Je sors un peu déçue de la lecture de ce deuxième tome.
Si le premier était une totale réussite mêlant intelligemment les genres, cette suite est un cran en dessous.
Les réponses sont là mais ne sont pas à la hauteur de ce que le premier tome laissait présager.
L'histoire est néanmoins bonne et j'ai tout de même passé un bon moment mais je pense que j'en attendais plus, j'en attendais mieux.
Le dessin est toujours impeccable.
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Suite et fin de ce diptyque. Après une mise en place lente et surprenante et une fin de premier tome renversante, ce deuxième volet donne une nouvelle tournure, plus sombre, à ce polar science-fiction, ambiance seventies, aux considérations écologiques.
L'enquête policière vire ici vers un thriller plus violent, où notre gros flic taciturne passe du rôle de Colombo à celui de Robinson Crusoé. Isolé sur la planète Biotope, Toussaint va tenter de survivre au milieu d'écologistes intégristes et d'une planète vouée au désastre. Des perspectives bien sombres, une race humaine qui fout le bordel sur une planète déserte et un flic qui reste d'un stoïcisme surprenant au milieu de ce chaos pré-apocalyptique.
Le dessin de Brüno paraît encore plus décalé que lors du premier volet avec des personnages tout en rondeur et un côté seventies qui contraste avec la noirceur du récit, tout en lui insufflant un côté humoristique bien sympathique.
Excellent diptyque !
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Des scientifiques (qui sont logiquement les hommes les plus évolués et intelligents) font preuve d'un cynisme total.
L'humanité est bien mal représentée avec ces scientifiques qui prennent une décision radicale, qui en plus se font la guerre... et tout ça pour une planète qu'ils pensent sauver...
C'est assez déconcertant et avec une fin plutôt funeste.
Je ne sais pas trop quoi penser de ce récit mais l'objectif de l'auteur est sûrement de montrer l'humanité dans son paradoxe entre sauvegarde et exploitation. Une vision très négative de l'humanité mais peut-être pas si éloignée de la réalité... malheureusement.
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- T'es une mauvaise flic, Eunice... d'abord parce que tu as essayé de tuer ton chef, ensuite parce que tu n'y es même pas parvenue....
- Vous faites la gueule, commissaire?
- Me faites pas chier, Trois-Rivières.
- Vous pouvez m'appeler Marion.
- Me faites pas chier, Marion.
- ça été une rupture sanglante mais désormais, nous allons vivre autrement, nous sommes une nouvelle humanité.
Ben tiens... une utopie pacifiste où l’on garde ses armes quand même, hein ?