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sur 544 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Grand ami et complice de Borges, avec qui il publiera des recueils de contes et de nouvelles sous le pseudonyme de H. Bustos Domecq, Adolfo Bioy Casares signe un roman emblématique, considéré à la fois comme un des chefs-d'oeuvre majeurs de la littérature fantastique sud-américaine du XXème siècle et, au même titre que «Fictions » et « L'Aleph » de Borges, parus eux-aussi dans les années 40, comme étant l'un des précurseurs du mouvement que les literary studies américaines , les premières, consacreraient une dizaine d'années après sous l'appellation de «réalisme magique».
Oeuvre que la critique et le public ont pris l'habitude de situer dans une sorte de confluence entre le thriller policier et la nouvelle fantastique, c'est surtout, à mon sens, en tant que conte métaphysique aux accents borgésiens, justement, que L'INVENTION DE MOREL excelle. Dans sa préface à la première édition, Borges la qualifiera d'ailleurs «d'oeuvre d'imagination raisonnée». S'il identifie dans certains des éléments choisis par Bioy Casares, thème et décor (invention technique, milieu insulaire) ou dans le titre (Morel/Moreau), des échos renvoyant à un courant littéraire fantastique et policier anglo-saxon qui par ailleurs n'avait jusqu'alors exercé quasiment aucune influence importante sur la littéraire de langue espagnole, Borges conclura toutefois en affirmant que son ami « acclimate sur nos terres et dans notre langue un genre nouveau». «Imagination raisonnée » = raison et imagination = réalisme et magie : réalisme magique!
Dans ses Mémoires, publiées en 1994, Adolfo Bioy Casares déclare que «s'il devait choisir un endroit pour attendre la fin du monde, ce serait une salle de cinéma». L'INVENTION DE MOREL est un récit qui paraît ouvertement dominé par la vision, par les surfaces de projection que la vue ouvre à l'imagination, un roman hanté par la scopophilie et par les phantasmes de possession de l'autre par le regard, animé par les jeux imaginaires du montrer-cacher et du voir-être vu. La narration se déploie d'ailleurs à la manière de miroirs à triple battants, reflétant sans issue et distordant une réalité essentiellement multiplex, sur le fond insaisissable et condamnée à n'être jamais qu'entraperçue, aussi bien par le lecteur que par son personnage-narrateur lui-même : Où sommes-nous exactement? Cette île, qu'est-elle au juste ? Existe-t-elle au moins ? Et cet homme fuyant soi-disant une condamnation à vie, suite «à une erreur de justice irréparable», ne serait-il tout simplement en train d'échafauder un délire paranoïaque ? Sinon, qui aurait pu faire construire, et dans quel but, ces curieux bâtiments qu'il décrit (Piscine, Chapelle, Musée), à l'architecture minimaliste et onirique tels des décors de tableaux d'un de Chirico, seuls vestiges humains dans cette île autrement déserte? Et surtout, qui se cache derrière cet étrange groupe de personnages surgis de nulle part menés par un certain Morel, qu'il voit un beau matin occuper les bâtiments et sillonner l'île, l'obligeant alors à se cacher dans les terres basses et à les guetter inlassablement au cours de leurs étranges allées et venues...
Au fur et à mesure que l'intrigue se développe, Bioy Casares se révélera non seulement un conteur très doué, affûté, sachant parfaitement accrocher et tenir son lecteur en haleine à l'aide d'une trame construite à la Poe, mais aussi un formidable prestidigitateur, à l'image de son grand copain argentin susnommé. En superposant les points de vue spatio-temporels, en plaçant son lecteur, comme son personnage, en position de spectateurs placés provisoirement à l'entrée de la caverne de Platon, il finira par entraîner tous les deux dans l'illusion qu'essence et existence, esprit et matière, finitude et immortalité pourraient un jour ne plus s'opposer radicalement, pourraient se rapprocher, se réconcilier, se fondre dans un seul et même espace-temps, perpétuellement réunis, si au moins nous avions les moyens de...
« Il n'est pas impossible que toute absence ne soit, en définitive que spatiale. D'une façon ou d'une autre, l'image, le contact, la voix de ceux qui ne vivent plus doivent demeurer quelque part. Rien ne se perd »
En refermant L'INVENTION DE MOREL, le lecteur pourrait légitimement se demander si un jour l'humanité réussira à aller encore plus loin que ce nouveau-démiurge de Morel, inventé par Bioy Casares. Car depuis la publication du roman, en 1940, les moyens se sont énormément accrus, de nos jours les réalisations techniques sont stupéfiantes, cumulatives et rapidement applicables (la croissance de l'IA, dit-on, doublerait apparemment tous les dix-huit mois !) : hologrammes, réalité virtuelle, transhumanisme...Le fantastique tend à devenir chaque jour moins fantastique..!
Plus mesuré pour autant ?
« Et un jour on inventera un appareil plus complet. Ce que nous pensons et sentons durant la vie (...) sera comme un alphabet grâce auquel l'image continuera à tout comprendre (comme nous pouvons, avec les lettres de l'alphabet, comprendre et composer tous les mots). Alors la vie deviendra un dépôt de la mort. Mais même à ce moment-là l'image ne vivra pas ; elle n'aura pas connaissance d'objets essentiellement nouveaux. Elle connaîtra seulement tout ce qu'elle a senti ou pensé, ou les combinaisons ultérieures de ce qu'elle a senti ou pensé »
L'INVENTION DE MOREL reste néanmoins, rassurez-vous, avant tout un bon moment de lecture, une histoire bien tournée et captivante, dans laquelle on se laisse embarquer avec curiosité et plaisir. Et beaucoup plus, si affinités..!
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On ne peut qu'être d'accord avec l'écrivain argentin Jorge Luis BORGES : "L'invention de Morel", ce court roman (ou cette longue nouvelle) que produisit en 1940 son ami et compatriote Adolfo BIOY CASARES [1914-1999] est un monument fictionnel quasi-parfait.

L'imaginaire pur.
La peur.
La survie.
L'indécision.
L'ombre portée de l'étrange & effroyable île du Docteur Moreau ["The Island of Doctor Moreau", 1896] d'Herbert-George WELLS (1866-1946).
La condition humaine : le narrateur, ce persécuté, ne rejoindra-t-il point - de son plain gré - au final, l'existence des Dieux de l'Olympe ?
Si riches tourments de l'imaginaire...

Satanée machine cernée de porcelaine bleue cachée dans les sous-sols du "Musée"...
Circé transformait les compagnons d'Ulysse en porcs.
Morel le scientifique vole "simplement" l'âme de ses amis vacanciers à leur insu... mais les prévient charitablement, à la fin de leur semaine de rêve et d' "enregistrement" collectif.

Morel est altruiste, à sa façon : il sait qu'il partagera leur destin.
Juste accepter de perdre peu à peu ses cheveux, ses ongles, sa peau, sa vue, son ouïe...

Se voir dessécher lentement, à l'instar des "tas d'ossements grisâtres" des infortunés semi-vivants de "Ubik" [1969] et "A maze of Death" (Au bout du labyrinthe) [1970] du Californien visionnaire Philip K. DICK [1928-1982].

Un "détail" pour le narrateur, amoureux fou des intonations de voix et de la gestuelle déliée de la belle Faustine, surprise sur les rochers du haut de l'île.
L'amour rend aveugle : le fugitif, peu à peu aveugle comme Homère, rejoindra le destin des Dieux et Déesses.

Seul au milieu du Pacifique : l'éternité pour soi ?

On préférerait clairement le destin de Chuck Noland de la "FedEx", incarné par Tom Hanks dans "Seul au monde" [Cast Away", 2000] de Robert ZEMECKIS : en compagnie protectrice d'un ballon, tenant bravement tête à tous nos cauchemars insulaires... Les années passeront.

Se souvenir que l'année 1940 fut, aussi, celle qui mit au monde "Il deserto dei Tartari" (Le désert des Tartares) du grand Dino BUZZATI (1906-1972).

"Une île...", chantait Jacques BREL (L'immortel).
"Une île au large de l'espoir"...
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La Invención de Morel
Traduction : J. P. Mourey

Court roman qui n'atteint pas les cent-trente pages, "L'Invention de Morel" s'inspire d'un fantastique à la H. G. Wells ou encore à la Jules Verne, celui du "Secret de Wilhelm Störitz." Mais sous l'argument fantastique, perce une réflexion complexe sur l'homme et la liberté.

Le narrateur, qui fuit on ne sait quel régime policier - quelques allusions à Caracas font penser au Vénézuéla - s'est réfugié sur une île que lui a désignée un Italien vivant à Calcutta. Sans nom, l'île a été abandonnée par ceux qui y ont bâti un musée, une piscine et une sorte de complexe hôtelier. A quelle époque ? Sans doute dans les années vingt, très vague point de repère temporel offert en pâture aux puristes du détail. Les légendes - mais sont-ce bien des légendes ? - ont alors pris leur essor : une "peste" étrange, plus proche de la lèpre ou de la gangrène que de la peste d'ailleurs, affligerait tout ce qui ose demeurer dans l'île, qu'il s'agisse de simples voyageurs ou des animaux et de la flore qu'elle abrite.

Mais le narrateur en est arrivé à un tel point de rejet - et de peur - de la société, qu'il met tout en oeuvre pour atteindre l'île et s'y cacher. Bientôt, à sa profonde stupeur, il constate que, contrairement à ce qu'on lui en a dit, l'île est habitée par une vingtaine ou une trentaine de personnes, hôtes et amis d'un certain Morel. Parmi ces gens, Faustine, une belle femme dont Morel paraît amoureux, va régulièrement se promener sur les rochers, charmant peu à peu le narrateur. Celui-ci fait tout pour attirer son attention mais, curieusement et en parfait accord avec l'attitude des autres "invités", Faustine ne le voit pas - un peu comme s'il lui était invisible ...

Aux efforts courageux du narrateur pour tenter de rationaliser son aventure, succède sa chute subtile et lente dans la folie. de bout en bout, le lecteur n'a, bien sûr, que le point de vue du narrateur pour se faire sa propre idée de la situation. Les réflexions pertinentes succèdent aux gestes fous, voire grotesques - comme la création de ce parterre de fleurs destiné à proclamer au grand jour l'amour du malheureux envers Faustine et devant lequel elle passe, là encore, comme s'il n'existait pas ...

Mais l'histoire faussement fantastique est aussi prétexte à une réflexion sur la place de l'individu dans la société, sur le droit de pensée et de conscience qu'elle lui laisse et sur les recours qu'elle lui autorise lorsque, justement, elle lui dénie ces droits. le bilan final est peu réjouissant : Bioy Casares ne voit que la folie comme seul exutoire au refus de se fondre dans la norme. A moins que la fin de son héros, très symbolique, n'ouvre sur une vie désincarnée et à jamais libre, loin d'un corps abandonné en un peu réjouissant sacrifice.

Le propos, complexe, est traité avec une élégante simplicité. Bioy Casares adopte un style réaliste, sans aucune digression, pour évoquer une question morale et philosophique qu'on n'est pas près de résoudre. A ne réserver qu'aux inconditionnels. ;o)
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L'Invention de Morel/Adolfo Bioy Casares
Un homme en fuite, le narrateur, trouve refuge sur une île apparemment déserte.
Une villa immense domine le rivage et toute une machinerie y fonctionne à l'énergie marémotrice. Une machine pour quoi faire ? Là est la première question.
Et puis notre déserteur, tout en se cachant, aperçoit ce qui semble un groupe de personnes en train de participer à une fête. Tout ce beau monde l'ignore superbement.
La scène de jour en jour se reproduit à l'identique…L'homme ne comprend pas et se pose des questions. Peu à peu il s'aperçoit que la véritable situation n'est pas celle qu'il a décrite auparavant au début du récit et il écrit :
« Il me semble que la situation que je vis ne soit pas celle que je crois vivre ! »
Quelle est donc cette situation qui lui donne l'impression d'assister à une éternité à répétition ?
L'amour du fugitif pour la belle Faustine qu'il découvrira plus tard sur la plage sera le passeport pour découvrir le secret de Morel et accéder à la machine fantastique qui a enregistré à tout jamais huit jours de la vie d'un groupe. Faustine fuit-elle réellement le fugitif comme il le croit dans un premier temps ?
La préface de Borges ne donne pas vraiment la clef de ce récit fantastique d'une originalité assez déstabilisante. La crainte de la mort ressentie par Morel serait-elle la motivation l'ayant amené à la construction de cette machine ? Morel a-t-il voulu ainsi accéder à l'immortalité ?
D'aucuns verront dans ce conte parabolique un rapport étroit avec l'allégorie de la caverne de Platon : ce que nous voyons est-il bien la réalité ou seulement une illusion, un reflet, un rêve ?
La quête du fugitif n'aura de cesse qu'il ait découvert le mécanisme de l'invention de Morel afin de ne pas perdre Faustine.
Le lecteur aura fort à faire pour suivre ce récit original et complexe quoique bref.
Une relecture s'impose pour bien saisir toute l'histoire et rétablir le puzzle de l'intrigue.
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Un petit livre assez inclassable, qui nous égare comme à plaisir dans ses deux premiers tiers, pour nous offrir une vertigineuse explication dans le dernier et nous incite à retourner sur nos pas pour relire (revivre ?) la première partie. Comment le décrire mieux qu'en citant la préface de Borges : "Adolfo Bioy Casarès [...] déploie une Odyssée de prodiges qui ne paraissent admettre d'autre clef que l'hallucination ou le symbole, puis il les explique pleinement grâce à un seul postulat fantastique, mais qui n'est pas surnaturel." Je ne saurai trop vous recommander de perséverer dans votre lecture comme je l'ai fait, malgré le léger, mais temporaire inconfort ressenti au contact du récit du narrateur et de son Odyssée de prodiges.


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Que voilà un drôle de récit… À travers une robinsonnade, l'auteur nous livre une sorte de quête de l'eden.

Réalité hallucinatoire? Paradis? Enfer? Marchands d'illusions? 116 pages pour le savoir… ou pas.

Casares prophétique en 1940 sur les dangers du virtuel… il fallait l'imaginer!

L'ostinato rigore du grand Léonard, telle est la devise du héros anonyme de cette bien curieuse invention de Morel.


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Et bim d'un coup j'ai eu envie de découvrir ce récit d'Adolfo Bioy Casares, "L'invention de Morel", que j'ai failli lire d'une traite (douce illusion...).

Grand copain de Jorge Luis Borges (ils ont même co-écrits quelques romans ensemble), je m'attendais à trouver dans ce texte une plume similaire à cet auteur et ce fût le cas. Je pourrais rapprocher le style d'Adolfo Bioy Casares à celui que j'ai découvert récemment de Julió Cortazar, dans sa fluidité et son léger "réalisme magique", plus fantastique chez Adolfo.

Pour ce qui est de l'histoire, on suit dans "L'invention de Morel" un homme échappé de justice reclus sur une île déserte bien étrange, qui voit débarquer un jour des estivants qui eux semblent prendre leur pied à danser sous la pluie. En gros.

C'est un très court texte d'un peu plus de 100 pages pour lequel j'ai eu le ressenti suivant :
- durant les 2 premiers tiers on est autant paumé que le personnage principal, et j'ai beaucoup aimé. On a plein d'infos qui brouillent les pistes, on se demande qui joue quel rôle, et surtout ????? sur cette île.
- vers la page 60 on a LA grosse révélation, tres sympa, dans un style que j'aime bien mais qui ne m'a pas retourné la tête non plus.
- et enfin le dernier tiers que j'ai un peu moins apprécié, car toute l'intrigue et les mystères redeviennent tangibles et palpables (même si pas tout à fait en fait), et c'est ce qui a je trouve un petit peu cassé le mood dans lequel on était installé depuis le début du récit. En plus il n'y a pas d'autres retournements de situations. Dommage.

J'ai bien aimé découvrir le style de l'auteur à travers ce texte, mais je pense qu'il ne me restera pas longtemps en mémoire. Hâte de me plonger dans un récit un peu plus étoffé de celui-ci, afin d'être plus longtemps immergé dans son style (ce qui pèche peut-être un petit peu aussi dans "L'invention de Morel"). Une expérience à retenter, en somme.
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Un fugitif recherché par la police sur une île déserte interagit avec la réalité. 

Qui est-il ? Qu'a-t-il fait ? Comment s'est il retrouvé là ? Délire-t-il ? Quand cela se passe t-il ? Cela restera un grand mystère. 

D'abord, il y a la description de cette île si mystérieuse, avec son sous-sol, son musée, ses étranges machines, ses bruits, ses marées, ses deux lunes et deux soleils, son bois mort etc…

Une île qui semble peuplée, est-ce de fantômes ? Il les voit se déplacer, interagir entre eux, s'éprend éperdument de la femme au foulard mais eux, ils ne le voit pas, est-ce lui le fantôme ?

Il ne peut ni interagir avec eux, ni les toucher. Il se fait des réflexions, émet des hypothèses qu'il réfute pour de nouvelles et s'obstine à s'approcher de cette femme dont il est tombé amoureux, et lui invente un jardin, il leur invente un avenir, tout au fond de sa tête. 

Et ce Morel qui passe tant de temps avec la femme aimée, qui est-il ?

Et cette semaine se répète, les mêmes mots, mêmes gestes, aux mêmes endroits, aux mêmes instants. 

Lors d'une intervention de Morel, il avouera aux autres protagonistes son invention qui en outrera plus d'un, le narrateur comprendra et restera malgré tout obsédé du début à la fin par Faustine et la force de ses propres émotions, de son imaginaire, de sa pensée. 


Ce roman m'a plu pour ces nombreux thèmes fascinants : La mort, la vie parallèle, la peur, le désir, la promesse d'une vie meilleure dans l'au-delà, l'immortalité, la dégénérescence, les visions étranges, l'île mystérieuse, et cette invention spectaculaire. 

Pour l'ambiance oppressante de l'île et les réflexions sur la nature de la réalité… le narrateur est-il en dehors, dessous, dessus ? 

Cette semaine revécu sans cesse, qu'il décortique.

Et l'invention de Morel bien-sûr. 

Ce fût une très bonne lecture déroutante et intrigante !!! 

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Un livre troublant que je n'ai pas apprécié à ce que je sens être sa valeur car je n'ai pas pu être assez concentré pour y entrer pleinement. A relire dans quelques temps. Si je le reprends. Ce temps.
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...
Un texte d'une centaine de pages, une histoire qui n'en demande pas plus. Un recit qui melange aventure, étrangeté et le sentiment d'un amour irréalisable. Une belle histoire bien ficelé qui donne envie de découvrir l'oeuvre d'Adolfo Bioy Casares plus en profondeur.
(chronique complète sur le blog)
Lien : http://naufragesvolontaires...
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