[SERVICE PRESSE]
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Ce monde connecté qu'on nous impose de
Nicolas Bérard.
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Je remercie @babelio pour ce service presse réceptionné dans le cadre de la masse critique de Juin.
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Mon résumé :
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Nicolas Bérard, journaliste, a décortiqué pour nous, le monde connecté qui nous entoure.
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Mon ressenti final :
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A travers cette étude très poussée, très détaillée et très argumentée, nous découvrons en profondeur, les tenants et les aboutissants de la course au digital et à la dématérialisation, sous couvert du développement des réseaux mobiles.
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Très honnêtement, malgré quelques traits d'humour destinés à alléger ce livre indigeste, j'ai vraiment eu beaucoup de mal à terminer ma lecture.
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Pour autant, le journaliste nous explique des choses dont nous avons conscience (réchauffement climatique, course à la technologie, enfants qui travaillent dans les mines), il nous dévoile les dessous des contrats avec les grands groupes (EDF, orange, Apple…), décortique la période Covid en faisant le parallèle entre la France et son pass sanitaire, et des pays comme la Chine, où chaque confiné est épié, gardé sous cloche et menacé des pires représailles en cas de non respect des consignes.
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Des chiffres alarmants viennent étayer cette vague de faits tous plus flippants les un que les autres. J'apprends qu'en 2016, un spot publicitaire diffusé aux US, explique que les gosses sortent moins qu'un prisonnier d'une prison de HS de l'Indiana ! Ceci étant expliqué par le fait que les écrans accaparent nos enfants et que plus rien n'a d'importance. Nous découvrons que l'attention du cerveau humain a baissé comparé à quelques années en arrière, que pour extraire les métaux précieux qui composent nos smartphone, il faut forer à foison pour espérer en trouver un peu, tout cela avec l'accord de nos bons vieux élus, puisque ma foi, on arrête pas le progrès.
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La dématérialisation gangrène nos administrations, où l'humain est remplacé par la machine, et que les gens incapables de prendre le train en route (les vieux, quoi), resteront sur le bas côté, avec pour seul allié, un standard téléphonique pour tenter de joindre un centre d'impôts qui n'existe plus. Pourtant, je suis ravie d'avoir accès quand je veux et surtout, où que je sois, à ma déclaration d'impôts ou à mon bulletin de salaire, grâce à mon smartphone, à une source inépuisable d'information via Google et si en plus, je peux éviter d'avoir les pages affichées en moins de 10', pourquoi s'en priver.
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Donc, dans ce livre-étude, on parle surtout (mais pas que, finalement) de la 5G. Ok. Prenons mon exemple. J'ai une fille de 15 ans, qui fait des études de graphisme. Donc matos oblige : tablette, smartphone, ordinateur, imprimante connectée. le dieu Orange nous alimente en 4G et en internet, afin que l'artiste en herbe qu'est notre fille, puisse utiliser ses différents supports d'apprentissage, qui deviendront des supports de travail (si elle bosse bien à l'école, hein !). Pourquoi une imprimante connectée, que diable ? Tout simplement parce qu'en voulant remplacer notre vieux coucou, cette imprimante connectée était… peu cher ! Alors, c'est vrai, on ne se rend pas compte, ou on se pose pas la question, ou même on ferme les yeux, sur tout ce qu'engendre la fabrication et l'utilisation de toute cette technologie du toujours plus. Mais force est de constater qu'aujourd'hui, internet a pris une place tellement indispensable dans nos vies, que nos métiers et/ou le futur métier de nos enfants en dépendent.
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Aujourd'hui, je travaille dans un grand groupe international où j'utilise le digital au quotidien, je remplis ma déclaration d'impôts par internet, je vends mes romans sur internet, je réserve ou j'achète tout sur internet, je surfe sur les réseaux sociaux plusieurs heures par jour et je suis lucide, si internet ne flanche pas, je ne pourrais plus m'en passer. Et même si j'ai pris conscience de l'ampleur que la technologie a pris dans nos vies, je ne vois pas comment on pourrait s'en passer. Si un pays veut rester compétitif, il se doit d'avancer à la même vitesse que les autres. Des associations et/ou des collectifs se battent pour coller des bâtons dans les roues de nos politiciens soient disant bienveillants, mais en entendons parler ? Non. Voyons-nous des articles sur les réseaux à ce sujet ? Non. Alors pourquoi ne pas les combattre sur leur propre terrain, justement ?
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Je plaide coupable, je suis addict à mon téléphone flanqué d'une pomme, dès que je m'ennuie, je me connecte. Et j'ai été ravie d'en avoir offert un à ma fille (avec la 5G, d'ailleurs), lorsqu'en 6eme, elle a pu m'alerter après avoir été tapée sévèrement par des ‘'camarades'' de classe. Cependant, m'en détacher serait bien difficile.