Nous suivons un petit groupe d'immortels depuis l'Antiquité grecque jusqu'à un futur où tout le monde bénéficie de l'immortalité. C'est une succession d'arrêts sur image à différentes époques, en différents lieux pour voir ce que deviennent les uns et les autres, comment certains se rencontrent, comment ils cachent leur don et comment ils le supportent (pas toujours bien), comment ils réagissent lorsque celui-ci devient commun et les sociétés évoluent alors dans un sens qui les surprend.
On a donc deux grandes parties : une axée sur le passé, où l'enjeu est de dissimuler l'immortalité, une autre axée sur le futur où l'immortalité généralisée induit des évolutions de civilisation - et fait des anciens immortels des inadaptés sociaux.
Tout au long du roman court le thème de la nécessité de trouver un sens à la vie et la difficulté de le faire quand tous les choses habituellement jugées importantes (famille, carrière, etc.) sont si éphémères par rapport aux millénaires à vivre.
J'ai beaucoup apprécié les chapitres sur le passé, extrêmement bien rendus comme à l'accoutumé chez Anderson, moins ceux consacrés à l'avenir mais c'est une affaire de goût personnel.
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May he go forth in the sunrise boat,
May he come to port in the sunset boat,
May he go among the imperishable stars,
May he journey in the Boat of a Million Years.
The Book of Going Forth by Daylight
(Theban recension, ca. 18th Dynasty)
http://www.librairiedialogues.fr/
Annaïs de la librairie Dialogues nous propose ses coups de c?ur du rayon Science-Fiction : Tau zero de Poul Anderson (Pocket), Omale de Laurent Genefort (Folio SF) et Le vivant de Anna Starobinets (Mirobole).
Réalisation : Ronan Loup.
Questions posées par : Marion le Goascoz.