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EAN : 9782897051846
Editions de la Presse (12/11/2013)
4.24/5   19 notes
Résumé :
Après quelques mois de silence, Bruno Blanchet a accepté de publier la fin de ses récits abracadabrants dans cet ultime tome de La Frousse autour du monde, auquel il a ajouté un tas de nouveaux textes (comme ces précieux conseils de voyage) :

Aux Philippines, j'éviterai de faire du deltaplane pendant la saison des typhons, pour ne pas atterrir au Japon.
Je demanderai toujours la profondeur du cours d'eau avant de plonger dans de l'eau brune.>Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Le 4e tome de la série des Frousse autour du monde est celui que j'ai préféré. Bruno Blanchet a indéniablement le sens de l'anecdote et il n'écrit pas trop mal. Bien sûr, il faut prendre avec un grain de sel ce qui est raconté (personnellement, je me dis qu'il y a un certain pourcentage d'exagération sinon d'invention). Je ne suis pas certaine par contre que cela donne le goût de voyager puisque Bruno Blanchet n'a visité que des pays pauvres, réputés dangereux ou tout simplement non touristiques car il n'y a rien à y voir. C'est le côté le moins intéressant de ses aventures, j'aurais beaucoup apprécié lire sur des pays que j'ai visités ou que j'ai envie de découvrir un jour. Par contre, une fois cette petite déception mise de côté, il est tout de même hilarant de lire les commentaires humoristiques, sarcastiques, parfois philosophiques de Blanchet. On dirait dans celui-ci qu'il a "réglé" une partie de sa vie puisqu'il a une amoureuse et une relation régulière avec son fils. Toutefois, il est difficile de ne pas ressentir un certain malaise devant le comportement souvent autodestructeur de l'auteur, à la recherche du frisson, du danger, de l'inédit. On se dit que forcément, à ce point, c'est de la maladie mentale ou un très profond mal de vivre. C'est pourquoi, pour apprécier sa lecture, il faut voir les récits de voyage de l'auteur comme des anecdotes comiques après coup, racontées par quelqu'un qui s'en est somme toutes très bien sorti puisqu'il est là pour les raconter. J'ai aussi ressenti un certain mépris voire de la condescendance de la part de l'auteur envers le voyageur "touriste" régulier qui va dans les lieux communs et qui vit dans le confort et la sécurité. Je me dis qu'il n'est pas nécessaire de vivre la misère des pays pauvres pour en être conscient et il n'est pas nécessaire de ne voir que le côté "humain" du voyage quand la Terre possède autant de merveilles naturelles et construites par l'homme, car c'est aussi ça la vie: le beau, l'artistique, le construit, l'historique, le populaire, le confortable et le sécuritaire.

Pour conclure, l'Ultime frousse autour du monde tient tout de même ses promesses: on est certain de rire un bon coup, aux éclats parfois, on est surpris, on est intrigué, on est fasciné, on est content de ne pas être à sa place, on irait bien faire un arrêt dans son snack bar en Thaïlande, on finit le livre avec le sourire en se disant : "Ça prenait bien juste Bruno Blanchet pour écrire ça".
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Tous ses livres qui racontent ses voyages à travers la planète sont excellents. Son écriture, ses histoires, ses anecdotes. Ce sont les seuls livres où je ris de bon coeur. À TV 5 monde, on a filmé ses aventures.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Non mais, quand on y songe, quel beau métier je fais. Même lorsque ça va mal, et surtout quand ça va mal, pour moi, tout va bien.
Or, nous sommes allés sur l’île de Bohol afin de voir le tarsier, cette jolie petite horreur que vous apercevez sur la photo.
Le temps était doux. Mais le bureau, fermé. Nous étions arrivés avec une heure d’avance, dans le but d’observer les oiseaux avant l’arrivée des touristes. Derrière la réception du parc des tarsiers, un grand étang avait déjà attiré de nombreux volatiles. Big Pete s’y est précipité sur la pointe des pieds. Je l’ai suivi.
Un cheval blanc y était attaché à un poteau, et le terrain autour de lui était manifestement au sec depuis des lustres. Le pauvre cheval était d’une maigreur à faire peur. On voyait quasiment au travers ! À tel point qu’on avait l’impression d’assister à un cours d’anatomie équine. — Hon, pauvre cheval…
Je me suis approché pour lui flatter le front, et le réconforter. J’ai tendu la main. Il a avancé la tête, et SNAP ! il m’a mordu à l’intérieur de la cuisse, à quelques centimètres à peine de mon paquet.
Du coup, j’ai compris le truc du « bec de cheval » avec lequel on se torturait entre gamins !
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Ça m’a pris un an pour réaliser qu’elle n’est nulle part, l’aventure. L’aventure ne se trouve pas dans un livre, un guide ou une expédition prévue pour ça. L’aventure est une porte qui s’ouvre par en-dedans Le reste dépend de vous.
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• Au Vietnam, j’éviterai de bouffer quelconque animal auquel un enfant voudrait donner un nom.
• Et le petit truc brun et mou non identifié, je ne le mangerai pas, même avec de la sauce rouge.
• Je ne boirai plus jamais de l’alcool de riz jusque tard dans la nuit avec des étrangers, dans la jungle. Et j’éviterai toujours de poser mon sac, ou mon cul, sur une colonie de fourmis rouges.
• Je ne me ferai plus jamais masser par un ladyboy qui me trouve de son goût.
• Je ne grimperai plus jamais un cocotier, même si grimper doucement, c’est plutôt facile : c’est parce qu’en redescendant, ça va vite en sacramant.
• Avant de m’asseoir sur le toit de l’autobus pour un long voyage au Népal, je consulterai les prévisions de la météo. Deux degrés Celsius à 80 kilomètres/heure pendant 3 heures, ça fait combien dans le style facteur-vent-je-me-les-gèle ?
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La semaine dernière, je vous avais promis un nouvel épisode des aventures de Bud Spencer et Terence Hill, mettant en vedette le Big Pete et le Petit Brun ; et je croyais vraiment que notre escapade allait faire pâlir d’envie le film attention les dégâts !
Et c’est ce que je souhaitais, secrètement…
Parce que les tapes sur la gueule, les plans foireux et les commotions cérébrales en pays exotiques font tous de beaux sujets sur lesquels s’étendre durant des semaines…
Pendant lesquelles moi, en bédaine sur une plage en
Thaïlande, je peux écrire mes chroniques, tranquillo…
Oups ! Viens-je de vous révéler mon secret ?! Regardez le pendule, et dans 3, 2, 1, vous avez tout oublié.
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• Au restaurant, je ne demanderai pas au serveur qui parle trois mots d’anglais s’il est possible, avec le steak, de remplacer les frites par du riz, ou des légumes.
— Pas de frites ?
— Non merci. Juste du riz, si possible avec des légumes.
Parce que je saurai qu’il y a alors 90 % de risque de recevoir une assiette de riz aux légumes.
— Il est où le steak ?
— Quel steak ?
• Dans le train en Chine, je choisirai toujours la banquette la PLUS éloignée des chiottes. Et je n’oublierai pas que le plancher sert aussi de crachoir.
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