, c'est un tome qui clôture en beauté, cette trilogie. Qui se révèle être bien plus passionnante, qu'elle ne le laisse présager.

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