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EAN : 9782844853547
70 pages
Allia (19/08/2010)
3.62/5   8 notes
Résumé :
Paris, hiver 2005.Les synagogues cessent de brûler.Les banlieues prennent feu à leur tour. Un survivant de la Shoah assassine des Arabes, règle ses comptes avec les Noirs, s’en prend aux Juifs qui fuient pour NewYork ouTel Aviv.
Relatés dans un style syncopé et précis, les propos du narrateur dessinent en filigrane une figure traumatique. Zimmer s’apparente au récit d’un suicide impossible. Celui d’un homme déjà mort. Un homme qui ne subsisterait que comme co... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
En quelques 70 pages, comme un journal intime ou plutôt, je l'espère, l'extrait d'un journal intime, celui d'un octogénaire Bernard Zimmer, Olivier Benyahya nous donne à voir un OALNI, objet à lire non identifié.

Notre papy de 82 ans est juif, rescapé d'Auschwitz, légèrement meurtrier et nous expose la difficulté d'être juif avant la shoah mais aussi après la shoah. Il pose des parallèles sur ce qui fit l'histoire avec notre contemporanéité. Fait des rapprochements avec les émeutes urbaines et ces petits arabes qui en veulent aux juifs, leur en veut sans leur en vouloir vraiment. Il va donc tuer un demi-juif dont les thèses lui font peur et finalement voudrait pouvoir se débarrasser de cette p… de shoah. Il nous la laisse.

Je n'ai pas aimé, je n'ai pas compris ?
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Bernard Zimmer est un vieux monsieur respectable qui vit à Paris depuis toujours. Né dans le quartier de l'Opéra, il s'est installé rue du Temple après la Libération et son retour de Pologne. C'est là qu'il a connu sa femme ; là que Claude – son frère -, se cachait pendant l'occupation grâce à l'aide apportée par un couple généreux ; là encore que Zimmer a appris son métier et crée son entreprise de textile. Toute une existence pleine de remembrances dans cette rue du Temple. Et puis, pour tente d'oublier l'impossible, l'inoubliable, Zimmer a déménagé dans le 7ème arrondissement. Ici au moins, on vit tranquille, en paix, sans la présence des Arabes. le prix du m² et la réticence des voisins dissuadent cet entourage qu'il considère inconvenante, discourtoise. Pour lui, tout individu se doit d'être fier de ce qu'il est, ou a été. Il doit marcher la tête haute, sûr de lui, sans craindre rien ni personne. C'est un peu la raison pour laquelle il en veut aux Juifs en général. Cette volonté qu'ils ont de se fondre dans la masse, de disparaître, de devenir expert dans l'art du camouflage, tel le caméléon, indispose Zimmer. S'il le pouvait, il réglerait son compte aux Juifs aussi. Mais Zimmer préfère s'occuper du sort des Arabes pour le moment. Il en a déjà éliminé trois et compte bien ne pas s'arrêter en si bon chemin.
Lien : http://dunlivrelautredenanne..
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Une fois n'est pas coutume, j'ai fait pour ce livre un billet en deux temps. le premier que voici, tout de suite après l'avoir lu:

« Je suis rentré d'Auschwitz le onze avril 1945. Je fêterai demain mes quatre-vingt-deux ans. D'un point de vue strictement juif, je n'ai jamais été plus détendu qu'après Auschwitz ».

La suite sur mon blog...
Lien : http://tassedethe.unblog.fr/..
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...Zimmer d'Olivier Benyahya a tout du pari gagné. Ce livre est une détonation de 70 pages incisives, audacieuses et captivantes...

http://www.denecessitevertu.fr/
Lien : http://www.denecessitevertu...
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je suis rentré d'Auschwitz le onze avril 1945. Je fêterai demain mes quatre-vingt deux ans. D'un point de vue strictement juif, je n'ai jamais été plus détendu qu'après Auschwitz. S'appeler Zimmer et habiter Paris après avoir été déporté là-bas, c'était quelque chose dont on ne mesure pas la portée. Ça vous avait des parfums de sainteté. Je le dis tel que je le ressens, et n'en déplaise à certains, jamais je n'aurai été plus apaisé qu'à l'époque où je suis rentré des camps. Encore que le mot apaisé me semble mal choisi. Mes nuits étaient agitées. Il y avait tout de même des choses dont je peinais à me défaire. Mais ne pinaillons pas. Il fallait s'appeler Zimmer à la Libération et flâner aux abords du Vélodrome d'Hiver en arborant un numéro à l'avant-bras. C'était quelque chose.
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Que le fait de ne plus nous trouver aussi drôles les déstabilise, que la nostalgie de l'esprit juif – cet esprit juif qu'ils appréciaient sans comprendre qu'ils se faisaient baiser – les conduise à perdre le sens des réalités. Où sont passés nos Juifs si drôles ? Où sont passés nos Juifs si bons compagnons et si pleins d'esprit et comment ont-ils pu nous faire ça ? !!, ils sont là à tituber, sont pris de vertiges, et voilà comment on se retrouve un beau jour à sucer des glaçons dans un train.
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On n'est jamais seul quand on est juif.
Où qu'on aille, dans n'importe quelle grande ville, on peut être certain qu'une place, une rue, une plaque ou un bâtiment nous accordera l'honneur du souvenir.
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