Un renard qui vieillit et qui perd la tête, voilà l'histoire de cet album formidable qui m'a presque tiré les larmes à la fin. Car si ce renard a eu une belle vie, qu'il a été reconnu et respecté de tous, aujourd'hui il déraille un peu. Parfois il ne sait plus où il est ni pourquoi... Déjà, les illustrations sont très belles, le parti-pris graphique est une réussite. Ensuite, je trouve que l'auteur a réussi le délicat exercice de nous placer dans la position du renard-Alzheimer, sans juger ni s'apitoyer. On ressent parfaitement l'enfermement mais aussi la solitude, réelle ou imaginée, de ce renard vieillissant. On comprend l'inéluctabilité de la maladie, mais aussi l'importance de l'entourage, et il y a un optimisme merveilleux quoique mélancolique à la fin... Génial !
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Renard était un renard accompli qui servait d'instructeur "aux renardeaux des environs". Il vécut une longue vie, "devint vieux" et "sa mémoire commença à flancher". "Il perdit la tête". Les oies, les poules, les moutons se moquèrent de lui. Mais les renardeaux l'entourent.
La dernière page est très émouvante.
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Cet album récompensé par le Prix allemand de littérature de jeunesse 2011 se veut une belle leçon de vie et d’humanité.
Lire la critique sur le site : Ricochet
[Les oies] respectent les animaux du troisième âge avec une tendre malice. Comme l'auteur de cet album allemand, qui traite de la décrépitude avec un jugement d'enfant : scrutateur, espiègle et viscéralement tolérant.
Lire la critique sur le site : Telerama
Il vécut longtemps et devint vieux. Sa barbe blanchit, son corps se couvrit ici ou là de cicatrices, et sa mémoire commença à flancher.