C'est une histoire du début du 20ème siècle dans un sombre village de mineurs du nord de la France. Il a une vintaine d'année, descend à la mine mais rêve de jours meilleurs. Son vieux père le pousse à apprendre à lire et lui rêve de mer et de bateaux ; c'est sûr il partira pour des ciels dégagés. Mais la mine est exploitée par un patron avide qui ne se soucie pas de la sécurité de ses ouvriers. Et c'est dans ce contexte qu'arrive une caravane de tziganes, "peuple des chemins et du vent".
Comment ces deux communautés ne pourraient-elles pas se haïr ? L'une enchainée au fond de la mine et l'autre...
L'arrivée des manouches va réveiller une vieille histoire non résolue et c'est le vent de ce passé qui va donner un grand coup de torchon dévastateur.
L'histoire est très bien construite, les deux auteurs lèvent une à une les étoffes imaginaires qui recouvraient une histoire pas très propre.
Le dessin est superbe : lignes élégantes et mouvantes qui dessinnent les mineurs massifs, à la nuque courbée sous un poids que l'on peut comprendre. En face d'eux, des hommes et des femmes droits, nerveux qui accueillent, dansent et chantent.
La palette est délicate : des ocres, des gris, des verts, un peu ternis comme si le poussier qui sature l'air ambiant éteignait aussi la lumière, maquillait de nuit les visages.
J'aime beaucoup Cyril Bonin pour son travail tout en légereté qui parle avec délicatesse de notre monde. Et si le fantastique est si présent dans ses ouvrages, n'est ce pas pour mieux décrire le monde réél ?
Quand une tribu de Gitans s'installe provisoirement sur le ban d'une commune minière, ça gronde. D'autant plus que la grève menace et qu'ils avivent de vieux et mauvais souvenirs.
Une histoire d'espoir, d'amitié, de tolérance, marquée par la fatalité. Les mêmes événements peuvent-ils se reproduire génération après génération.
Une belle lecture, bien qu'elle manque parfois d'un peu de consistance.
Comparé à de nombreux autres titres, ce one-shot ne s'en sort pas trop mal à vrai dire. Il est question d'un amour impossible entre une belle tzigane et un jeune mineur qui rêve d'évasion. Cette soif de liberté va bien évidemment se heurter aux moeurs d'un village reculé. Et puis, il y a la grève qui menace chez les gueules noires. Les conditions de travail au fond du puits sont épouvantables sans compter les accidents liés aux coups de grisou. Lorsque les exploitants menacent d'embaucher les tsiganes à leur place, l'affrontement semble d'autant plus inévitable que ressurgissent de très vieilles rancoeurs.
L'histoire de cette romance s'inscrit assez bien dans ce contexte. Cependant, sur fond de superstition, il y aura l'apparition de phénomène fantastique assez classique. le dessin de l'auteur de Fog est toujours aussi poignant. Il arrive à dégager une certaine ambiance.
Non, on pourra juste reprocher un scénario qui manque un peu d'originalité. La lecture demeure plaisante c'est l'essentiel.
Dans une petite ville minière du Nord de la France, l'arrivée d'une caravane de Tziganes réveille les veilles peurs et rancoeurs. Seul Antoine, mineur à l'âme de voyageur, accueille les Tziganes à bras ouverts. La belle Kheshalya ne le laisse pas indifférent…
Un récit poignant qui nous rappelle l'importance de la tolérance.
Bonne histoire malgré quelques faiblesses. Une question me reste : la roulotte de la mère de Kheshalya a brûlé lors de son décès alors comment se fait-il qu'on la brûle à nouveau à la fin de l'histoire ? Et pourquoi ce titre "quand souffle le vent ?" il n'est pas question de vent du tout dans l'histoire.
Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.