AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782258194526
256 pages
Presses de la Cité (14/10/2021)
3.11/5   55 notes
Résumé :
Plutôt mourir que de devenir mère...
Un tueur en série sévit à Tel-Aviv. Chaque victime est retrouvée ligotée, un poupon entre les mains, le mot " mère " inscrit sur son front.
Sheila Heller, spécialiste de la Bible, connaît les victimes. Elle connaît aussi la nature du pacte qu'elles ont conclu vingt ans plus tôt, lorsqu'elles ont décidé de devenir les " Autres ". Et elle sait qu'elle pourrait bien être la prochaine sur la liste.
Ce qu'elle ign... >Voir plus
Que lire après Filles de LilithVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
3,11

sur 55 notes
Filles de Lilith est un roman policier désarçonnant qui prouve une nouvelle fois la vitalité et la singularité de la littérature israélienne.
A Tel-Aviv, un tueur assassine des femmes et dépose à côté des corps des objets qui renvoient à la maternité.
Sheila, la narratrice, est une célibataire quadragénaire un peu paumée, conférencière au musée de la Bible. Elle va rapidement polariser l'opinion car elle fut autrefois membre d'un club universitaire auquel appartenaient les victimes.

L'auteure Sarah Blau tisse une intrigue intéressante à plus d'un titre. La protagoniste mène une vie d'une grande banalité, (et c'est assez rare pour être souligné dans un polar sans superwoman, femme au lourd passé, ou séductrice fatale) et se débat quotidiennement avec ce qu'elle estime, ou que la société estime, être son rôle de femme.
Littéralement cernée dans son musée par les statues de cire incongrues en ce lieu (« Tu ne feras point d'image taillée »), elle regarde quotidiennement les silhouettes de Léa, Myriam, Mikhal et surtout Lilith, séductrice et mortifère.

C'est cet aspect du roman qui m'aura le plus séduite, l'utilisation des grandes figures féminines, Lilith, bien sûr, faite de la même poussière qu'Adam, la sorcière d'Endor, sollicitée par Saül, roi d'Israël. Mikhal, qui portait les tefilin, Myriam… Elles semblent peu à peu s'extirper des récits bibliques, des mythes fondateurs, des sujets d'étude pour devenir des figures féministes. C'est surtout Lilith qui se démarque et devient l'emblème de la rebellion contre le patriarcat. Car les victimes étaient antinatalistes et ces Filles de Lilith cristallisent crispations et rejet, comme si leur choix de vie était symptomatique d'un égoïsme aveugle et d'une absence totale d'instinct maternel. le ventre des femmes a toujours été un enjeu politique, mais il l'est plus encore en Israël : « Où irions-nous si tout le monde pensait comme vous? poursuit-il en hurlant. Qui sont les seuls à avoir une famille nombreuse ici? Les Arabes et les religieux. Alors vous aussi, assumez vos responsabilités. »

Au fil des pages, les Filles de Lilith gagne en profondeur: le thriller psychologique se double d'une réflexion sur la place des femmes dans l'espace public et les enjeux de la maternité, évolue comme évolue son héroïne, d'abord d'apparence falote, qui se révèle être dotée d'une grande intelligence, sarcastique et infiniment trouble.
Je remercie les Presses de la Cité pour cet ouvrage reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique.
Commenter  J’apprécie          625
En Israel, l'injonction biblique « fructifiez, multipliez, emplissez la terre, conquérez-là … » (Genèse 1 ; 28) s'est transformée en injonction politique. Pour lutter contre le "danger démographique" qui menace l'existence d'une majorité juive, la femme israélienne juive se doit donc de donner naissance non pas à un seul mais à plusieurs enfants. Devoir civique oblige…

Alors qu'elles n'étaient que des jeunes filles, Sheila et trois de ses amies ont décidé d'un commun accord de ne pas se plier à cet impératif nataliste. Elles s'étaient surnommées "les autres" en raison de leur désir de ne pas « pondre des bébés » dans une société encourageant trop vivement la procréation .
Vingt ans plus tard l'une d'entre elles, une féministe très controversée , est retrouvée assassinée. L'étrange scène de crime met en évidence le rapport entre cette mort et le fait d'être mère. Aussitôt Sheila se retrouve au coeur de cette sombre affaire qui semble trouver ses origines dans l'alliance passée entre "les autres". Restée fidèle à son engagement et alors que l'horloge biologique fait entendre son tic-tac obsédant, Sheila cherche à comprendre…

Placé sous l'égide de Lilith, archétype de la séductrice et de la sorcière qui rassemble aux yeux de la culture judéo-chrétienne les côtés négatifs du féminin, ce roman semblait prometteur par son thème laissant présager la possibilité de quelques réflexions, politiques ou théologiques, bien senties sur la féminité et la maternité. Mais non, il n'offre qu'une intrigue inconsistante, desservie par des personnages caricaturaux et des dialogues qui sonnent archi-faux dans une ambiance à la Bridget Jones. La couche de vernis culturel apportée par l'évocation des personnages bibliques est bien trop mince pour faire illusion, le roman reste très superficiel et n'apporte rien. Pas même le moindre frisson...Très décevant !
Commenter  J’apprécie          267
Un tueur en série à Tel - Aviv... . Sheila Keller, quadra, conférencière au musée de la bible, connaissait les victimes.

Elles avaient formé un groupe lors de leurs études « Les filles de Lilith », Lilith démone feminin. Elle étaient anti-conformistes, anti-natalistes.

Sarah essaie de résoudre l'énigme même si elle se sent menacée, comme une femme libre pensante refusant la maternité pour elle-même.

Sarah ignore qui peut être à l'origine de ces crimes rituels et macabres, mais elle sait qu'elle est la prochaine sur la liste…

Premier roman de Sarah Blau qui a pour décor la société conservatrice d'Israël et aborde mine de rien , la place de la femme et son rôle de mère décrit dans la Bible.

« Les enfants nous enseignent l'abnégation, nous font oublier nos habitudes, nos peuts, les moments de honte et de lâcheté qui nous définissent. Ils nous aident à repousser indéfiniment nos limites et agir par pur altruisme »

L'auteur interroge les sociétés sur la condition des femmes, la maternité, les choix, la liberté d'être mère ou pas, d'être carriériste, de ne pas s'enfermer dans un carcan imposé par les Hommes.

D'un abord au départ un peu classique, 'intrigue gagne en profondeur au fil du récit. le déroulé des événements , raconté du point de vue de Sheila, oscille sans cesse entre présent et passé.

On passe d'un thriller psychologique à une réflexion sur la place de la femme, les enjeux de la maternité et sur la pression que ressentent ces “filles de Lilith”.

Ce polar féministe et religieux dévoile une multitude de retournements de situations,et un rythme haletant et saccadé.

Loin des polars américains et scandinaves traditionnels, ce polar israélien détonne et étonne !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          280
🦩Chronique🦩
« Je n'aurais jamais cru que ce serait si éprouvant. »

Mais sans doute, qu'elles non plus…
Elles ont cru pouvoir défier le système, la politique, la religion avec cette idée de refuser d'être mère…Et quelqu'un décide de leur leur faire payer, cette insubordination…Elles l'ont peut-être dit trop à haute voix, trop démontré, trop tenu leurs convictions qu'elles se retrouvent, une à une, dans de macabres mises en scènes de maternité forcée…Les Filles de Lilith est un polar saisissant et très interessant pour sa problématique féministe. Un moment intense de lecture qui amène à réfléchir sur la condition féminine, le rapport au désir, la liberté de choix, les revers de la maternité, la dissociation…J'ai été bluffée! La tension est de tous les instants, puisque le danger est partout, le féminin est menacé et puis, qu'est-ce qu'on veut des (non)-mères?


« Soyez gentille, Sheila, mettez vos opinions subversives en sourdine. »

Allons bon, Sheila, tu vois bien que tu les déranges là avec ton ventre vide, il ne faudrait pas en plus que tu ouvres ta bouche, pire que tu convaincs les autres femmes de faire de même! Parce qu'au fond c'est de ça qu'ils ont peur, que l'ordre établi soit renversé. Que leurs main-mises ne soient plus aussi fortes. Alors ils t'appellent SORCIÈRE, te font passer pour la méchante, l'aigrie, la laide, l'incompétente, la démone…Après l'édifiant essai de Mona Chollet, Sorcières, je me passionne pour les figures représentatives de la sorcière dans nos Histoires…Ce qualificatif est tellement chargé, connoté, imprégné, subversif, mystérieux, et tellement éculé que je le cherche en ce moment beaucoup dans mes lectures pour comprendre comment il peut prendre mille et une formes et effrayer autant, même encore aujourd'hui…Et ici, avec ce contexte particulier et les références bibliques/ artistiques, les Filles de Lilith sont des sorcières parce que femmes célibataires et sans enfant, ayant fait le choix volontaire et assumé de faire carrière « à la place de » la vie de famille…C'est le gros point fort de ce roman, ce lien rouge sang qui unit ces femmes, et qui bouscule tous les tabous de la société et ses injonctions.

« Quand on craint pour sa vie, on balance la passion par-dessus bord. »

Je ne balance pas la passion, je m'y accole…Et vous savez, combien j'ai une véritable passion pour les polars, et celui je vous le recommande vivement! Ce thriller est haletant. J'ai aimé aussi le parti pris de l'autrice de faire un personnage féminin trouble, auquel il est difficile de s'attacher, de choisir sciemment, un sujet sensible et de mettre en lumière d'une manière différente et originale, les femmes fortes et libres de la Bible. La Lilith qu'on retrouve ici, est puissante, indépendante et inspirante. Ses filles, le sont tout autant! J'ai aimé trouver d'autres sorcières toutes aussi fascinantes, et je compte bien élargir mes connaissances autour de celles que j'y ai rencontrées…Bref, je peux vous le dire sans crainte, c'est une pépite envoûtante!
Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          214
D'après Google, Lilith est un démon féminin de la tradition juive, elle aurait été la première femme d'Adam, juste avant Eve. Redoutée par les femmes enceintes et par les jeunes enfants, elle sera une figure récurrente dans les rituels magico-religieux. Elle représenterait également un symbole de la cause féministe ayant été conçue de la même manière qu'Adam, contrairement à Eve, elle serait donc placée comme d'égale à égale et non plus comme une subordonnée. Voilà de quoi éclairer un peu vos lanternes sur ce qu'évoque le titre de ce thriller Israélien.

En commençant ce livre relativement court avec ses presque 250 pages, je ne savais pas forcément à quoi m'attendre mais une chose est sûre, certainement pas à cette ambiance et à cette intrigue. J'ai été surprise dès les premières pages par le ton employé dans les dialogues, la façon de penser des personnages, l'ambiance générale de l'histoire. Sheila est une femme d'une quarantaine d'années, sans enfants, sans mari, sans attaches. Malgré son âge, elle a un caractère plutôt juvénile. Une de ses anciennes meilleures amies est retrouvée tuée, puis une seconde et pour autant elle ne semble pas s'en émouvoir. On comprend vite que les amies ne sont plus amies depuis bien longtemps mais quand même, ça a de quoi surprendre. Une fois le style et la construction du roman apprivoisés, je me suis laissée porter par ma lecture. Imaginant à tord découvrir un polar ou un thriller bien noir, j'ai vite compris que ça ne serait pas le cas.

A travers des figures religieuses ou mystiques comme Lilith elle-même, la sorcière d'Endor, Mikhal, les thèmes de la maternité et de la place de la femme dans cette société judaïque sont abordés sans fard et sans tabou. Doit-on vraiment être mère pour être accomplie? Doit-on obligatoirement rentrer dans le moule qui nous est prédestiné depuis notre naissance? Ce sont les grandes questions que se sont posées Sheila, Dina et Ronit. Quand l'horloge biologique tourne à toute vitesse, elles reviennent sans cesse. Ai-je fait le bon choix? Qu'est-ce que ce manque que je ressens? Leur choix est perçu comme de l'égoïsme, comme un manque de considération. Elles sont les « Autres », celles qui ne rentrent pas dans les cases.

Dès la lecture de la 4ème de couverture, le sujet m'a fortement intéressé, à titre complétement personnel. Ma curiosité a été piqué, d'autant plus que je n'avais encore jamais lu de littérature israélienne. Voilà une bonne occasion de découvrir ça ! J'ai passé un bon moment de lecture, c'est assez fluide, souvent cynique. La gravité des crimes n'est pas mise en avant, les enquêteurs sont plutôt inintéressants. L'histoire fait surtout le focus sur Sheila et sur ce qu'elle peut ressentir. On oublie vite que ces pauvres femmes on subit un crime abjecte pour se concentrer sur les pensées et les états d'âmes des autres personnages. Loin d'être un livre noir ou sombre, c'est plutôt une ambiance légère et sans fioriture. Les échanges entre les personnages tout comme les pensées de chacun amènent le sourire que l'effroi. Sous ses airs un tantinet ringards et fades, l'héroïne dresse en réalité le portrait d'une femme qui s'accroche à ses opinions, à ses valeurs, tout ça dans une société qui ne lui accorde pas la place qu'elle mérite.

Finalement, savoir qui est le ou la meurtrier(e) m'a peu importé. Je n'ai jamais ressenti l'envie folle de le découvrir, il m'a semblé que c'était plutôt secondaire. Utiliser le crime comme prétexte pour exposer le sujet de la maternité et des femmes qui ne se sentent pas concernées.

En conclusion

Une bonne lecture, qui m'a plutôt surprise par son approche plutôt que par son intrigue. Sarah Blau a une plume caustique concernant son sujet, elle nous parle sans détour et c'est agréable. Avec le crêpage de chignon entre filles, les histoires de garçons, on est dans une ambiance légère qui n'est pas sans rappeler les cours de récréations. Les jalousies, les rivalités et les joutes verbales donnent une tout autre dimension à cette enquête.

Aucun regret, c'est un livre qui se lit plutôt vite et bien. le décor de Tel-Aviv est inédit pour moi, j'ai voyagé dans une société qui m'est inconnue. J'ai appris pas mal de choses concernant les croyances de cette population et j'en suis ravie. J'ai été enrichie par ce livre bien qu'il ne restera pas gravé dans ma mémoire de longues années.

Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Quand je sens ma jeunesse m'échapper, ma peau se dessécher, mon cycle raccourcir, mes muscles faciaux se relâcher subtilement mais sûrement, des poils drus me pousser au menton, bref, quand je commence à douter de mon sex-appeal, je vais me promener dans les rues de Bnei Brak, où l'on s'attire des regards réprobateurs et des rictus dédaigneux. Le moindre décolleté ou une jupe à 1 centimètre au-dessus du genou donne l'impression d'être Lilith la séductrice. C'est un véritable élixir de jeunesse, carrément magique.
Commenter  J’apprécie          251
Selon le rapport de la police, Dina avait été assassinée à 1 heure du matin.

La presse avait rapporté que le drame s’était déroulé « en pleine nuit » et avait donné des détails sordides, mais le procès-verbal était bien pire, croyez-moi.

Les journaux avaient également précisé que la victime était titulaire d’un doctorat en études de genre, et on y décrivait le meurtre comme présentant des « caractéristiques uniques », ce qui faisait probablement référence au fait qu’on l’avait découverte attachée à une chaise dans le salon, le mot « maman » gravé sur son front, et serrant une poupée entre ses doigts crispés.

Il n’était pas spécifié qu’il s’agissait de l’une de ces poupées réalistes que l’on voit dans les émissions de télé britannique consacrées à des personnes « bizarroïdes », qui traitent leurs poupons comme de vrais nouveau-nés. Ce sont généralement des programmes diffusés tard dans la nuit et visionnés avec une curiosité morbide par des téléspectateurs dans mon genre. Je ne vais pas devenir comme eux, hein? Je ne vais pas me mettre à bercer une poupée dans son couffin en déclarant à mes invités : « Chut ! Elle a du mal à s’endormir », n’est-ce pas ?
Commenter  J’apprécie          21
« Les enfants nous enseignent l’abnégation, nous font oublier nos habitudes, nos peuts, les moments de honte et de lâcheté qui nous définissent. Ils nous aident à repousser indéfiniment nos limites et agir par pur altruisme »
Commenter  J’apprécie          110
"Les coïncidences sont une manière pour Dieu de rester anonyme", disait Einstein.
Commenter  J’apprécie          253
A Tel Aviv, une universitaire est retrouvée assassinée un poupon en plastique dans les bras, le mot mère inscrit sur le front, une scène macabre.

Elle avait renoncé à la maternité.

Elle revendiquait le droit pour toutes à décider.

Les victimes s’enchaînent avec le même modus operandi.

« Les enfants nous enseignent l’abnégation, nous font oublier nos habitudes, nos peuts, les moments de honte et de lâcheté qui nous définissent. Ils nous aident à repousser indéfiniment nos limites et agir par pur altruisme »

La narratrice Sheila Keller, quadra, perdue, conférencière au musée de la bible connaissait les victimes. Elles avaient formé un groupe lors de leurs études « Les filles de Lilith », Lilith démone feminin. Elle étaient anti-conformistes, anti-natalistes.

L’enquête est plutôt classique, et n’est pas l’unique intérêt dans ce livre. J’ai aimé les références bibliques, le droit aux femmes à décider de leur vie, de leur corps. Ces jeunes femmes se sont inspirées des textes fondateurs, des grandes figures féminines. Elles s’opposent à la politique de natalité, prennent comme emblème Lilith femme guerrière, revendiquant ses droits,envies désirs, se levant face au patriarcat.

Ces femmes sont jugées, considérées comme une aberration, un rejet et on les renvoie à leur condition initiale: UN VENTRE.

L’auteur soulève cette problématique, interroge les sociétés sur la condition des femmes, la maternité, les choix, la liberté d’être mère ou pas, d’être carriériste, de ne pas s’enfermer dans un carcan imposé par les Hommes.

Je suis effrayée que l’on en soit encore là. Que la femme célibataire soit considérée comme « Une sorcière » et fait peur à la virilité de l’homme, qu’elle soit castratrice parce qu’elle dit non à la maternité, parce qu’elle dit oui à un poste de travail élevé.

Quelle erreur!!!

Un livre qui balance, qui fait cogiter au delà de l’intrigue policière bien menée

.

Merci aux éditions Pocket, Emma, Camille


Lu en #lc avec @Stelphique
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus

Lecteurs (112) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2875 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}