Ce court récit autobiographique annonce et éclaire les thèmes chers à
Metin Arditi qu'il développera dans son oeuvre romanesque : la relation très forte au père, emprunte d'admiration et de culpabilité, les souvenirs émus et tendres d'une mère aimante et dévouée, le rapport à l'art, ici
Van Gogh, ailleurs la Renaissance florentine (
L'imprévisible) ou la République de Venise (
Le Turquetto), le déracinement et l'errance, le paradis perdu de l'enfance qu'une vie d'adulte ne suffit pas à recréer.
Un texte sur la solitude, l'amour, le don de soi avec toujours beaucoup de tendresse, de bienveillance et d'humanité pour ses "frères humains".