Le slalom du bonheur

Je remercie Babelio et les éditions Ocrée pour l'envoi de ce livre, reçu grâce à l'opération Masse Critique !

Je ne sais pas vraiment par où commencer cette critique, parce que ce fut une très très grosse déception. le résumé m'avait énormément attirée lors de la Masse Critique, mais au final j'ai été vraiment déçue.
Je m'excuse d'avance parce qu'il risque d'y avoir dans mon avis que du négatif (en plus d'être assez long ) et je ne pense pas que ce soit toujours très agréable de lire ça.

Premièrement, (désolé, je me sens horrible avec l'auteur de dire ça) , j'ai trouvé l'écriture extrêmement plate. Je m'attendais à lire un livre triste, touchant, mais non, j'avais l'impression qu'aucune émotion n'était transmise (et pourtant ,en soit, ce n'est pas joyeux-joyeux). Un peu comme si on avait juste écrit des phrases normalement, en espérant qu'ensuite l'ambiance se poserait toute seule (mais à mon avis ça ne marche pas comme ça).

Ensuite, j'ai trouvé l'histoire très peu crédible. Je ne dis pas ça au sens où ça pourrait être vrai, mais plutôt au sens où ça en devient presque ridicule.
Sérieusement, le personnage principal se fait maltraiter pendant toute son enfance par ses parents, il ne reçoit aucun amour d'eux, et pourtant il les aime de tout son coeur ?? Bon encore à 5 ans, ça pourrait passer, mais jusqu'à ses 17 ans ? ( jusqu'à la fin du livre quoi ). Bon, peut-être que c'est possible, mais là ça ressemblait plus à du grand n'importe quoi.

Pour ce qui est des personnages, je les ai trouvés sans profondeurs. Surtout Dominique (qui est donc le perso principal). Parce qu'il était littéralement "la personne la plus parfaite au monde". Mais au final c'est un peu le cas pour tous les personnages. Soit ils n'ont que des défauts, soit ils en ont zéro. Autant dire que je ne me suis pas attachée à eux.

J'aimais relativement bien le début de l'histoire (et encore...), mais j'ai l'impression que c'est allé de pire en pire.

- ATTENTION RISQUE DE SPOIL À PARTIR D'ICI -

Il y a d'abord eu la mort d'un certain personnage secondaire, et je n'ai jamais lu une mort aussi dénuée de tristesse ou de n'importe qu'elle autre émotion. C'est pas que je veux être méchante avec l'auteur, mais c'est ce que j'ai ressenti (ou justement, pas ressenti). Et j'avais l'impression que c'était aussi le cas de Dominique (bon, il est précisé plus tard qu'il est ravagé de tristesse par sa mort...).
Après ça, il atterrit dans un pensionnat où il n'est apprécié de personne. Il décide donc d'aller vivre dans la rue.
...
Sérieusement, c'est quoi le meilleur choix entre : rester dans un pensionnat avec un surnom un peu nul, des profs exigeants avec toi, mais où tu as un toit pour dormir ; ou ; la rue où tu risques de mourir de faim ? (surtout à 16 ans). Apparemment, lui a fait rapidement son choix.

Et la fin, je suis désolée, mais le "dénouement inattendu" annoncé dans le résumé, j'ai envie de dire que c'est un désastre. C'est totalement sorti de nulle part et ça n'a aucun sens.

Bon, je crois qu'il est clair que c'est un livre que je n'ai pas apprécié du tout, et que je ne conseillerais donc pas.

Je vous parle d'un abandon avec le slalom du bonheur de Ludovic Ardoise. Si je suis capable de reconnaître des qualités au récit, j'ai été incapable de poursuivre ma lecture tant le roman me demandait de l'énergie et de lutter contre les atrocités qui y sont décrites. En effet le roman parle de maltraitance enfantile, que ce soit à la maison ou à l'école et que ce soit physique ou psychologique. Ce sont des thèmes qui me touchent et que j'ai toujours du mal à lire mais au vue du résumé j'avais espéré un roman moins sombre et une plume peut être plus poétique et moins réaliste afin de facilité la lecture de ces thématiques particulièrement dure. C'est donc une erreur de casting de ma part et ça n'enlève rien au récit, que je ne peux pas juger puisque j'ai rapidement abandonné ma lecture afin d'éviter une nouvelle panne de lecture alors que je recommence tout juste à réussir à me remettre de la dernière.

C'est donc une erreur de casting de ma part et ça n'enlève rien au récit, que je ne peux pas juger puisque j'ai rapidement abandonné ma lecture afin d'éviter une nouvelle panne de lecture alors que je recommence tout juste à réussir à me remettre de la dernière.

Ce roman est écrit à la première personne ce qui nous permet de nous mettre plus facilement dans la peau du personnage principal.
Dominique nous raconte son parcours de vie semé d'embuches.
Mal-aimé et maltraité par ses parents depuis son enfance, il doit subir sans jamais comprendre pourquoi.
Il sera placé en familles d'accueil et dans un orphelinat dont il s'enfuira suite à de nouvelles maltraitances.
Le jeune homme est alors livré à lui-même, dans la rue, et vit de petits boulots tout en étant toujours sur ses gardes de peur de se faire arrêter.
La fin de ce livre est inattendue aussi surprenante qu' invraisemblable.
L'auteur évoque les maltraitances, souffrances que peuvent subir certains enfants, adolescents dans leur famille ou structures d'accueil mais nous montre aussi que tout n'est pas perdu et que l'on peut s'en sortir. Il aborde les différentes relations humaines, le pardon....
Dans le malheur nous pouvons quand même, parfois, trouver un peu de bonheur, auprès de personnes bienveillantes, même s'il est de courte durée.
Un roman captivant que j'ai adoré et que je recommande.
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