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Le titre 'Grandeur et décadence de César Birotteau' est supprimé depuis longtemps de ce roman pas très connu De Balzac, réduit maintenant simplement à César Birotteau ; le titre donné par Balzac à son roman est pourtant essentiel pour comprendre la portée que l'auteur voulait donner à cette oeuvre, à l'égal de cette autre oeuvre du siècle précédent : Grandeur et décadence de l'Empire romain, par Montesquieu.

Mais ici la grandeur et la décadence sont réduites à l'échelle microscopique du monde des affaires parisien, considéré digne par Balzac de disséquer et d'en faire un récit non moins dramatique que la chute de l'empire romain. En effet, nous avons affaire ici à un empire parisien : celui d'un autre César, et de sa parfumerie qui va de succès en succès. À tel point qu'un nouveau produit cosmétique avec une toute nouvelle stratégie commerciale va créer des jalousies.

César, commerçant honnête et très naïf, ambitieux d'obtenir honneurs et prestige, se laisse séduire par l'achat de quelques terrains, dans un Paris en proie à des spéculations immobilières sans précédent. Pour réaliser son ambition d'accéder aux rangs supérieurs, il agrandit et embellit sa maison et donne un superbe bal. le notaire rusé Roguin qui a grandement besoin d'argent à cause de sa maîtresse, enrôle César Birotteau dans cette spéculation frauduleuse sur quelques terrains du nouveau quartier de la Madeleine. César lui confie sa fortune sans aucune formalité.

Tel un véritable drame antique, préludé par le rêve prémonitoire de la femme de Birotteau sur le désastre qui allait suivre, Balzac nous introduit d'abord dans la splendeur du monde des inventions commerciales pour nous plonger ensuite dans la misère des rouages du monde financier et la méchanceté des gens de l'entourage de Birotteau, ravis d'assister à la chute du parfumeur parvenu, fidèle à ses principes qui datent d'un autre siècle.

L'argent est omniprésent dans l'oeuvre De Balzac, ici encore plus qu'ailleurs. Quant au sort de Birotteau, Balzac semble nous donner cet avertissement : cordonnier, borne-toi à la chaussure.
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Le parfumeur César Birotteau est un homme créé pour l'édification des lecteurs ; un homme frappé de sainteté qu'on imagine accueilli immédiatement à la droite de Dieu au moment de sa mort.

Le livre est divisé en trois parties : César à son apogée ; César aux prises avec le malheur et le triomphe de César qui donne la structure narrative. Un commerçant, qui a fait une fortune relative dans les parfums grâce à son sens du commerce et à un travail acharné malgré des origines modestes, rendu optimiste et peut être légèrement infatué de sa personne par son succès, décide de se lancer dans des affaires de plus grande ampleur. Il s'implique dans une spéculation à grande échelle sur des terrains, décide de monter un autre magasin pour développer un nouveau produit cosmétique, fait des travaux dans son appartement pour le mettre au niveau de son nouveau statut social et décide de donner un grand bal pour fêter sa promotion à la légion d'honneur...

César Birotteau a tendance à voir grand malgré les conseils de sagesse de son épouse Constance, son soutien indéfectible. Mais ses déboires ne doivent pas être lus comme la punition d'un homme trop ambitieux... on serait loin de la richesse d'une oeuvre De Balzac. Certes, Balzac se moque de la prétention et des mesquineries de la bourgeoisie commerçante. Il montre surtout les mécanismes complexes de financement des banques et l'évolution des techniques commerciales : la caution scientifique sur un produit, l'utilisation de la presse et les début de la publicité, les méthodes de financement et de refinancement qui unissent le petit commerce et les grandes banques par des relations en cascade, les règles en matière de faillite et de liquidation d'un commerce...
D'ailleurs, si Birotteau en vient à une faillite, ce n'est pas tant que ses choix d'affaires sont mauvais, mais parce qu'il est victime d'une vengeance personnelle d'un ancien commis et d'un notaire qui s'enfuit avec ses fonds. Si un reproche peut lui être fait c'est d'avoir, par excès de confiance, accepté de remettre des fonds à ce notaire sans preuve de dépôt. N'ayant pas les fonds pour faire face à ses échéances et décrédibilisé par son ancien commis auprès des banques qui pourraient lui permettre de s'en sortir, il est acculé à la faillite.

Mais Birotteau est épaulé par une famille aimante et courageuse (sa femme et sa fille n'hésitent pas à prendre un travail salarié), quelques amis dévoués, son futur gendre Popinot qu'il a aidé à monté un négoce. Il va réussir à rembourser la totalité de sa dette et à racheter son honneur sans utiliser les biais et les solutions du capitalisme émergent et des hommes d'argent qui triomphent par ailleurs. Birotteau est avant tout un homme d'une honnêteté scrupuleuse, bienveillant, soucieux du bien être de sa famille, un bon père de famille chrétien et légitimiste. On est témoin d'une lutte du Bien (Birotteau ) et du mal ( du Tillet, le commis rancunier). La fin ressemble un peu au troisième acte d'une comédie de Molière où les obstacles qui se sont dressés contre les héros s'aplanissent de manière presque magique devant Birotteau devenu quasi angélique.
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Cesar Biroteau est un bon bourgeois, propriétaire d'une parfumerie, adjoint au maire et récemment décoré de la légion d'honneur. Tout semble lui sourire, jusqu'à ce qu'il s'embarque dans des spéculations immobilières et risque sa fortune et son honneur.

J'ai trouvé cette lecture très agréable. César est terriblement attachant, avec ses grandes qualités et ses petits défauts qui le rendent très humain et plus intéressant, je trouve, que sa femme et sa fille angéliques. Son histoire est douloureuse au milieu d'une belle galerie de personnages bons, mauvais ou entre ces deux extrêmes. C'est vrai qu'il faut aimer le jargon commercial et judiciaire pour passer sans difficulté les passages un peu trop précis sur ces sujets, mais ils apportent une profondeur au récit en montrant bien comment un individu peut se faire écraser par ces rouages ou au contraire s'en servir pour s'enrichir ou se venger.

Ce n'est pas forcément le premier livre de la Comédie que je conseillerai à un nouveau lecteur, mais celles et ceux qui sont déjà familiers avec le style De Balzac n'auront aucun problème à apprécier cette lecture.
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Quel labeur, quelle difficulté que d'arriver au bout de ce roman ! J'ai cru m'embarquer dans une jolie affaire de parfumerie, que nenni, c'est un imbroglio judiciaire, bancaire, devant notaire, bref j'ai été perdue ! La trame est somme toute simple, un parfumeur bourgeois se croit fort en affaires parce qu'il a deux produits à succès et décide de se lancer dans la spéculation immobilière. Bien sûr, Balzac déteste les bourgeois qui se croient malins et la spéculation devient une évidente arnaque. César est ridicule, il se sauve en reprenant un travail honnête et mécanique. Chaque chose à sa place et une place pour chaque chose chez Balzac. Je me suis ennuyée tout le long avec les descriptions trop techniques, les milliers de francs qui passent de main en main. Je ne me suis absolument pas attachée au personnage comme on peut adorer détester Lucien de Rubempré par exemple. Un déception.
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César Birotteau est un honnête commerçant comme on en croise à (peu près) à tous les coins de rue. Grâce à une vie de dur labeur, il a pu obtenir une aisance certaine, assurant ainsi un avenir pour son couple et sa fille. Jusqu'au jour où ce parfumeur, rêvant de s'enrichir plus encore, tente une spéculation immobilière. Ce qu'il ne sait pas, c'est que cette opération est menée par son ancien commis, viré pour avoir piqué dans la caisse et tenté de séduire Mme Birotteau. Ce dernier devenu banquier va appâter avec l'aide d'un notaire véreux le commerçant naïf.
Auréolé d'une légion d'honneur, le parfumeur a soudain les yeux plus gros que le ventre et ne prend pas les précautions nécessaires dans cette transaction, malgré les craintes émises par son épouse. Pris par l'invention d'une nouvelle huile censée éviter la chute des cheveux, dont il délègue la fabrication et la commercialisation à son premier commis Anselme Popinot, César Birotteau se retrouve confronté du jour au lendemain à de graves problèmes financiers et contraint à la faillite.
Alors que peu avant, il avait organisé un bal dans son nouvel appartement avec de nombreux invités, il constate que la liste de ses amis se réduit à peau de chagrin dans les difficultés. Grâce à son épouse, sa fille, son oncle et surtout le fidèle Popinot qui rêve de devenir son gendre, Birotteau se battra pour rembourser non seulement toutes ses dettes mais également récupérer son honneur.
Dans ce roman, Balzac décrit le portrait d'un honnête homme face à un monde qui a bien changé (à cause de la Révolution, dixit un des personnages !) où la probité et le respect des traditions ne sont plus la règle. Ce roman fait preuve d'un rythme certain, même si les explications balzaciennes sur la spéculation et la faillite paraissent aujourd'hui bien complexes. Un des grands romans de "La comédie humaine".
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"Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau"... Avec un titre (d'origine) pareil, Balzac ne connaissait sûrement pas le "spoil alert". Tout le roman s'emploie à détruire consciencieusement la moindre lueur d'espoir ou de suspense chez le lecteur : les événements sont annoncés avant qu'ils n'aient lieu, les coupables désignés avant d'être connus, leurs motivations dévoilées... Plus d'une fois, j'ai regretté que les choses ne soient pas présentées autrement. Balzac ne connaissait-il donc pas les règles élémentaires de l'intrigue ? Ou bien voulait-il justement souligner l'aspect inéluctable de cette décadence qui attend César ? Quoiqu'il en soit, le lecteur, débarrassé de ces gênantes questions de "que va-t-il se passer ?", "comment ?", "pourquoi ?" peut être pleinement à l'écoute de ce que l'auteur a à dire sur le sujet des faillites.
Car on sent que ce roman a bien plus à raconter que la faillite d'un parfumeur. Ce qu'il raconte, c'est davantage l'impact des faillites sur les personnes, sur leur place dans la société, sur leur mental même. Il souligne aussi toutes les dérives légales que le système d'alors permettait pour ceux que l'honnêteté ne gênait pas aux entournures. Balzac intègre ainsi d'assez longues explications sur un système qui n'est plus en vigueur aujour'hui, ce qui me donnaient un peu envie de hurler. Ceci combiné avec la destruction systématique de tout suspense aurait pu me faire détester ce roman.

Pourtant, j'ai plutôt bien aimé, malgré mon manque de goût pour les romans réalistes en général. À certains moments, j'étais même bien accrochée. Cela tient, à mon avis, aux personnages. César, sa femme et son entourage sont de petits bourgeois, sans grande intelligence, sans grande culture, sans grand courage. Des gens très ordinaires à deux doigts du ridicule. Pourtant, Balzac réussit à maintenir un équilibre prodigieux en soulignant toutes les faiblesses, tous les ridicules de son personnage, tout en le rendant attachant et même respectable. C'est juste un homme mal armé pour affronter un monde sans pitié, pour se méfier des sirènes de la réussite et ne pas s'échouer sur les écueils de la vanité.

Contrairement à Zola chez qui tous les personnages semblent laids, ceux De Balzac ont une certaine grandeur qui les rend plus intéressants. Pour César, sa grandeur réelle apparaît finalement dans sa décadence sociale tout comme sa grandeur sociale cachait en réalité sa décadence. Et réciproquement.

D'autres personnages viennent éclairer cette histoire tragique par leur truculence ou leur grandeur d'âme. Hilarante Madame Madou, splendide abbé Birotteau...

En résumé : un roman réaliste qui n'a pas grand' chose pour plaire a priori mais qui s'avère intéressant à lire, bien qu'il ne soit peut-être pas inoubliable.
Lu dans la version audio disponible sur Littérature audio, enregistré par une voix très agréable.

Challenge XIXe siècle 2023
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« César Birotteau » comme d'autres romans de la « Comédie Humaine », vous fait comprendre pourquoi Zola a voulu faire les « Rougon-Macquart » : l'auteur dans un même élan, déroule une intrigue romanesque dans un cadre social bien précis, l'intrigue et le cadre étant fortement imbriqués l'un dans l'autre.
On a eu chaud : le titre exact était : « Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau, parfumeur, adjoint au maire du deuxième arrondissement de Paris, chevalier de la Légion d'honneur », plus tard raccourci en « Grandeur et décadence de César Birotteau », puis plus simplement encore « César Birotteau ».Le premier titre avait le double avantage, d'une part de faire un clin d'oeil à MontesquieuConsidérations sur les causes de la Grandeur des Romains et de leur Décadence »), et d'autre part de résumer en quelques mots l'intrigue du roman : l'ascension et la chute d'un petit commerçant (un parfumeur) dans le Paris de la Restauration.
César Birotteau est un de ces commerçants petits-bourgeois que l'on retrouve ici ou là dans la « Comédie Humaine », avec des degrés d'honnêteté plus ou moins élevés (du moins quand il y en a !) comme les Minoret (« Ursule Mirouet ») ou les Camusot (« le cousin Pons »). le parfumeur César Birotteau « s'est fait tout seul » et jusqu'à présent il ne s'est pas raté. Ce n'est pas un mauvais bougre, mais, vous savez comment ça se passe, il y a toujours un notaire un peu tordu (Roguin) qui se sert de votre bonne foi pour vous entraîner dans des spéculations de plus en plus risquées. Et plus on est honnête, plus on se fait rouler. Heureusement César peut compter sur son épouse Constance, qui, elle (Madame César) a la tête bien sur les épaules, et sur son commis Anselme Popinot, brave garçon qui ne manque pas de jugeotte et qui lui, a sous la main un génie de la vente, l'illustre Félix Gaudissart. Un instant au fond du trou, la famille Birotteau (le père, la mère et leur fille Césarine) remontent à la surface et retrouvent grâce à Anselme, une belle prospérité. Mais toutes ces épreuves ont épuisé le pauvre César qui meurt le jour même du mariage de Césarine et Anselme. Ces deux-là vécurent heureux et eurent beaucoup de petits flacons de parfums.
César, comme son frère l'abbé François Birotteau (« le Curé de Tours ») est un gentil. Il est foncièrement bon, ne voit pas forcément le mal, et son caractère accommodant le rend très malléable pour certains aigrefins en col blanc. Et puis comme vous et moi il a sa petite vanité, les autres n'ont pas du mal à le pousser du côté où ça penche.
Il y a donc plusieurs pistes à suivre dans ce roman plutôt sympathique : un portrait de la bourgeoisie commerçante, plutôt honnête, mais sujette à des attaques ciblées de la concurrence d'une part, des milieux de l'argent d'autre part ; une description au scalpel des milieux économiques où les scrupules servent de paillassons ; une histoire de famille avec des personnages attachants, et enfin une tragédie familiale en trois temps : l'ascension, la chute, la remontée. A travers le portrait des différents protagonistes, l'auteur dessine un conte moral où la morale n'est pas bien claire : l'argent ne fait pas le bonheur, ou bien oui, mais ça dépend quel argent et quel bonheur..

Un Balzac de bonne cuvée, pas un grand cru mais une bonne année. A retenir.
Et puisqu'on parle de bonne année, permettez-moi de vous souhaiter à tous une très belle année 2023, et de belles découvertes sur Babélio !
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Un très bon balzac, qui plus est facile à lire. Balzac ou l'auteur qui a tout compris, presque tout analysé des rapports sociaux et humains. Quelle richesse dans l'écriture, quelle intelligence! Lisez ce Balzac ou un autre, ou bien d'autres; vous ne perdrez pas votre temps.
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Publié sous plusieurs titres CESAR - CESAR BIROTTAU et enfin HISTOIRE DE LA GRANDEUR ET DE LA DÉCADENCE DE CÉSAR BIROTTEAU.


César BIROTTEAU est commerçant, parfumeur. Mari comblé, père d'une jolie Césarine bientôt en âge de se marier. Il fait partie de la loge des commerçants mi vertueux mi royaliste et surtout de la catégorie de ceux qui savent changer de camps quand il le faut. La France de Louis XVIII est encore fragile. César est un peu imbu de sa personne mais surtout peu instruit et fort peu rodé à la réflexion objective. Bref un proie facile et rêvée pour qui voudrait en profiter.
Sa route croisera celle de ROGUIN et CLAPARON, l'un est notaire véreux et l'autre, homme de paille sans morale. Ils construiront un montage financier prometteur mais illusoire auquel, bien sûr notre ami César tombera les deux pieds joints.
Tout s'enchaîne, les lettre de change, les escomptes, les prêts usuraires de dépannage et le bon César se retrouve failli en moins de temps qu'il faut pour le dire.

Il a cependant la chance de connaître le juge POPINOT et son neveu. Ils sont gens de parole et de coeur et aideront l'infortuné.


Un texte agréable, difficile à lire pour ces nombreux passages concernant les faits d'argent de de commerce donc Balzac semble se repaître




PERSONNAGES

En raison même de sa conception et des conditions de sa rédaction, César Birotteau est un carrefour de rencontres pour bien des personnages de la Comédie humaine qui s'y retrouvent ou y préparent leur retour.

César BIROTTEAU (1776 (?)-1823) : négociant.

– Césarine BIROTTEAU : sa fille, née en 1801. Future comtesse Popinot. Citée dans Un prince de la Bohème, le Cousin Pons, La Maison du chat-qui-pelote, La Muse du département, Un début dans la vie, Illusions perdues.

– Frère de l'abbé François BIROTTEAU : le « curé de Tours ».

– CAMUSOT (né en 1766) : drapier, devenu député puis baron et pair de France en 1845 (Le Cabinet des Antiques, le Cousin Pons, La Maison du Chat-qui-pelote, La Muse du Département, Un début dans la vie, Illusions perdues).

– Charles CLAPARON : homme d'affaires et de paille

– Célestin CREVEL. Incarne tous les travers de la bourgeoisie de Juillet

– Alexandre CROTTAT : notaire (Le Colonel Chabert, Splendeurs et misères des Courtisanes, La Femme de trente ans).

– DERVILLE (né en 1794) : maître Derville est l'avoué de la Comédie humaine, qui intervient dans tous les cas difficiles. (Gobseck, Splendeurs et misères des courtisanes, le Colonel Chabert, le Père Goriot...)

– Andoche FINOT : publiciste (Béatrix, La Rabouilleuse, Illusions perdues, Un début dans la vie...)

– Félix GAUDISSART (né en 1792 ?) : commis-voyageur

– GIGONNET (Bidault dit, 1755-1835 ?) : usurier. Apparitions fréquentes, notamment dans Les Employés.

– Jean-Esther van GOBSECK. Usurier aux multiples apparitions. Un récit porte son nom.

– Sarah GOBSECK. Petite-nièce du précédent. Courtisane.

– Joseph LEBAS (né en 1783) : drapier, devenu pair de France.

– Henri de MARSAY (1792-1834) : dandy et grand séducteur, membre de la société des Treize. Il deviendra un homme d'Etat d'une immense réputation. Reparaît très souvent (29 fois).

– MATIFAT : négociant

– Jean-Baptiste MOLINEUX : propriétaire (Une double Famille).

– Baron Frédéric de NUCINGEN (né en 1763) : banquier qui reparaît 31 fois, notamment dans le Père Goriot

– Delphine de NUCINGEN (née Goriot, en 1792) : épouse du précédent, maîtresse de Marsay et de Rastignac (Le Père Goriot)

– Anselme POPINOT (né en 1745) : droguiste qui deviendra comte et pair de France

– Jean-Jules POPINOT : juge vertueux, oncle du précédent (L'Interdiction).

– (né en 1761) : notaire, qui ruine Guillaume Grandet (Eugénie Grandet), les veuves Bridau et Descoings (La Rabouilleuse). Une réputation épouvantable dans le notariat. Sa femme a une liaison avec du Tillet (La Muse du département).

– du TILLET (Ferdinand, dit) : né en 1793 de père et mère inconnues. Banquier (Une fille d'Eve, La Rabouilleuse).

– Maxime de TRAILLES (né en 1791) : dandy. Finira député ministériel. Il traverse toute La Comédie humaine, de Béatrix aux Comédiens sans le savoir.


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Le roman balzacien type : un provincial se brulant les ailes à Paris, victime d'escrocs, pris à la gorge par des créanciers implacables...pour cette fois un sauvetage miraculeux
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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