Je n'ai pas encore lu ce livre mais il me plait de signaler son existence juste au moment ou le " très démocrate " et très rétrograde Erdogan , ci devant président de l'état turc , vient de l'interdire à la vente en son pays au prétexte qu'il serait de mauvaise influence pour les enfants . Si vous connaissiez quelques Bohumir Hrabal au chômage faites-leur savoir qu'il y a du boulot en Turquie pour détruire tous les livres jugés hautement subversifs par le fin connaisseur qu'est le grand vizir Erdogan .
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A l'heure de la pseudo-théorie du genre qui n'existe pas et qu'on confond avec la lutte contre les stéréotypes, ce petit manifeste (qui se présente comme un amusant pastiche de la déclaration universelle des droits de l'homme plus accessible que le fameux « Trouble dans le genre ») fait du bien quand on est un garçon en devenir (qu'on ait 7 ou 77 ans). « Eh, oui, les petits gars, vous avez des droits (par exemple, article 5, « le droit de ne pas savoir bricoler, planter un clou et de ne pas aimer mettre les mains dans le cambouis », ou mieux encore, article 6, « le droit d'aimer qui vous voulez : fille ou garçon, ou les deux ») : ne vous laissez pas enfermer dans des valeurs dépassées comme l'esprit de compétition ou la quête inutile de la force virile. Cultivez plutôt l'éthique de la coopération ou la vertu de tempérance. Ce livre peut vous y aider ». Première pierre d'un long combat : pour ma part, je vois apparaître dans ce livre rien moins que les prémices d'une nouvelle culture masculine inédite. Car contrairement à un lieu commun néoféministe, ce n'est pas la Nouvelle Eve (malgré ces magnifiques qualités et son combat plus que légitime) qui est l'avenir de l'homme mais le Petit Prince ! (attention, existe le même en taille fillette, pour celles qui ne veulent plus s'en laisser compter dans les cours de récré). Alain, de plus en plus toqué du doc !
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« N’attendez pas qu’il soit trop tard, vous m’entendez ? Il vous reste beaucoup à vivre. On ne sait quoi ni comment, mais beaucoup. J’en suis sûre. »
En ce mois de juillet parisien, Pierre, veuf et ancien libraire du quartier Mouffetard, doute de sa capacité à redonner du sens à sa vie.
Mais, c’est compter sans les irrépressibles dérives de la mémoire, les élans du cœur, le hasard des rencontres et surtout sans Léa, sa fantasque belle-mère. C’est compter sans l’amour.
Il lui faudra remonter aux sources obscures de son enfance, exhumer des blessures inavouées pour se libérer de ses entraves.
Pour vivre, enfin.
Élisabeth Brami a publié chez divers éditeurs une centaine d’ouvrages en littérature jeunesse, primés et traduits dans différents pays. Après Je vous écris comme je vous aime ( Calmann-Lévy, 2006), lauréat du Festival du premier roman de Chambéry, et Mon cher amour ( Éditions du Rocher, 2009), Les Heures secrètes est son troisième roman.
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