Livre insupportable par son texte. Les dessins sont agréables à regarder et riches, mais les jeux de mots hachent la lecture de l'enfant. Certains adultes peuvent y trouver une satisfaction car l'objectif et de bousculer les identités de genre et de faire l'éloge de la nature, du cosmopolitisme ; pour ma part je ne vois pas l'intérêt d'offrir un livre aussi idéologique à un enfant.
Commenter  J’apprécie         20
Décevant
Ça ronronne, vit sur ses acquis, toujours les mêmes ficelles, mais qui s'essoufflent.
Le message semble alors plaqué, artificiel.
Même le langage, si drôle et inventif dans d'autres albums, tombe à plat.
Bref, mieux vaut se replonger dans d'autres Ponti, ou dans d'autres albums qui ont abordé se sujet avec plus de talent.
Commenter  J’apprécie         10
Un ponti : une nouvelle merveille !!!
Sur le fond de la liberté du choix de son sexe, une ouverture d'esprit sur les diferences ratiales, ce qu'elles nous apportent, tout en parlant de la nature et des merveilles qu'elle nous offre
Commenter  J’apprécie         20
Le Fleuve, est une splendide fable écologique sur fond de réincarnation des grands-parents dans l’oreille de leurs petits-enfants.
Lire la critique sur le site : Telerama
Sur un format à l’italienne, Claude Ponti pose comme à l’accoutumée des dessins ronds et bien finis, peuplés de détails réjouissants [...] Au-delà de ces délicieuses découvertes un message subtil peut se dessiner, sur le pouvoir de l’entraide, et sur l’aspect culturel donc fragile de l’éducation d’une fille ou d’un garçon. Le double niveau de lecture interroge notre modernité sans la brusquer, sans doute la meilleure façon de l’accompagner.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Voyant leurs mamans gelées, figées, immobilisées, prisonnières sans pouvoir bouger, comme des sorbets myrtille-frangoisse, les enfants crient : "Oh ! Non ! Pas les mamans !"
... les enfants s'occupent à jouer et jouent à s'occuper.
Chez Téri-Barge-Fol, Louz-Nour et Rouh-Dang interrogent sa Gesse qui sait quelque chose d'important pour eux.
À plus de soixante ans, Anna Boberg a exposé jusqu'en France et en Italie mais reste méconnue dans son pays. Depuis sa découverte des îles Lofoten, en 1901, elle y revient chaque hiver, seule, et y reste plusieurs semaines pour capter la beauté brute des paysages arctiques et leurs lumières éblouissantes. Sentant l'âge venir, elle entreprend cette année le voyage plus tôt que d'habitude, dans l'espoir de réaliser enfin le tableau exceptionnel qui lui vaudra la reconnaissance de ses pairs.
Au fil de cette saison de peinture, le roman se glisse dans l'intériorité d'Anna, au plus près de ses émotions, il sonde ses attentes et ses ambitions, il ravive des souvenirs. Bien qu'aventurière, Anna est loin d'être une marginale : elle a bien connu l'architecte Charles Garnier, elle a rencontré la comédienne Sarah Bernhardt, elle est une proche du prince héritier de Suède et l'épouse aimante d'un architecte réputé avec lequel elle travaille. Mais sa vocation artistique est tenace, et l'appel des aurores boréales, impérieux.
D'une écriture impressionniste, posée, délicate, attentive aux sensations, aux lumières, aux odeurs, aux températures, Sophie van der Linden évoque le geste créatif et la quête artistique d'une femme d'exception.
L'autrice
Née en 1973, Sophie van der Linden vit à Conflans- Sainte-Honorine. Elle a signé ou dirigé chez divers éditeurs des ouvrages dans le domaine de la critique en littérature pour la jeunesse, notamment " Claude Ponti "
(Être, 2000), " Lire l'album " (L'Atelier du poisson soluble,
2006), " Album[s] " (Actes Sud jeunesse, coll. « Encore une fois », 2013), Tout sur la littérature jeunesse (Gallimard Jeunesse, 2021).
Elle a également publié quatre romans : " La Fabrique du monde " (Buchet-Chastel, 2013 ; Folio, 2014 ; prix Palissy, prix du Livre pourpre, prix Jeune Mousquetaire, prix littéraire de la Passerelle, prix de la librairie L'Esprit large), " L'Incertitude de l'aube " (Buchet-Chastel, 2014), " de terre et de mer " (Buchet-Chastel, 2016 ; Folio, 2019) et " Après Constantinople " (Gallimard, coll. « Sygne », 2019).
+ Lire la suite