Bruno lui-même n’a jamais laissé le moindre doute sur sa dette à l’égard des deux penseurs qu’il tient pour ses authentiques libérateurs intellectuels, le « divin Cusain » et Copernic. Mais entre l’apparition de la docte ignorance et les grands textes philosophiques de Bruno, il s’écoule presque un siècle et demi.
L’entendement est à la vérité comme le polygone au cercle : plus il y aura d’angles inscrits, plus il sera semblable au cercle, mais jamais ne le deviendra égal même s’il a multiplié ses angles à l’infini.