Dans cette compilation, cinq romanciers et romancières de renom ainsi qu'un éditeur partagent leurs conseils pour les apprentis auteurs. Alexis Jenni (lauréat du Goncourt), Benoit Laureau (co-fondateur des Editions de l'Ogre), Valentine Goby (auteure de "Murène"), David Diop (auteur de "Frère d'âme"), Milton Hatoum (auteur de "Cendres d'Amazonie") et Carole Martinez (auteure de "Le coeur cousu") évoquent les erreurs à éviter et les bonnes pratiques à adopter pour améliorer son écriture.
Entretiens réalisés aux Artisans de la Fiction, grâce à la complicité de la Librairie Vivement Dimanche (69004 Lyon) et à la Villa Gillet.
00:09 Alexis Jenni
01:21 Benoit Laureau
02:10 Valentine Goby
03:50 David Diop
04:43 Milton Hatoum
07:17 Carole Martinez
INTERVIEWS COMPLETES
Alexis Jenni : https://youtu.be/PcA30xrfCGo
Benoit Laureau : https://youtu.be/MEuVUMs-QbQ
Valentine Goby : https://youtu.be/e5kQNaGn_Sg
David Diop : https://youtu.be/C9y8TSRYdbw
Carole Martinez : https://youtu.be/bzHIv36uAw4
Qui sommes-nous ?
Les Artisans de la Fiction sont des ateliers d'écriture situés à Lyon. Nous proposons un apprentissage artisanal des techniques d'écriture, avec pour objectif de rendre nos élèves autonomes dans la concrétisation de leurs histoires. Notre approche s'inspire du creative writing anglophone, en mettant l'accent sur l'apprentissage et la transmission des bases essentielles de la narration : structure de l'intrigue, principes de la fiction, construction de personnages, etc.
Découvrez notre univers !
Vous êtes curieux d'explorer le monde du creative writing et de tester si l'écriture de fiction vous passionne ? Nous organisons des journées d'initiation pour vous permettre de plonger dans cette expérience unique.
Retrouvez tous nos stages d'écriture sur notre site : http://www.artisansdelafiction.com/
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Carole MartinezBouche d'ombre tome 4 sur 4
/5 48 notes
/5 48 notes
Résumé :
Paris, les années 80, l’univers de la lycéenne Lou bascule, quand une séance de spiritisme vire au drame. Son amie Marie-Rose se suicide et le réel s’emplit alors de fantômes. Lou aurait-elle un don ? Et quels mystères se cachent dans le passé familial ?Ce poignant tome 4, livre la clef du secret, avec un voyage final qui emporte Lou au cœur du 16ème siècle, à Issenheiem, sur les pas du peintre Grunewald et au temps des chasses aux sorcières.
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Critiques, Analyses et Avis (9)
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Je retrouve toute l'imagination et l'univers particulier de C. Martinez dans ce quatrième et dernier album de Bouche d'Ombre. Quel plaisir ! Cette fois nous faisons un grand bon dans le passé puisque le dénouement de l'histoire va se passer en 1516. L'héroïne,Lou accepté une nouvelle séance d'hypnose pour aider la petite chipie dont nous faisons connaissance dès le premier tome, à quitter le monde des vivants. En s'inspirant du fameux retable d'Issenheim, Carole Martinez crée un univers fantastique qui est magnifiquement illustré par sa complice Maud Bégon. Les parties de cette bd qui se passent à notre époque ne manquent ni d'humour ni d'intérêt. La tatounette de Lou n'a rien à envier aux dames de Fernando Botero!
Quatrième tome qui vient conclure la série Bouche d'Ombre.
Une fois de plus, l'histoire nous amène dans le passé du petit fantôme : direction le Moyen Âge. L'attrait de cette époque historique rend l'histoire très intrigante bien sûr, et la présence du retable d'Issenheim et de son auteur la rend carrément palpitante !
Les planches de Maud Begon sont toujours aussi superbes, mais malheureusement j'ai trouvé le déroulement des faits un peu trop bâclé. Certes, les contraintes du nombre de planche de bd ont sans doute contraints Carole Martinez à réduire la vie de ses personnages et le dénouement à l'essentiel, et si on veut ne pas être trop dur à leur substantifique moelle. Mais j'ai tellement aimé ces personnages et suivre leur histoire que j'aurai aimé en savoir davantage !
Le moins qu'on puisse dire c'est que j'attendais ce tome avec beaucoup d'impatience, et cela explique peut-être la note moyenne que je lui attribue.
Une fois de plus, l'histoire nous amène dans le passé du petit fantôme : direction le Moyen Âge. L'attrait de cette époque historique rend l'histoire très intrigante bien sûr, et la présence du retable d'Issenheim et de son auteur la rend carrément palpitante !
Les planches de Maud Begon sont toujours aussi superbes, mais malheureusement j'ai trouvé le déroulement des faits un peu trop bâclé. Certes, les contraintes du nombre de planche de bd ont sans doute contraints Carole Martinez à réduire la vie de ses personnages et le dénouement à l'essentiel, et si on veut ne pas être trop dur à leur substantifique moelle. Mais j'ai tellement aimé ces personnages et suivre leur histoire que j'aurai aimé en savoir davantage !
Le moins qu'on puisse dire c'est que j'attendais ce tome avec beaucoup d'impatience, et cela explique peut-être la note moyenne que je lui attribue.
Les dessins sont agréables, assez “girly”, avec un travail léger sur la couleur, des changements de tons qui rythment l'histoire, avec des pages saturées de teintes et d'autres avec presque que du dessin au traits de couleurs. L'histoire m'a beaucoup moins enchantée, je prends cette série en cours, mais les personnages béats et illuminés m'ont franchement agacé. Tout le monde est content, on prend du LSD et les religions polythéistes sont largement mieux que les religions monothéistes. Comme argument, c'est très limite, surtout que le style du graphisme correspond à une publication jeunesse. Ensuite, faire intervenir les fantôme pour un voyage dans le temps, c'est plutôt une bonne idée, mais l'art de la renaissance allemande n'est pas vraiment abordé, sinon en faisant passer Grünewald pour une sorte de Basquiat du XVI siècle. Tout ça pourrait fonctionner avec du recul et de l'ironie, ou de la poésie, mais là, tout est au premier degré, une histoire gentillette avec des sorcières qu'on brûle… Je n'ai pas du tout adhéré.
Le tome 4 marque la fin de la série Bouche d'ombre et j'en suis désappointée tant cette histoire me plaît.
Je suis fana du travail de Carole Marinez et elle m'a une fois de plus conquise.
On découvre enfin qui est la petite fille qui suit Lou depuis le début de ses aventures de spirite et pourquoi elle est morte. le récit est très fort, riche et subtilement mené.
Les somptueux dessins de Maud Begon enrichissent l'histoire de manière poétique. Son art est fécond et sensible et je me suis noyée avec plaisir dans ses planches.
Ma seule consolation concernant le clap de fin c'est qu'il me restera le plaisir de la relecture.
Je suis fana du travail de Carole Marinez et elle m'a une fois de plus conquise.
On découvre enfin qui est la petite fille qui suit Lou depuis le début de ses aventures de spirite et pourquoi elle est morte. le récit est très fort, riche et subtilement mené.
Les somptueux dessins de Maud Begon enrichissent l'histoire de manière poétique. Son art est fécond et sensible et je me suis noyée avec plaisir dans ses planches.
Ma seule consolation concernant le clap de fin c'est qu'il me restera le plaisir de la relecture.
Dernier tome de Bouche d'ombre, cette jolie et singulière série qui a pour héroïne la jeune Lou dotée de pouvoirs et de visions fantastiques.
Cet ultime opus va-t-il nous en révéler les tenants et les aboutissants ? Mystère et bouche cousue.
Comme à leur habitude, les autrices nous entraînent sur deux lignes narratives temporelles différentes. Bien ancrée dans son époque, Lou part en vacances avec sa bande d'amis en Alsace. L'occasion de baignades dans des lacs de montagnes, de séances de spiritisme, de rapprochement entre les sexes mais aussi de découverte de psychotropes qui font basculer du côté étrange de la force… ou plus exactement remonter à l'époque où Matthias Grünenwald peint d'hallucinants personnages sur son retable d'Issenheim.
Hier et aujourd'hui, folie douce et dinguerie avérée, la frontière entre le réel et la fiction est plus que tenue alors que s'achève l'histoire. La puissance d'un dessin libéré, les jeux entre les styles graphiques et des palettes de couleurs différenciés contribuent à créer une ambiance à la fois ambivalente et unique.
Cet ultime opus va-t-il nous en révéler les tenants et les aboutissants ? Mystère et bouche cousue.
Comme à leur habitude, les autrices nous entraînent sur deux lignes narratives temporelles différentes. Bien ancrée dans son époque, Lou part en vacances avec sa bande d'amis en Alsace. L'occasion de baignades dans des lacs de montagnes, de séances de spiritisme, de rapprochement entre les sexes mais aussi de découverte de psychotropes qui font basculer du côté étrange de la force… ou plus exactement remonter à l'époque où Matthias Grünenwald peint d'hallucinants personnages sur son retable d'Issenheim.
Hier et aujourd'hui, folie douce et dinguerie avérée, la frontière entre le réel et la fiction est plus que tenue alors que s'achève l'histoire. La puissance d'un dessin libéré, les jeux entre les styles graphiques et des palettes de couleurs différenciés contribuent à créer une ambiance à la fois ambivalente et unique.
Citations et extraits (4)
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Il y a plus de couillons que d'hommes. Faudrait un remède à la connerie !
Les gens n'aiment pas les êtres exceptionnels, ça les effraie !
- Les gens détestent souffrir sans raison. Ils préfèrent s'inventer un coupable plutôt que d'admettre que Dieu n'a pas de projet.
[p66]
[p66]
J'AIME PAS LES CHIENS!
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