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3,81

sur 417 notes
J'ai toujours adoré les romans SF et quand il s'agit un roman post apocalyptique, c'est encore mieux ! Pour l'histoire, nous suivons plusieurs protagonistes dont Franx qui a prévu le cataclysme bien avant et a fortifier un abri au nom du feu de Dieu. Alors quand la catastrophe survient, sa femme et ses deux enfants sont à l'abri sauf que lui il est à Paris, à plus de 500km de sa famille. Commence alors un périple unique pour rejoindre les siens et aussi préserver son humanité lors du trajet car pour survivre, les êtres humains sont capables des pires atrocités.
Dans le bunker du feu de Dieu, les survivants sont peut être à l'abri du déchaînement de la Terre mais sont enfermé avec une menace plus grande, celle d'un dangereux psychopathe paranoïaque.
L'auteur nous offre un roman digne des grands maîtres du genre et nous tient en haleine tout au long de l'histoire. Un véritable chef d'oeuvre de la science-fiction moderne.
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Pour apprécier à sa juste valeur un récit post-apocalyptique, il faut oublier son pragmatisme. Laisser de côté ses convictions, qu'elles soient religieuses ou scientifiques. Désapprendre les certitudes et…faire tout le contraire.

Pourquoi ?

Pour garder l'esprit le plus ouvert possible afin d'accepter le scénario catastrophe, quel qu'il soit. Guerre atomique, bouleversement climatique, pandémie…Dans l'imagination, tout est possible et d'ailleurs toutes les pistes ont déjà été étudiées mais ce qu'il ne faut pas oublier, ce qui est important, ce qui donnera de la substance et de la tangibilité à ce style de roman, c'est la peur.

Cette peur ancestrale de la mort et de la fin du monde. Celle qui sacrifiait sur l'autel du déluge. L'apocalypse est là, dans toutes les cultures. Chaque religion possède son propre prophète et ses propres prophéties. Nous sommes si fragiles et si conscients de l'être.

Le pragmatique se laisse envahir par sa part d'imaginaire. L'idéaliste se surprend à avoir le sens pratique. L'un comme l'autre, prêts à savourer un roman tel que celui-ci.

Pierre Bordage revisite le mythe de Cassandre et sert un récit à la fois simple et finement travaillé, jouant avec nos cauchemars et nos superstitions. Rien de très exceptionnel dans ce roman-là mais des personnages complexes que Bordage n'a pas eu peur de rendre parfois ambigus dans leurs pensées et leurs actes. Comme si, par là, il entendait faire comprendre que les conventions sociales disparaissaient en même temps qu'apparaissait l'instinct de survie. Que l'être humain, soumis à une situation et à un stress extrême, redevenait un animal.

A contrario, le message d'humanité et d'espoir qu'il délivre n'en devient que plus important.

C'est fluide, sans longueurs inutiles. Presque trop court tant le rythme est haletant et le style abordable.

On en oublierait presque les quelques petits défauts de ce roman qui ne valent même pas la peine d'être cités car « le feu de Dieu », loin de tous ces romans trop bavards, n'a pour d'autre ambition que de mettre en exergue les paradoxes de l'Homme et l'espoir que ce dernier est capable d'apporter s'il laisse l'amour l'emporter sur l'égoïsme.
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Le Feu de Dieu de Pierre Bordage, c'est l'histoire de l'apocalypse.

Ou plus exactement c'est l'histoire Franx, convaincu que l'apocalypse va arriver, fortifie le Feu de Dieu, une petite ferme dans le Périgord avec sa famille et des amis. Tout est prévu et calculer, resserve de nourriture, d'énergie, équipements divers... Cependant alors que Franx est à Paris, l'apocalypse à lieu. Franx ayant survécu va alors décider de faire le voyage à pied, jusqu'au Feu de Dieu retrouver sa famille. Il sera accompagner dans son voyage par une petite fille muette, qui semble pourvu de certain don particulier, et qui lui donne du courage et de la motivation.

Bon bah, clairement c'est sympa mais ça s'arrête là. C'est un bon scénario catastrophe, et Bordage fait bien le taf. Cependant j'ai eu tendance à trouver le scénario un peu long voir répétitif. de plus même si la verve de Bordage ne pique pas les yeux, elle est ici insuffisante pour pouvoir apprécier réellement le bouquin.
Bref, ça permet de se détendre, et c'est déjà pas mal.
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Mon tout premier livre de Pierre Bordage que j'ai pris plaisir à découvrir. Un livre de science-fiction qui m'a plongée dans un monde apocalyptique avec une petite touche de fantastique nullement déplaisante !
Mais pour moi, il s'agit surtout d'un voyage initiatique en pleine catastrophe naturelle d'un homme, Franx, qui parcoure avec une petite fille muette, Surya, la moitié de la France à pied pour retrouver sa famille au Feu de Dieu, nom de la bâtisse qu'il avait rénovée pour faire face à un éventuel cataclysme. Ce voyage va lui faire comprendre ce qui est le plus important, sa famille surtout et l'entraide, le partage nécessaires pour survivre à cette catastrophe.
Mais on découvre parallèlement aussi la vie au sein du bunker nommé « le Feu de Dieu » où sa femme et ses deux enfants sont en prise avec un homme violent et dangereux.
Bon quand même pas mal de répétitions (froid, froid, froid !) même si je comprends que l'auteur veut mettre l'accent sur les conditions climatiques extrêmement difficiles pour parvenir au bunker.
Mais j'ai aimé ces chapitres qui alternent la vie au bunker et le voyage entrepris par Franx et Surya. le chapitre qui se termine alors que j'aimerai bien connaître la suite là tout de suite et maintenant. Juste prenant, le suspense est bien là !
Et puis un quota de sympathie important pour ces héros qui se débattent pour survivre et garder leur humanité entre moments d'espoir et de désespoir. Grandis, ils sortiront de cette histoire.
La plume de l'auteur est limpide et l'intrigue est quant à elle vraiment intéressante, de bien bons ingrédients pour passer un bon moment livresque.
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Je continue dans mon exploration des mondes post-apocalyptiques. Cette fois, point de zombies, de virus ou de guerre nucléaire. La Terre perd son magnétisme ou je-ne-sais-quoi-d'autre. Bref, une pluie de cendres perpétuelle, des températures entre -50° et -70°, des tremblements de terre,... bref une belle petite apocalypse.

Au milieu de tout ça, une famille séparée et un psychopathe.
Le père, Franx (même au bout de 500 pages je n'ai pas réussi à me faire à ce nom...), à Paris au moment de la catastrophe et qui cherche à revenir dans l'abri qu'il a contribué à construire dans son délire survivaliste et dans le Périgord (mais comme l'a dit Desproges "Ce n'est pas parce que je suis paranoïaque qu'ils ne sont pas tous après moi"). Dans cette ferme, sa famille, enfermée avec un abruti parasite et psychopathe.

Structure très classique mais efficace d'alternance entre le périple du père et du huis-clos de la famille. Ca dynamise le récit, ça permet de faire des mini-cliffhangers à la fin des chapitres, c'est très attendu.

Je ne cracherai pas dans la soupe, la lecture du Feu de Dieu a été très agréable, le livre malgré sa taille se lit comme du p'tit lait. Pierre Bordage a une écriture simple, claire, sans bavures. Ou presque. de temps en temps, au détour d'une phrase, on est pris en traître par une phrase du style :
"Les chances de survie ne résidaient pas dans l'isolement, dans la fermeture, mais dans l'ouverture et le partage." Vite, fermer le livre et aller vomir un peu...

D'un côté, le roman est terriblement prévisible, simpliste, voire exaspérant (cf le journal tenu par Zoé, jeune fille évidemment très mature, qui adooore s'interroger sur l'orthographe des mots et balancer des vérités profondes ou le côté je-sais-exactement-tout-ce-qui-se-passe de Franx). de l'autre, l'ambiance post-apocalyptique est vraiment excellente, quelques traits psychologiques sont bien sentis, et la touche fantastique quoique me laissant perplexe sur son utilité, est bien amenée.

Du bon, du moins bon. Mais une sensation quand même agréable une fois le livre refermé. Pô mal. En tout cas suffisamment pour que j'ai envie de lire plus de romans de Pierre Bordage.
Lien : http://blogameni.wordpress.c..
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Présentation de l'éditeur

Franx a prévu le cataclysme planétaire qui détruira une grande partie de l'humanité. À l'aide de trois autres familles, il a réalisé une arche dans un coin perdu du Périgord, un domaine appelé le Feu de Dieu prévu pour une autonomie totale de sept ou huit ans, afin de passer les années difficiles. Mais les familles se sont lassées, disputées, et ont abandonné le projet l'une après l'autre. L'histoire commence quand Franx, à Paris pour quelques jours et apprend que ses amis les plus fidèles viennent à leur tour de quitter le Feu de Dieu, y laissant seuls sa femme et ses deux enfants. Seuls ? Pas tout à fait : Jim, un parasite, s'est incrusté dans la communauté et ne semble pas décidé à en partir. Quand le cataclysme se déclenche sous ses yeux à Paris, Franx comprend tout et décide derentrer immédiatement chez lui. Il entame alors son périple dans un pays dévasté, une obscurité perpétuelle et un froid de plus en plus intense. Au sortir de Paris, une femme mourante lui confie sa petite fille muette qui semble autiste mais n'est peut-être pas étrangère aux visions et aux perceptions étranges de Franx. À deux, ils vont entreprendre l'impossible voyage vers le Périgord, peinant à pieds dans des ténèbres perpétuelles. Pendant ce temps, dans le Feu de Dieu, Alice et les enfants transforment l'arche en bunker autarcique dont Jim se croit bientôt le maître…


Mon avis

Un excellent cru ! Ce livre me réconcilie avec cet auteur !
Pas que j'étais vraiment fâchée avec lui, mais après avoir beaucoup aimé « Porteurs d'âme » et « Les fables de l'Humpur », j'avais été très déçue par « Graine d'immortels », du coup, j'ai attendu un peu avant de me lancer à nouveau dans un de ses livres, mais je ne le regrette vraiment pas ! J'ai adoré !
Si j'avais pu, je l'aurais lu d'une seule traite tellement il est captivant, plus j'avançais, plus j'avais du mal à le poser, je voulais absolument savoir ce qui allait arriver aux personnages.

Même si le style est très différent, j'ai trouvé à l'histoire des liens de parenté avec « La route » de Cormac Mc Carthy, pour l'ambiance sans doute d'une part, ce cadre post-apocalyptique, gris, sombre, glauque, dépouillé de tout vie. Et puis ici aussi, il y a un homme et un enfant, qui marchent. Il nous interroge aussi de la même façon, sur ce que l'on ferait si…
Mais la comparaison s'arrête là, les deux livres sont très différents (ce qui n'empêche pas que j'ai beaucoup aimé les 2).

J'ai adoré suivre les personnages, c'était vraiment passionnant.
J'ai aussi aimé le fait qu'on alterne entre ce qui ce passait dans la « maison » et sur la route, ça rendait le suspens encore plus fort, et ça permet aussi que ça ne devienne pas monotone, puisque les deux récits sont en huit-clos d'une certaine façon.

On s'identifie forcément à un personnage (voir à plusieurs), ce qui rend l'histoire d'autant plus forte. Malgré leurs défauts, on s'attache à eux (enfin, sauf pour un…) et on souhaite que tout aille bien pour eux.
C'est aussi très intéressant de les voir évoluer au fil des évènements, certains vers le meilleur, d'autres vers le pire. On se rend compte à quel point un évènement comme celui-ci doit vous changer, forcément, que ce soit dans un sens ou dans l'autre, on ne peut pas en sortir en restant la même personne (si on s'en sort bien sûr). J'ai été particulièrement touchée par l'effet que ça a sur Franx, qui à priori n'avait pas l'air d'être quelqu'un de très sympathique, mais qui après ce qu'il se passe et aussi (et surtout) au contact de la petite, commence à voir la vie autrement et à s'ouvrir petit à petit.

Le livre nous pose aussi un tas de questions : Comment se comporterait-on face à la disparition de la civilisation telle que nous la connaissons ? Qui restera humain ? Qui sera prêt à tout pour sa propre survie ? Qui profitera de l'occasion pour laisser libre cours à ses pulsions les plus horribles ?
D'ailleurs, je pense qu'à la place de la femme, j'aurais très vite vu monter en moi des instincts meurtriers…

Bref, je m'arrête, je vais en dire trop ! En tout cas, c'est déjà un de mes livres préférés de l'auteur !
Lien : http://l-imaginarium.forumac..
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Ce roman est du pur post-apocalyptique. Une famille désunie. Une secte vivant dans un lieu reclus "Le feu de Dieu" dans l'attente du cataclysme. La catastrophe arrive tandis que le père prédicateur est en déplacement à Paris. S'en suit un récit coupé en deux. D'un côté un huis-clos sous l'emprise d'un homme violent et obsédé par le sexe. de l'autre, une quête du père (prenant sous son aile une enfant) pour rejoindre les siens. La tension est forte, les chapitres sont courts. Des thèmes arrivent soit attendus (le centre commercial assiégé par des gendarmes armés), citant les classiques du genre soit (film de zombi) au contraire amenant du nouveau (les Thénardiers qui empoisonnent leurs victimes). C'est très bien construit, certaines scènes me parlent moins que d'autres mais dans la globalité le message est intéressant. L'apparition du fantastique apporte une belle respiration, en douceur, sans spectacle aucun. La résolution positive donne un autre souffle au récit et permet de le "relire" autrement sous une forme de sagesse qui ne renie en aucun cas la violence de la situation. Bref, c'est un chouette ouvrage ! Bravo à l'auteur et merci à l'éditeur pour ce cadeau de confinement que je lis que maintenant, comme quoi. Avis aux amateurs.
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« Le feu de Dieu » est le premier roman de Pierre Bordage que je lis.
Le monde tel que nous le connaissons vit ses derniers instants, ses derniers soubresauts. Franx, le héros, avait prévu cette apocalypse, mais il n'avait pas prévu de se retrouver loin de son refuge lorsque la nature déciderait de reprendre le contrôle sur cette Terre que l'Homme croyait sienne.
Le début est trépidant, et on se demande bien comment le personnage principal va faire pour rejoindre sa femme et ses enfants. le mal et le bien se mélangent. L'innocence n'est plus qu'utopie, car pour survivre il faut être prêt à tout.
Le style est très agréable : une belle écriture. Mais le rythme est inégal et quelques longueurs auraient pu être raccourcies.
Le scénario est convenu. On a une impression de déjà-vu. On se laisse pourtant emporté dans cette histoire.
Petit bémol, à mon goût, une touche érotique un peu trop présente.
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C'est le premier roman de Bordage que je lis, sans doute en raison d'un a-priori sur les auteurs français de SF. Et je ne suis pas franchement enthousiaste ! Certes une histoire post apocalyptique me semble très pertinente en ces temps de confinement, certes la lecture est plaisante mais je n'ai retrouvé ni l'écriture, ni l'atmosphère des grands auteurs américains du genre. Malgré tout, je prévois de lire d'autres romans de cet auteur. A voir !
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Excellent roman post apocalyptique qui explore ce qu'est l'humanité dans ce qu'elle a de meilleur ou de pire. On suit Franx qui lors de la catastrophe est éloigné de plusieurs centaines de kilomètres de sa maison qu'il avait pourtant préparé au mieux pour faire face à la fin du monde. Accompagné d'une enfant attachante, il devra affronter la sauvagerie animale et humaine. Parallèlement, on suit la vie de la femme et des 2 enfants de Franx qui doivent combattre dans leur propre demeure un homme qui veut imposer sa domination. La lutte sera âpre et de longue haleine pour leur propre survie. La force de ce roman est d'être plausible dans le deroulement des événements et les différentes comportements humains.
J'ai accroché immédiatement tant l'écriture imprime le rythme et ne laisse aucun temps mort. Je l'ai lu d'une traite.
Je recommande.
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