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4,1

sur 1001 notes
Étrange sensation que de finir aujourd'hui un livre commencé il y a plus d'un an.... pavé monumental de Paul Auster, 4321 retrace la jeunesse d'un Archie Ferguson très inspiré de l'auteur mais aussi de 3 de ses doubles qui auraient pu exister selon les circonstances. On suit ainsi par intermittence chacun de ses héros, on se perd parfois entre les amis et les trajectoires de vie (Surtout quand on reprend la lecture après une pause de plusieurs mois ^^), mais il reste les fondamentaux: New-York, les études, la classe moyenne juive américaine parcourue de long en large et l'amour de la littérature qui seront toujours présents au fil des aventures parallèles de ces quatre Archie Ferguson.
Il y a surtout le talent de Paul Auster pour raconter des histoires, trouver l'angle et la rencontre qui rendent le banal digne d'intérêt. Et quand on termine la lecture , on peut toujours se demander si celui qui vient de refermer le livre est le même que celui qui l'avait ouvert il y a douze mois.
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Il est des livres dont on se dit qu'ils auraient manqué au monde s'ils n'avaient pas existé. Et d'autres dont on se dit que leur absence n'aurait causé nul dommage. 4321 fait partie de ces derniers. Des livres facultatifs.

On suppose donc que c'est pour des raisons purement alimentaires qu'Auster a écrit les 1200 pages de ce récit, dont le lecteur ne gardera rien qu'une vague écume un peu écoeurante. On se dit que l'auteur, après l'avoir achevé, a dû se sentir dans le même état d'esprit que le personnage central de son récit à la p. 799 : "Ferguson s'assit sur le lit ... et tout à coup [il eut] une sorte de haut-le-coeur ... Il n'avait jamais rien éprouvé de pire. Jamais connu une telle honte ... Puis, toujours nu, il ... sortit sur le balcon et lança la liasse de billets dans la nuit froide de janvier".

Alors oui, c'est malin et habilement ficelé, cette quadruple auto-biographie imaginaire de quatre Ferguson potentiels. Mais derrière la virtuosité il n'y a que du vide. le livre n'est qu'un long, très long, bavardage. Auster écrit bien et surtout facilement, mais il ne suffit pas de faire des phrases d'une page et demie pour être Proust. Auster est certainement un type cultivé, mais énumérer à longueur de récit des dizaines de titres de livres sans réussir à en dire le moindre mot original ne justifie pas le temps qu'il a passé à l'écrire, ni encore moins le temps que le lecteur passe à la lire. le dénommé Ferguson, dont on suppose qu'il est un double de l'auteur même s'il est raconté en quadruple exemplaire, est un gars très ordinaire, sans épaisseur ni profondeur, et globalement sans intérêt, et tout ceux qui l'entourent, tout ce qui lui arrive, tout ce qui arrive autour de lui, est ou devient pareillement insignifiant.

Au total, un indéniable savoir-faire, et probablement beaucoup de travail, pour mettre en place un habillage habile et chatoyant qui ne réussit pas à masquer la vacuité du propos. On ne retiendra finalement de ce livre qu'une seule chose : l'amusante genèse imaginaire du nom d'Ichabod Ferguson, le grand père du personnage central, ainsi baptisé par une improbable déformation de la réponse en yiddish qu'il fit à l'officier de l'immigration qui, à son arrivée à Ellis Island, lui demandait son nom : "Ikh hob fargessen" C'est drôle, mais c'est un peu juste pour justifier un livre, surtout de 1200 pages.
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Si j'étais née à un autre endroit…
Si mes parents avaient eu une autre situation financière…
Si j'avais rencontré d'autres personnes…
Si j'avais fait d'autres études…
Si j'avais épousé quelqu'un d'autre…
Si je n'avais pas eu d'enfants…
Je ne serais assurément pas ce que je suis. Mais ça, on ne le saura jamais !

Qui ne s'est jamais posé ces questions ?
Paul Auster l'a fait, lui aussi, et l'a mis en pratique dans son énorme roman de plus de 1200 pages en édition de poche.
Il a imaginé 4 Archie Ferguson, avec la même famille, mais habitant chaque fois dans un endroit différent, rencontrant des personnes différentes, ayant une enfance différente, une adolescence différente, un début d'âge adulte différent. Il en fait mourir 3, pour n'en rester plus qu'un. 4,3,2,1.
Certaines personnes sont récurrentes, mais agissent différemment.

Beaucoup de thèmes sont présents : la famille, les relations parents-enfants, l'amitié/ l'amour, le sexe, l'homosexualité/ l'université, les études supérieures/ la littérature, le cinéma, le monde de l'édition, le journalisme/ la politique américaine, Kennedy, Nixon, la guerre du Vietnam, les révoltes estudiantines, le Black Power, le racisme/ l'argent, le capitalisme/ le sport, notamment le baseball et le basket/ les influences positives et négatives sur l'individu … et j'en oublie certainement.
Et toujours cette idée : le destin nous manipule, mais nos choix nous façonnent.

Un roman touffu, foisonnant, inépuisable, encyclopédique.
Un style quasi irrespirable, à cause de phrases interminables.
Bref, si l'idée au départ m'a plu énormément, j'ai dû tenir le coup pour terminer cette histoire, ou plutôt ces histoires. Déjà j'ai dû prendre des notes pour m'aider à me repérer, et cela m'a plu moyennement.
Et puis même si toutes les idées lancées et creusées par Paul Auster sont très intéressantes, instructives et sont le point de départ à des réflexions, je les ai trouvées moins originales que celles de ses romans précédents.
N'ayons pas peur des mots : je m'attendais à beaucoup mieux. Beaucoup plus surprenant. Beaucoup plus politiquement incorrect. Beaucoup plus fou.

Mais je ne voudrais pas vous empêcher de lire cette somme de la vie américaine sur 2 décennies (de 1947 à 1970 à peu près).
Alors …4, 3, 2, 1 : partez !
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Jamais je n'avais fait aussi long pour finir un bouquin. Déroutant. le mot est faible pour décrire le roman de Paul Auster. J'ai eu énormément de peine à entrer dans le contexte d'une Amérique pourtant bourrées de rebondissements et entrain d'écrire son Histoire. le personnage, enfin les personnages sont intéressants et possèdent une multitude de facettes qu'on apprend, petit à petit à connaître et à apprivoiser. Mais c'est long... Trop long.
Les descriptions, les détails parfois inutiles, les moments ou l'on arrive à plonger et dans lesquels on décroche le chapitre suivant. C'est extrêmement difficile à garder le fil, et même si la fin est très bien ficelée, j'ai du mal, 4 mois après, à m'en rappeler.
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Je commence l'année (et termine la précédente) par la lecture d'un sacré pavé, 4 3 2 1 de Paul Auster.
Cela faisait plus de trois ans qu'il dormait dans ma PAL, je repoussais toujours un peu le moment au vu de son format. Et puis je l'ai reçu en "poche" pour Noël alors j'ai mis de côté le reste de ma liste pour y consacrer un peu de temps.

Quel roman et quel travail de littérature ! A travers quatre versions différentes de la vie d'un jeune homme né en 1947, l'auteur nous offre une immense fresque de l'Amérique des années 60.

C'est l'histoire, les histoires d'une vie. Tout simplement. L' histoire d'Archie Ferguson, une sorte de double de l'auteur sur certains points, avec pour toile de fond la guerre froide, les émeutes raciales et tant d'autres sujets qui font le quotidien d'une époque.

Sur le fond, je n'ai donc pas grand chose à ajouter. Sur le forme, je ne peux que souligner l'originalité. Mais...

A priori, cela paraît simple. Il y a 4 versions. En fonction d'événements ou de choix, la vie d' Archie ne prend pas la même direction. Certains protagonistes se retrouvent dans les quatre versions, d'autres pas.
Le premier chapitre est tour à tour écrit en version 1, puis 2, 3 et 4. Et ce schéma est reproduit pour tous les autres chapitres.

Bien sûr que d'un point de vue "organisation", c'est très simple...sauf que je me suis vite rendu compte que j'allais "m'emmeler les crayons" pour dire les choses telles qu'elles sont...Allais-je me souvenir que tel et tel point concerne bien telle version ? La relation homosexuelle, version 2 ? le divorce ou le veuvage dans la version 4 ? le journalisme ou l'écriture de poèmes pour la version 3 ? etc, etc
Sans doute que certains lecteurs attentifs ne seront pas génés mais force m'a été de constater que ma mémoire allait me donner du fil à retordre...je suis un peu honteuse mais tant pis...
Alors j'ai eu recours à quelque chose que je n'avais encore jamais fait, j'ai pris quelques notes !!
Pour chaque chapitre, j' inscrivais un mot, une idée, un lieu, n'importe quoi pour me permettre, d'un seul coup d'oeil, de re-situer le contexte à chaque changement de version. Et chaque fois j'enrichissais mes 4 notes.

Vous allez dire, c'est un peu scolaire, je l'avoue. Je n'aimerais pas que cela se reproduise trop souvent, mais c'est le moyen que j'ai trouvé pour ne pas mélanger les quatre destins et cela m'a permis d'apprécier cet ambitieux et passionnant roman.
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Je ne connaissais pas cet auteur et ce n'est certainement pas cet ouvrage qui m'a donné le goût d explorer son oeuvre. J'ai tout de même persévéré jusqu'à la moitié, pleine d espoir...Je ne comprends pas...toutes ces critiques élogieuses...Outre le fait d être étourdie par l aller-retour entre les tranches d âges, il y a encore et toujours ces passages sexuels. du plaisir par procuration ? Lorsqu'il s agit d un livre d' érotisme, c'est normal mais ici il s' agit d un roman truffé de scènes de sexe. Si au moins l histoire était captivante...Désolé, je n en peut plus.
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Je ne m'imaginais pas dévorer aussi rapidement ce livre de plus de 1000 pages! Très compliqué de résumer ce roman. On suit Ferguson, notre héros, dans 4 destins différents. Chaque destin comporte des similitudes avec des variantes.
Les personnages qui entourent Ferguson lui permettent d'avancer dans des parcours différents
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Quel livre ! le libraire qui me l'a recommandé puis vendu m'avait demandé avec un petit sourire : "Vous n'êtes pas sujet aux migraines ? Alors, 4321... 0 et bon voyage!" Rétrospectivement, j'adhère à son humour. C'est une oeuvre unique, que je pensais définitive pour Paul Auster, écrivain prolifique que je suis depuis longtemps, et qui, semble-t-il, s'en est relevé et s'est remis à l'écriture. Je ne vais pas répéter ce que d'autres critiques ont présenté mieux que moi quant à la structure multiple de ce livre. Mais c'est clairement un vertigineux tour de force que de livrer cette quadruple biographie de la même personne, car il s'agit vraiment de la même personne, avec la même hérédité, mêmes penchants secrets ou publics, mêmes goûts ou ambitions dans toute leur complexité et leurs contradictions. C'est ainsi qu'à la suite d'un événement majeur ou mineur, peut-être du battement d'aile du fameux papillon, la pièce de monnaie du destin tombe d'un côté ou de l'autre, mais il s'agit toujours du même Archie Ferguson (ou Paul Auster) qui, quelle que soit sa ligne de vie, a les mêmes problèmes relationnels avec son père, les mêmes incertitudes sexuelles, le même goût pour le base-ball(!), l'écriture et la culture française. Les quatre Archibald Ferguson sont à la fois si différents mais si semblables. Je parlais plus haut de tour de force, car c'est chaque fois un monde, un univers familial, social, émotionnel, différent, mais parfaitement réaliste, cohérent, passionnant que Paul Auster met en place autour de son héros, notamment dans le contexte des années 60 et de la grande histoire des Etats Unis et du monde. Sans divulgâcher, c'est dans les dernières pages du livre que l'on trouve furtivement la clef de cette quadruple biographie, clef qui nous ramène à Paul Auster lui même, démiurge multiforme, incroyablement doué.
Au-delà de mon enthousiasme, avouerai-je que j'ai failli suspendre ma lecture dès la première centaine de pages, car c'est un oeuvre exigeante aussi pour le lecteur qui, s'il veut l'apprécier (l'adorer?), doit payer un prix (!), être particulièrement attentif pour en savourer la complexité, éventuellement prendre des notes pour soutenir sa mémoire, comme moi ou d'autres sur ce site. Comme l'annonçait mon libraire, on embarque dans 4321 pour un magnifique voyage, mais on sait que, souvent, ce sont les expériences les plus exigeantes qui restent les plus marquantes et les plus gratifiantes.
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Ferguson et ses vies. Quatre vies. Celle qu'il a eue, celles qu'il auraient pu avoir. Si…Si…Si ses choix avaient été différents. Un chemin plutôt qu'un autre. Une rencontre au profit d'une autre. Princeton, Columbia. Les Etats-Unis, La France. le journalisme, la poésie.

4321 est un roman dense qui aborde une multitude de thèmes. Sur fond d'Histoire de l'Amérique des années 50 à 70, de cinéma, de littérature et de sport, le lecteur fait la connaissance de Ferguson et le suit à travers son enfance, son adolescence puis, à l'âge adulte. le protagoniste, quel que soit les chemins qu'il suit, évolue dans un cercle composé d'érudits. Tout ce qui l'entoure est culture. Les références littéraires et cinématographiques sont extrêmement nombreuses. A vrai dire, le livre en est truffé. Des pages entières parfois. Ce côté qui pourrait en rebuter plus d'un m'a beaucoup séduite. Néanmoins, tout n'est pas que raffinement. Certains passages sont très crus. L'auteur à l'imagination débordante laisse parfois cours à des divagations qu'on lui connait bien. La frontière entre le réalisme et l'improbable est souvent ténue dans les romans de Paul Auster, qu'on aime ou qu'on n'aime pas. On a vite fait de basculer dans son monde.

C'est intelligent, cultivé, très détaillé et parfois complètement loufoque. Il est vrai que je regrette quelques longueurs. Néanmoins, venant de cet auteur, dont j'affectionne tout particulièrement l'univers que j'ai découvert à l'âge de 13 ans en lisant sa très célèbre trilogie, je les tolère. Plus que ça, j'en viens à les apprécier car il y a ce » je ne sais quoi » qui me séduit.

J'ai trouvé le personnage de Ferguson tellement fascinant ! Si jeune et déjà complet. Engagé. Curieux. Cultivé.

Un long roman (plus de 1000 pages), certes, mais très immersif dans lequel il est nécessaire de se plonger totalement afin de l'apprécier à sa juste valeur. Il serait regrettable de passer à côté de cette petite merveille et de ses subtilités.
Lien : https://labibliothequedeceli..
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4321
Paul Auster
roman
traduit de l'américain par Gérard Mandal
Actes Sud, 2018, 1020p


Tout commence par une blague juive, contée par des Juifs de Pologne et de Russie qui s'établissent en Amérique. L'auteur imagine alors quatre personnages, nés en 49, à New York, les mêmes et cependant autres, tous avec le même nom -dû à un oubli- Ferguson, prénom Archibald dit Archie, ou « archi » comme archives, mais avec des destins différents, ce qui ne veut pas dire meilleurs ou pires, seules les circonstances changent. Trois de ces personnages doivent mourir, malgré la peine qu'en conçoit l'auteur qui s'est attaché à eux. Leur mère, la même toujours, n'est peut-être pas très cultivée, en comparaison avec la soeur de celle-ci, professeur d'université, mais elle est un excellent photographe. le père est un homme d'affaires, petit ou grand. Avoir ou non de l'argent change le cours d'une vie.
Siri Hustvedt au cours de l'écriture du livre, a donné son opinion à son mari qui doutait : elle a trouvé le bouquin très intéressant. En effet la construction est originale, et la perspective sociale-réaliste. Ce qui motive Auster, c'est de se réinventer à chaque nouveau livre. Si l'on retrouve les thèmes, si on passe d'un texte à l'autre, la structure diffère.
L'écriture est pleine de verve : on ressent tout le plaisir qu'Auster prend à l'écrire. Même s'il est plein d'hésitations et qu'il fournit beaucoup d'efforts pour s'interdire des facilités, éviter la superficialité, donner la vérité des choses. le texte se lit avec aisance, il est émaillé d' humour, il donne des informations sur ce qu'est l'Amérique vu par un Américain. C'est un portrait nuancé, malgré son parti pris, que l'auteur brosse de ce pays, sur trois décennies 50, 60 et 70. Il y est question de la guerre du Vietnam et des angoisses de jeunes gens qui finissent leurs études et risquent d'être envoyés là-bas pour des intérêts absurdes, des émeutes estudiantines à Columbia, de la lutte pour les droits civiques, de la révolution sexuelle, entre autres. C'est qu'il s'agit de saisir une époque.
On y trouve le goût d'Auster pour la lecture et l'écriture, son amour du français et des poètes de France, Villon, Eluard, Reverdy, qu'il traduit, sa passion du cinéma, son plaisir du sexe et de l'état d'amoureux, son goût très vif pour le base-ball et le basket. Ce n'est pas une autobiographie ; si les faits sont tirés de sa vie, l'auteur n'écrit pas sur sa vie. Deux épisodes sont particulièrement marquants dans le récit de ces vies, le premier, c'est la mort d'une rupture d'anévrisme d'un ami d'enfance, le second c'est l'amour éprouvé pour une fille de la famille recomposée Amy Schneidermann.
On voit aussi la naissance d'un écrivain ; comment un jeune homme passe par tous les stades de l'écriture, d'articles de journaux, de réflexions sur des films, de commentaires d'un match, de récits imaginaires et drôles. On a le contenu de certains de ces textes, le livre dans le livre donc, et qui plus est, le livre qu'on est en train de lire, c'est le livre que Ferguson 4 écrit à Paris, alors qu'il a à peine plus de vingt ans. C'est dire si 4321 est un livre qu'Auster portait en lui. On peut donc parler d'un roman d'initiation, à l'écriture, accompagnée d'une initiation au sexe et à l'amour, ce qui doit être la même chose, répondre à un besoin d'expansion.
le style est oral, et vivant, très vivant. On a l'impression de lire du Dickens. C'est un Ferguson qui parle, à différents âges, et qui parle de façon naturelle et animée. On pourrait lire les histoires des différents Ferguson d'une seule traite, si on le désirait, mais on a préféré se laisser emporter par le courant, et tourner les pages comme elles se présentaient.
C'est un livre plaisant à lire. On ne s'ennuie pas. Les personnages sont attachants. On se replonge dans un passé, quand on a un âge certain, proche. S'il fallait représenter le livre par un dessin, ce serait celui d'un carrefour avec de nombreuses bifurcations. Si l'on choisit telle route, c'est qu'il fallait la suivre. Il n'y a pas de regret à avoir. J'ai suivi la longue route d'Auster. Il me fallait la suivre, et j'en sors contente. 
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