Sanctum, tome 4

Extrait :
Avant dernier tome de la série, les choses s'accélèrent, pour le meilleur, comme le pire. Je suis globalement mitigée sur cette série, certains personnages sont omniprésents, mais pas développés. Les idées sont globalement bonnes, et j'ai compris les choses petit à petit, mais je ne sais pas, il y a quelque chose qui me dérange, mais je n'arrive pas à mettre la main dessus…

Il n'y a plus vraiment de mystère désormais, et plus de joie pour les protagonistes n'ont plu. Luna est bien quelque chose de plus qu'un humain, mais quoi ? L'antéchrist ? La Déesse du gnosticisme ? Ou quelque chose d'autres ? Au final, de ce que j'ai vu des gnostiques du manga, ils vénèrent la déesse… pour leur propre compte, pas pour le fait de vénérer. Ils souhaitent en tirer quelque chose, le pouvoir ? L'immortalité ? La renaissance ? Qui sait ? Mais au final, est-ce qu'on peut vraiment les considérer comme des croyants, puisqu'ils veulent utiliser leur dieu pour leurs objectifs personnels, sans écouter son propre avis. Dans ce groupe, les membres affluents semblent surtout de sexe masculin, est-ce étonnant de voir ce genre de réaction de leur part ? Après tout, l'histoire est un bon exemple… comme toujours.

Le truc qui me fatigue le plus dans cette série, c'est le fait d'introduire des personnages, ne pas vraiment les développer, et les faire mourir d'une façon inutile et pas classe, juste parce qu'il faut des morts… Je pense autant à la famille (une fois au Japon) de Luna, sa cousine tout ça, que pour ceux qui vont suivre dans ce tome. Quel est l'intérêt de commencer à les développer, pour au final, les jeter comme s'ils n'étaient rien ? Si c'était pour que j'aie le temps d'avoir de l'affection pour ses personnages, et bien c'est complètement loupé ! Au final, ils en finissent même pas être vite oublié, et je me demande bien à quoi tout ce remue-ménage va mener, puisque littéralement tout le monde commence à mourir, gentils ou non…. le but d'Abraxas est la fin du monde, et franchement, c'est bien parti pour, ce qui rend le récit un peu fade puisqu'il n'y a aucun rebondissement.

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Boichi est devenu un de mes mangaka chouchous depuis la série Sun-Ken Rock, 25 tomes de bagarres, de jolies femmes dénudées, de culte du corps et une passion pour la nourriture incontestable. Des ingrédients pour un palais masculin, j'en conviens, et ça tombe bien, je suis du genre masculin. Je me devais donc d'explore sa carrière et naturellement, je me tourne vers Sanctum, Raqiya, manga en 5 tomes qui promet une efficacité certaine.


Avec pour thème la religion, le scénario de Masao Yajima explore les méandres de certaines religions dans le postulat de vieille spiritualité velléitaire. Mais là, il n'y a pas de limite. Tant qu'à y aller, autant y aller à fond. le scénario se défend bien même en basculant dans un surnaturel débridé. Je me suis laissé prendre et ce grâce à l'esthétique que développe Boichi.

On peut regretter les ressemblances des personnages avec ceux de la série Sun-Ken Rock. Ils sont vraiment très proche. C'est une chose qu'on pardonne car ils sont beaux. Boichi a un trait détaillé et classe qui me plaît beaucoup. Il y a qu'à voir le visuel avec l'oeil en gros plan.

Si vous aimez l'ésotérisme, les jolies filles et les fusillades, Sanctum, Raqiya vous plaira assurément.


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