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3,81

sur 417 notes
C'est mon premier livre de Pierre Bordage. Il est spectaculaire à mes yeux. Je suis transportée. Je suis ravie par cette lecture majestueuse. J’ai découvert cet auteur par «Masa». C’est grâce à sa belle critique que je suis restée intriguée. Je pars donc à la découverte d’un nouvel auteur et je ressens un coup de cœur instantané…

Pierre Bordage est un auteur français, dans le domaine de la science-fiction. Je suis impressionnée par les belles couvertures de ses livres. Elles sont magnifiques, grandioses tout comme l’image du livre le «Feu de Dieu». Je suis contente d’apprendre qu’il a reçu le Grand Prix de l’imaginaire et le Prix Verlanger en 1994 pour sa trilogie «Les Guerriers du silence». C’est aussi par cette trilogie qui s’est fait connaître et il a récolté autant de succès. Quand tu regardes sa fiche, tu vois qu’il n’en est pas à ses premiers romans et qu’il est polyvalent. De plus, j’apprends que sa thématique est orientée par le côté humaniste, il s’intéresse ainsi à la spiritualité. Je découvre son combat contre le fanatisme et le pouvoir politico-religieux. J’aime bien comprendre la thématique de l’auteur car ça t’amène un autre regard.

Dès le départ, il faut savoir que Franx est un scientifique. Il craint toujours que la fin du monde peut arriver. Pour protéger sa famille, il crée le «Feu de Dieu». C’est un bunker capable d’héberger une dizaine de personnes. Il organise tout pour qu’il ne manque de rien. Franx doit quitter le nid familial pour une urgence à l’extérieure. Il laisse donc sa femme, Alice avec ses enfants au «Feu de Dieu». Tout d’un coup, la catastrophe survient. Personne ne pouvait prévoir qu’il était pour avoir un bouleversement planétaire. Franx est loin de son domicile et il a peur pour sa famille. Il essaie par tous les moyens d’aller les rejoindre mais il a une grande route à faire. Il n’a pas juste peur pour leur survie mais il appréhende un certain parasite. Le temps est compté, va-t-il y arrivé ?

Je crois que l’histoire comprend deux parties. Quand la tempête arrive, le récit se divise. D’un côté, tu vois Franx, qui survit à la tempête. Tu suis son parcours, tu perçois ses pensées. Il doit survivre pour aller retrouver sa famille. D’un autre côté, tu aperçois Alice qui se retrouve seule avec ses enfants : Zoé et Théo. Elle doit composer avec la nouvelle situation et elle doit toujours se méfier du parasite : Jim.

Dans ce récit, ce qui me séduit, c’est que Pierre Bordage exploite bien sa force d’écriture, il sait bien détailler les lieux et il donne une vie propre à tous les personnages. Il gère bien sa grande force. Tout au long du parcours, on sent la température changer, on voit l’évolution des personnages et on constate qu’il y a une remise en question. Tu sens aussi Franx, dans ses moments de réflexions. Il y a cette citation qui le démontre bien :

On constate dans ce roman, que les thèmes comme l’apocalypse, le changement planétaire, la survie, l’instinct et le danger sont abordés. On exploite aussi l'esprit familial, la fraternité et l'amitié. Au cours de l’aventure, il y a des éléments surprises qui se rajoutent. J’inclus donc cette citation qui le représente :

Je découvre aussi dans son écriture, des belles phrases, à lire, à déguster. Pour les yeux, on ressent ce parfum magique, il s’y dégage une dose mystérieuse avec une lueur irréelle. Je mets, donc, ici, quelques-unes de ses poses qui font du bien à l’âme :
- «Aucun autre bruit ne résonnait que le grésillement des flocons de cendres et les mugissements du vent, et cette impression de paix, de silence, soulignait la splendeur du jaillissement de lave.»
- «Le destin, par l’un de ces détours ironiques dont il avait le secret, l’avait entraîné loin du Feu de Dieu juste avant le grand bouleversement.»
- «Le vent se glissait sous les diverses couches de ses vêtements et semait sur sa peau des baisers glacés.»
- «Elle lui adressait l’un de ces merveilleux sourire qui avaient le don de désamorcer instantanément les humeurs et les colères les plus noires.»

Quand tu avances dans l’histoire, tu n’es plus capable de lâcher ton livre. Il y a cette brume qui flotte, il émane une ambiance menaçante. Tu fais parfois le saut et ton cœur débat. Tout le monde, même les espèces, veulent sauver leurs peaux. Tu es toujours sur le qui-vive. Je me suis crue par moment dans un univers à la James Herbert : «Les Rats» et «Fog». Je rajoute cette description qui me plait :

À travers cette longue route, je ne me suis jamais lassée de cette aventure ardue. On retrouve un autre monde, on aperçoit des endroits lamentables et effrayants. On y croise des personnages secondaires qu’on regarde avec sympathies ou effrois. Dans ce lot de personnages, il y en a un qui me marque. Il s’appelle Milou. Il ne ressemble pas du tout au Milou qu’on connait dans Tintin. Il y a aussi un passage qui ressemble un peu à du Graham Masterton, du livre «Le rituel de chair.» C'est un livre où l'action est permanente et la crainte est toujours présente. Par-dessus tout, on se pose toujours la question : «Est-ce que nos héros vont s’en sortir ?»

Pour terminer, je suis triste de finir le «Feu de Dieu». Je m’y sentais à l’aise, c’était comme si c’était ma famille. Je m’y suis vue. C’est un incontournable pour moi, c’est un coup de foudre. Je ne me suis pas trompée, c’est une belle découverte. Il n’y aucune longueur, ça se lit comme du bon vin. J’ai relevé le défi, ma critique est déposée. La lecture est aussi un beau partage. Pierre Bordage, m’a touchée aussi, quand il rend hommage à Anne Franck, dans son livre. C’est un bel honneur pour elle. Je me suis surprise à la fin de chanter, de fredonner : «Les cauchemars se dispersent d’un seul coup, comme si les âmes se mettent à briller, à chanter»… et mon esprit est comblé par une lecture envoûtante et prenante....


P.S : Il y a aussi la critique de Gruz et de Finitysend !

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Challenge Pierre Bordage 2016

Le Feu de Dieu est une ferme du Périgord où Franx, visionnaire et fier représentant du survivalisme , a fédéré une communauté autour de la nécessité de s'organiser pour survivre à une future apocalypse climatique. L'événement, redouté mais attendu, tardant à se produire, la communauté se désagrège peu à peu. C'est durant l'absence de Franx, en visite à Paris, que déferle la fameuse vague de froid qui réduit toute forme de civilisation à sa plus simple expression en quelques heures. le récit est alors scindé entre Franx qui tente de rejoindre la ferme malgré le froid extrême et sa famille qui doit composer avec le dernier représentant de la communauté, personnage infecte et dictateur de bas étage.
A partir de cette base Pierre Bordage compose un récit sans véritable ambition, fragmenté en épisodes décevants. On notera que certains de ces passages sont maitrisés et pour cause, l'auteur en a déjà usés à plusieurs occasions. Ainsi l'attaque de chiens errants apparait-elle également dans Les Derniers Hommes ou sous la forme d'hyènes dans Les Guerriers du Silence. L'expérience des protagonistes se veut survivaliste mais l'auteur ne fait qu'effleurer le sujet, en particulier le froid dont les ravages sur le corps humain sont à peine évoqués. Quant aux rapports persécuteurs, persécutés dans la ferme, s'ils amènent à la détestation du premier, s'appuient sur une psychologie sommaire et attendue.
Au final l'ensemble manque de tension et jamais le lecteur ne sera véritablement amené à douter de la résolution de l'intrique.
La critique peut paraître dure mais Pierre Bordage est un auteur extrêmement talentueux qui, et cet avis n'engage que moi, s'est laissé aller pour ce texte à la facilité. Je ne peux qu'engager le lecteur de cette critique à se tourner vers ces autres écrits, Guerriers du Silence, Derniers Hommes ou encore Wang qui lui laisseront un souvenir autrement meilleur.

Pour autant le Feu de Dieu reste un Bordage, et peut donc aisément rivaliser avec nombre de post-apo ou encore de dystopie classé en littérature jeune adulte.
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De temps en temps, un bon page turner, pardon, accrolivre, ça ne fait pas de mal, surtout quand il est de qualité.

Le réchauffement climatique peut aller se rhabiller : ici, c'est rien moins que l'inversion des pôles qui advient, déchaînant son cortège de cataclysmes et de désolation sur la planète : tremblements de terre, cendres dans l'atmosphère plongeant la Terre dans une nuit sans fin, pendant qu'un froid polaire s'installe. Plus de refuge, plus de repères, plus de ressources, et il faut pas mal de talent à l'auteur pour parvenir à maintenir néanmoins tout au long de l'histoire une lueur d'espoir.

L'intrigue compte bien sûr son lot de scènes climax un peu too much et de rebondissements parfois capillotractés, mais cela ne dessert pas le roman, dont l'intérêt réside ailleurs : dans l'épaisseur des personnages, crédibles et attachants, et dans la mise en abyme du danger qui n'est jamais aussi puissant que quand il vient se nicher dans leurs faiblesses. On est moins dans "l'enfer, c'est les autres" avec lutte des héros contre des survivants ennemis (bien qu'il y en ait de gratinés) que dans "l'enfer, c'est mes peurs".

C'est que nos héros sont de sacrés loosers : Franx, le père, survivaliste acharné et bâtisseur du bunker le Feu de Dieu, qui ne trouve rien de mieux que de se retrouver à 500 km de chez lui quand l'effondrement advient; Alice, sa femme, qui s'apprêtait à le quitter et venait de se jeter dans les bras du maléfique Jim, erreur qu'elle et ses enfants, coincés au Feu de Dieu et livrés à la bestialité crasse de ce dernier, vont amèrement regretter.

A Paris, Franx n'a qu'une obsession : rejoindre sa famille à Brive.Périple ahurissant, inconcevable, douloureux, baigné de fantastique à travers les yeux de la petite Surya recueillie en chemin, chemin initiatique sur lequel chacun revisite les fondements de son humanité.

Voilà une fable âpre et bien intéressante que nous propose Bordage, en ce temps où l'on se questionne beaucoup sur le monde d'après.
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J'aime beaucoup lire Pierre Bordage. Il comble mon goût pour les livres de survie et les dystopies. Dans « le Feu de Dieu », il met en scène ses protagonistes en France ce qui, de ce fait, semble plus vraisemblable. Ecrit en 2009, il reste très actuel

Tout d'abord, il y a le cataclysme, un bouleversement géologique mondial qui entraîne une nuit éternelle et des températures glaciales, des descriptions qui semblent proches de ce que l'on pourrait imaginer dans ce type de catastrophe.

Le découpage de l'histoire alterne d'un chapitre à l'autre, deux séries de personnages, dans un road-trip d'un coté et un huis clos de l'autre...

Tout d'abord, Franx, ou François-Xavier, le père.
Visionnaire, il s'attendait à la catastrophe et a construit en prévision « le Feu de Dieu », un bunker fortifié autonome, capable de recueillir plusieurs familles. Ce qui a été le cas, au départ mais la promiscuité, les différences de caractère ont fait fuir toutes les familles au fil du temps.
Prit au dépourvu, il est occupé à Paris quand arrive la catastrophe, il entame un road-trip pour rejoindre sa famille, accompagné d'une petite fille qu'il a recueillie en route.

Ensuite, sa famille, installée au « Feu de Dieu » dans une région isolée du Périgord et qui doit s'organiser pour résister aux conséquences du cataclysme. Des familles qui s'étaient installées, il ne reste donc qu'Alice, la femme de Franx, ses enfants Zoé et Théo et Jim, dit le « grax » qui, en l'absence de Franx, va régner en tyran sur la maison...


Pierre Bordage peaufine la psychologie de ses personnages, les rends humains et attachants.
Il croit en l'homme, sa capacité à affronter un environnement devenu hostile mais surtout en l'espoir qu'une partie restera bienveillante et trouvera des solutions aux problèmes rencontrés.
Bordage mêle action, réflexion à un peu de fantastique, utilise son écriture rythmée pour renforcer le suspense de cette course contre la montre. On voit également le chemin parcouru par les deux enfants qui mûrissent, confrontés à des situations hors normes.
J'ai aimé même si l'histoire n'a rien d'original, que certaines séquences sont prévisibles et que la fin heureuse est un peu trop conventionnelle.
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Non, je ne ferai pas de vilains jeux de mots avec le nom de cet auteur dont, après avoir lu ce livre, j'ai le plus grand respect.
Quand le lecteur se lance dans « le feu de Dieu », il découvre la signification de ce nom. Mais il aurait pu également indiquer la vengeance du tout puissant, puisque nous avons droit à un roman post-apocalyptique. Il s'agit là, d'un VRAI roman post-apocalyptique (excusez du peu la répétition) de la même veine que le très bon « Terre brûlée » de John Christopher et non de l'imposture Cormac MacCarthy et son indigeste « La route ». Là, le récit est travaillé et très réaliste.
D'un côté, nous avons le père qui tente de rejoindre son refuge et sa famille, accompagné d'une petite fille aux pouvoirs extralucides, de autre, la famille dans son refuge entouré d'un maniaque sexuel.
Comment réagirons-nous si la Terre subissait subitement une métamorphose climatique et que les températures seraient proches de celles du cercle polaire ? Tiraillé par la faim et le froid, l'envie de survivre, Pierre Bordage nous narre sa version apocalyptique. Elle s'avère être cynique, horrifique et se permet de nous poser des questions sur notre humanité.
C'est le premier roman que je lis de cet auteur, que je connaissais uniquement de nom. Je dois avouer que je suis agréablement surpris par son style et sa richesse.
Souvent dérangeant dans les événements, ce livre se lit trop vite grâce à une écriture fluide et une histoire rythmée.
Nous tremblons devant le parasite qui impose sa tyrannie à la famille, la petite Zoé, le jeune Théo et la mère impuissante Alice.
Sur les routes, le père (Franx) doit parcourir une distance impressionnante à pied entre Paris et le Périgord.
Le genre post-apocalyptique est certainement celui que je préfère, à condition de tomber sur ces petites merveilles, dont « Le feu de Dieu » en fait partie.
La seule fausse note que je devrais lui trouver, Pierre Bordage se justifie en fin de roman sur les pouvoir fantastique de la jeune Suraya et de Théo. J'aurai préféré qu'il reste muet sur ce sujet, car le fantastique ne demande pas forcément de réponses.
Trois mots me viennent pour conclure : Magnifique, Magistrale et Merveilleux.
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P.Bordage a encore fait fort avec ce livre...non seulement il nous fait vivre un cataclysme brutal en "direct live" en plein Paris, mais il nous offre aussi un huis-clos tout aussi éprouvant que la catastrophe elle-même !
Tout est assez bien pensé dans ce bouquin, y compris les dons que certains personnages développent. J' avoue que lorsque j' étais plongé dans cette lecture, ce petit côté fantastique me paraissait un peu déplacé dans ce scénario, puis, avec le recul, je me dis qu'il était nécessaire. Nécessaire car imaginez-vous à la place des protagonistes ( ceux qui marchent et luttent pour leur survie, et ceux qui attendent le retour des premiers et luttent aussi pour leur survie ) séparés et sans nouvelles les uns des autres... comment trouveriez-vous l'envie et la motivation de survivre face à une situation aussi dramatique ? Surtout que l'auteur ne ménage vraiment pas ses personnages, quel que soit leur âge. Donc finalement, c'est une bonne idée d'avoir intégré à cette histoire une touche de fantastique, car paradoxalement, cela rend ce texte encore plus crédible; alors évidement, cela arrange Bordage, mais cela arrange surtout nos survivants et leur donne une infime raison de continuer à se battre pour vivre.
Pour le reste, c'est vraiment réussi et haletant ! La manière dont est construit ce livre y est surement pour beaucoup : Un chapitre est consacré à la longue marche de Franx et de la petite fille muette, le suivant nous place dans la ferme où sont réfugiés la femme et les enfants de Franx ( sans oublier Jim...) et ainsi de suite. Grâce à ce procédé, nous avons droit à deux histoires qui se déroulent simultanément mais qui sont très différentes. Naturellement, ce principe vient grandement accentuer le suspense déjà palpable de ce scénario catastrophe.
Ce livre n' a qu' un défaut : le dénouement est trop prévisible... Mais ne vous arrêtez surtout pas à cela car vous passerez à côté d'un excellent roman qui, malgré sont évident pessimisme, distille mais contient un message optimiste.


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Le Feu de Dieu est le premier Bordage que je lis qui ne fait pas partie d'une série.
Un seul livre donc, qui se lit très facilement car le rythme de l'histoire vous tient en haleine.
Un roman post-apocalyptique, qui raconte l'histoire de Franx, qui se retrouve à Paris au moment de la catastrophe, alors qu'il avait tout prévu pour survivre dans le Périgord noir dans une ferme isolée appelée le Feu de Dieu.
Alors que Franx va devoir mettre en oeuvre toutes ses ressources pour réussir à retourner chez lui, sa famille, quand à elle est certes restée à l'abri dans leur fortin, mais se trouve confrontée à d'autres difficultés .
J'ai lu ce roman avec beaucoup d'intérêt, les personnages sont attachants, principalement la petite Surya.
Pendant la lecture de ce livre, je n'ai cependant pas pu m'empêcher de faire le lien avec deux autres livres, certes différents, mais auxquels je n'ai pu empecher de penser. La route de Cormac Maccarthy qui évoque aussi un monde complétement ravagé et post-apocalisptique, et Malevil de Robert Merle , qui relate les aventures d'un groupe de survivants à une guerre nucléaire dans un château ( je ne sais plus trop dans quelle région, mais ça n'était pas très loin du Périgord d'après mes souvenirs )
Ces ressemblances n'ont pas entamé mon plaisir à la lecture d'une oeuvre de Bordage que je trouve assez différente des précédentes que j'ai pu lire jusqu'à présent.

Challenge Pierre Bordage
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J'ai passé un excellent moment ,déjà je suis fan des romans post-apo mais en plus c'est du Bordage ! ET honnêtement on ne le lâche pas de bout en bout . Cet environnement complètement bouleversé , qui a tué la majorité de la population sur le coup , est très bien décrit ,glaçant (dans tous les sens du terme) . ET le huit-clos qui se déroule dans le feu de Dieu ,c'est une autre sorte d'angoisse . Comme dans beaucoup des romans du genre ,c'est encore une fois l'humain qui est le plus à craindre pour l'homme mais cette fois il y a une note d'espoir et une conclusion assez positive . Un aspect un peu surnaturel vient ajouter un peu de surprise et permet des retournements de situation bienvenues .
En conclusion ,un très bon livre à la lecture addictive .
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Un récit post-apo, un de plus oui, j'adore mais à force d'en lire j'ai une impression de tourner en rond.
Ici Pierre Bordage réussi à me faire oublié ça grâce à une intrigue digne d'un thriller et d'une course pour survivre qui va à 100 à l'heure, un veritable page turner mais pas de ceux qui sont lus en une nuit, il est si intéressant qu'on se surprend à freiner notre lecture pour qu'elle dure plus longtemps.

Les personnages sont bien construits, tout le monde est assez attachant mais tout le monde est un peu agaçant en même temps, dans tous les cas de figure on pourra dire qu'ils ont tous du caractère.
Le scénario lui est séparé en deux, d'un côté on suit le héro qui doit faire 500 km à pied avec une petite gamine autiste, le tout en plein apocalypse, de l'autre sa famille qui l'attend sans savoir s'il est en vie mais eux sont coincés dans leur forteresse anti-apocalypse avec un sale bonhomme pervers et méchant.
On fait de drôle de rencontres avec des humains, des rats, des....stop je ne spoilerais pas mais vous verrez c'est assez génial, un petit côté fantastique fait sont apparition au fil de la lecture mais rien de bien dérangeant, ici cela nous apporte même un petit plus vu que ce n'est pas exagéré.

Que vous aimiez le post-apo, le catastrophique, la survie, l'action ou simplement Mr Bordage, vous apprécierez.
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Je me suis régalé !

Dans un environnement post-apocalyptique, nous suivons le périple de Franx, surnom de François-Xavier, de Paris au Périgord, qui, tel Ulysse, tente de retourner à son foyer, le feu de Dieu. Car, c'est sur le principe d'une odyssée que Pierre Bordage construit ce thriller. On trouve d'ailleurs des clins d'oeil à l'ouvrage d'Homère : les personnages, Franx et sa famille, Jim et également une sorte de Circé envoûtante, ainsi que la référence à l'arc (d'Ulysse) qui sera employé tout autrement que dans le livre grec.

Franx est un survivaliste et il avait tout prévu en construisant sa citadelle pour y installer sa famille et une poignée d'amis et d'adeptes à l'abri du cataclysme qu'il voyait poindre. Il avait tout prévu, sauf de se retrouver lui-même au mauvais endroit au mauvais moment, c'est-à-dire à Paris, loin de chez lui. Ses compagnons n'ayant plus foi en lui sont partis trop tôt, dommage pour eux ! Il ne reste dans la forteresse qu'Alice, sa femme et sa Pénélope, Théo, son fils et son Télémaque et Zoé, sa fille, mais aussi Jim, un parasite psychopathe qui tente de prendre le pouvoir de la citadelle, Ithaque des temps post-modernes.

Premier livre de cet auteur, Pierre Bordage a réussi à me captiver. le rythme et l'agencement des chapitres, alternant les descriptions de l'avancée de Franx et celles des événements dans la citadelle, permettent de tenir le lecteur en haleine. Ce livre se dévore facilement. Cela me donne envie de lire d'autres ouvrages de cet auteur ultérieurement.
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