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EAN : 9782701158853
192 pages
Editions Belin (30/04/2013)
3.75/5   2 notes
Résumé :
Depuis Charles Darwin, les découvertes les plus incroyables n'ont jamais cessé dans les sciences de l'évolution. Ainsi, ces dix dernières années, l'étude des microbes, qui constituent de loin la plus grande fraction du monde vivant, a permis de montrer que l'ADN est doué d'une incroyable capacité à se déplacer. Dans la nature, cette molécule clé du monde vivant, qui porte les gènes, saute souvent d'un être vivant à l'autre ! Après avoir expliqué la façon dont l'ADN ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce livre vous aidera à comprendre pourquoi un slogan "pas d'OGM" est important, puisque ce sont les mêmes mécanismes à l'origine de la mobilité de l'ADN qui sont à l'origine de la création des OGM!! Heureusement, étudier l'évolution de l'ADN sous ses différents aspects à bien plus d'applications, des applications plus saines comme la médecine et l'écologie, qui se rejoignent toutes les deux au niveau de la microbiologie... Ce livre est très important pour comprendre ce qui ne va pas dans le monde scientifique, la différence entre science et pseudoscience.

Ce livre part d'un constat... il y a des choses que l'on voit, et d'autres que l'on ne voit pas... et que du coup, même avertit, notre si petite cervelle s'entête sans arrêt à oublier... Même avec de solides connaissances...
Il faut, pour bien comprendre ce livre, que l'auteur va partir des hybridations classiques, toujours utilisés dans les élevages... pour améliorer la race, mais dont le produit ne porte pas le nombre d'hybride (sauf s'il s'agit d'une hybridation inter-espèce : tigrons, mulet zébrâne... obtenu en captivité uniquement), à ce moment là on obtient un hybride stérile) et le même phénomène va se retrouver spontanément dans les être unicellulaires (virus, bactérie, eucaryotes unicellulaires). de ce constat, l'auteur explique la multiplicité du monde vivant... et ce sont ses processus d'hybridations et de mutations (changement d'un élément de la molécule d'ADN de façon alimentaire lors qu'elle se copie... à des fins multiplication cellulaire ou reproduction ). Ce sont ces phénomènes qui font notamment évoluer virus et bactéries, amibes, responsables de nos maladies mais pas seulement (lire Ces microbes qui nous veulent du bien Pr Geneviève Hery Arnaud, sous la direction de Philippe Charlier) .
Pour les plus inquiets, en se concentrant, on peut mieux comprendre le contexte épidémique actuel, parce que l'auteur traite des conséquences qui se transforment en guerre biologique au sein du vivant, mais il ne s'arrête pas là, parce qu'il parle de coopération entre être vivant, sujet traité d'une autre façon dans le livre ces microbes qui nous veulent du bien! Ce livre est intéressant parce que d'actualité, et peu justement en se contexte d'épidémie être recoupé par la lecture du livre Evolution, écologie et pandémie, de Samuel Alizon.
Cependant le livre les gènes voyageurs sera aussi utiles pour les étudiants qui se forment dans des filières médicales, vétérinaires ou biologiques...
D'ailleurs je ne saurait que trop recommander à ces étudiantes de lire aussi Ces microbes qui nous veulent du bien, Pandémie de Patrick Berche et Stanis Perez, ainsi que le livre Evolution, écologie et pandémie, s'ils veulent avoir une vision assez globale du sujet avant de l'aborder en cours de façon plus technique....
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Par exemple, les délicieuses recettes de spaghettis bolognaises ou ou lasagnes végétariennes que l'on peut acheter dans tous les restaurants du monde, sont des touts fonctionnels, des plats éminemment composites : bien que l'on qualifie cette nourriture d'italienne, les pâtes, proviennent, d'un point de vue historique, de la péninsule arabique, tandis que les tomates, elles, sont arrivées d'Amérique du sud. L'association de ces deux produits dans un même plat en Italie a fait florès et a donné le jours à une lignée de plats qui s'est perpétrée parce que les tomates et les pâtes (entre autre ingrédients) marchent formidablement [au goût, un petit bémol est à ajouter] ensemble. Il n'y a donc pas un ancêtre de plats italiens au sens où on l'entend habituellement en suivant un style de raisonnement arborescent.. [note de Pégase Shiatsu la cuisine d'un pays n'a rien à voir avec la génétique des gens qui y habitent... D'abord un prétexte à la santé, se nourrir correctement, l'alimentation était basé sur la résistance au climat, d'où certaines diététiques comme la diététique chinoise... s'il y a des différences entre animaux carnivores et végétarien, c'est qu'en infime cas que la génétique influe sur la cuisine des humains, c'est au départ les climats... puis après des effets d'échanges culturelles menant à une culture particulière et des effets de mode souvent désastreux, nous faisant négligé l'impact sur la santé à cause de pseudo excuses de relationnel!]
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Selon les contextes, une même mutation dans un gène ne produits pas nécessairement les mêmes effets. Kenneth Waters donne l'exemple de mutation réalisé dans le ver Caenorhabditis elegans, dont les effets diffèrent selon que le ver est immobilisé par les expérimentateurs ou capable de se déplacer. [note de Pégase Shiatsu : c'est que le grand public ignore souvent qu'il existe des gènes régulateurs qui vont en fonction des circonstances, augmenter ou diminué la production de certains gènes, ce qui va provoquer un contexte de quantité de la protéine et de son contexte avec d'autres molécules, qui va créer un contexte différent... Beaucoup de gènes régulateurs dans les plantes réagissent à la durée du jour...]
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En effet, :es plantes issues des graines semées sans ces bactéries étaient vouées à la mort, car elles ne parvenaient pas à assimiler un composé vital pour elles, l'azote, la molécule la plus abondante de l'air. En revanche, les bactéries qui se trouvaient sur les autres graines étaient capables d'exploiter cet azote et d'en faire bénéficier la plante. Une alliance s'établit lorsque ces bactéries s'associent avec les bactéries de la plante, au niveau de petites boursouflures dans lesquels se déroulent des réactions chimiques impliquant l'azote. [Note de Pégase Shiatsu, les plantes impliquée dans ces associations sont principalement de légumineuses pour plus d'info : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rhizobium]
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Les éléments mobiles et les gènes voyageurs croissent et se multiplient en envahissant de nouveaux porteurs, semant la mort de nombreux êtres vivants sur leur passage. La relation entre les éléments génétiques mobiles et les cellules peut ainsi être considéré comme un combat perpétuel, rien de moins que la plus longue des guerres puisqu'elles dureraient depuis plusieurs milliards d'années. En effet beaucoup d'éléments mobiles, dont les virus, sont probablement aussi ancien que les cellules. Comme tout conflit persistent, cette interaction a mécaniquement collé lieu à une course aux armements entre belligérants, leur permettant de l'emporter dans la lutte ou e résister tant bien que mal aux assaut des parasites génétiques. [Question de Pégase Shiatsu : sommes nous, nous humains, fautifs de cette course aux armement génétiques, déjà reconnus coupables avec l'emplois des antibiotiques???]
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Les amateurs de science fiction connaissent bien les possibilités "adaptatives" que confère cette situation. Dans la série télévisée SG-1, le commandant Carter devient ainsi temporairement l'hôte d''un endosymbiote nommé Jolinar qui, finalement se sacrifie pour sauver la vie de Carter Bien que Jolinar ne vive plus, Carter a accès à un certain nombre de ses souvenirs et à certaines de ses aptitudes. Cette fiction (et d'autres) sont inspirées des endosymbiotes impliquants des cellules d'animaux, de plantes, d'algues, ou d'eucaryotes unicellulaires, qui hébergent des cellules bactériennes. Ces hôtes bénéficient de leurs symbiotes, car ceux-ci leur permettent d'exploiter un spectre plus large, ou d'occuper de nouveaux environnements, ou d'adopter de nouveaux styles de vie.
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