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EAN : 9782246104124
220 pages
Grasset (12/11/1987)
3.8/5   5 notes
Résumé :
Dans ce recueil de nouvelles d'Emmanuel Berl publié la première fois en 1965 par Grasset dans la collection « Les Cahiers verts » (no 71), d’inspiration fortement autobiographique, l'auteur évoque le souvenir de quelques femmes qui marquèrent sa vie.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je sais que je vais en faire rire certains (que je ne nommerai pas) en commençant ma critique ainsi mais tant pis : oui, cet ouvrage m'a été vivement conseillé et prêté par ma belle-mère et une fois encore, je m'accorde avec son opinion (ce qui n'est bien entendu pas toujours le cas -heureusement pour elle et pour moi d'ailleurs). Un ouvrage ainsi qu'un auteur dont je n'aurais probablement jamais entendu parler sans elle car il est loin d'être récent, aussi tenais-je à la remercier en postant cette critique ici.

L'ouvrage est vraiment très particulier puisque le narrateur-auteur retrace une partie de sa vie au travers des femmes qu'il a connues et qui ont marquées sa vie. Ses huit grâces, comme il les appelle se vient donc chacune un chapitre attitré et le narrateur, à travers leur passage dans sa vie, nous instruit au passage sur ce que fut celle de ces dites femmes mais aussi sur la sienne propre. Au fil des pages, L Histoire avec un grand H également s'écoule, avec notamment celle de la Première Guerre mondiale, sa mobilisation puis la maladie qui l'en a dispensée et l'a ramenée chez lui. C'est aussi la découverte des grands auteurs et psychanalystes et chimistes de cette époque que le narrateur, alors jeune étudiant à l'époque, découvre et apprécie au fil des pages, tout comme nous d'ailleurs !
Bref, un livre qui ne parle que de femmes mais qui en réalité, au travers d'elle, ne s'en découvre qu'une seule et qui n'est pas explicitement nommé mais c'est tout comme : la mère.

Un livre poignant, attendrissant et extrêmement bien écrit ! A découvrir et à faire découvrir ! Hommes et femmes y trouveront un quelque chose d'eux bien enfoui au coeur de ces pages, je vous le garantis ! Un vrai petit bijou.
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Des fragments de vie à travers des portraits de femmes rencontrées, aimées, quittées. Livre d'une grande finesse écrit par une intelligence supérieure. Un sens du raccourci et de la description qu'on aimerait bien rencontrer ailleurs. Une grande sensibilité mise à nu, une réflexion par petites touches sur la mémoire et le mystère des relations sentimentales. Bref, un ouvrage qui ne paye pas de mine, comme ça, mais profondément attachant.
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Emmanuel Berl choisit l'autoportrait à travers des portraits de femmes qu'il a croisées à différentes époques de sa vie, femmes issus de milieux très différents, mais toujours pleines de grâce. Envoûtant...
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
"Je comprends bien qu'on doit apprendre à regarder, à écouter, à lire, mais il faut quand même maintenir une différence entre ce qu'on voit et ce qui nous est montré, entre ce qui nous est suggéré et ce qu'on a ressenti."
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"La différence de langages n'empêche pas plus l'amitié que l'amitié n'empêche la différence de langages [...]."
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"Le domaine du souvenir est trop vaste pour que je ne m'y perde pas, fût-ce dans ses moindres parcelles, et celui de l'oubli l'est encore davantage."
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"Il y a des silences qui viennent du diable, comme les paroles qu'on dit quand on ne voudrait pas et ne voudrait pas les dire."
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"Il faut bien quitter son enfance, même si la rupture est douloureuse et paraît un peu dégradante."
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Videos de Emmanuel Berl (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Emmanuel Berl
La Commune de Paris : Analyse spectrale de l’Occident (1965 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 12 juin 1965. Illustration : Une photo de la Barricade de la Chaussée Ménilmontant, Paris, 18 mars 1871 © Getty / Bettmann / Contributeur. Pierre Sipriot s'entretient avec Henri Guillemin (critique littéraire, historien, conférencier, polémiste, homme de radio et de télévision), Emmanuel Berl (journaliste, historien, essayiste), Adrien Dansette (historien, juriste), Pierre Descaves (écrivain, chroniqueur, homme de radio), Jacques Rougerie (historien spécialiste de la Commune de Paris), Philippe Vigier (historien contemporanéiste spécialiste de la Deuxième République), Henri Lefebvre (philosophe), et Georges Lefranc (historien spécialiste du socialisme et du syndicalisme). Dans les années 60, la Commune de Paris était encore "un objet chaud" qui divisait profondément les historiens. Comme en atteste ce débat diffusé pour la première fois sur les ondes de France Culture en juin 1965 et qui réunissait sept historiens, journalistes ou philosophes spécialistes du XIXe siècle. Textes d'Élémir Bourges, Jules Claretie, Lucien Descaves, Paul et Victor Margueritte, Jules Vallès et Émile Zola lus par Jean-Paul Moulinot, Robert Party et François Périer.
« La Commune, objet chaud, a longtemps divisé les historiens. Elle a eu sa légende noire, sitôt après l’événement : celle de la révolte sauvage des barbares et bandits. Elle a eu sa légende rouge : toutes les révolutions, les insurrections socialistes du XXe siècle se sont voulues filles de l’insurrection parisienne de 1871 ; et c’était à tout prendre, politiquement, leur droit. Historiquement, cette légende a pu se révéler redoutablement déformante. L’historiographie socialiste s’assignait pour tâche de démontrer "scientifiquement" que l’onde révolutionnaire qui parcourt le premier XXe siècle trouvait sa source vive dans une Commune dont elle se déclarait légitime héritière. On quêtait, par une analyse anachroniquement rétrospective, les preuves de cette filiation, oubliant le beau précepte que Lissagaray, communard, historien « immédiat » de l’événement avait placé en 1876 en exergue à son Histoire de la Commune. "Celui qui fait au peuple de fausses légendes révolutionnaires, celui qui l’amuse d’histoires chantantes est aussi criminel que le géographe qui dresserait des cartes menteuses pour les navigateurs." » Jacques Rougerie (in "La Commune, 1871", PUF, 1988)
Source : France Culture
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