C'est l'oeuvre de la vie de
Marguerite-Bourcet, qui mourut très jeune, et avant la guerre, d'un cancer généralisé. Chrétienne (elle faisait partie du mouvement des écrivains catholiques...) elle a été très séduite par la personnalité de la duchesse d'Alençon (qui faisait partie d'un tiers ordre. Ce qui entraîna sa présence au Bazar de la Charité.)
Mais il lui a manqué pas mal de sources, l'aval réel de la famille... et il lui manque une certaine dose d'objectivité. Pour parler de Louis II de Bavière, ou de la dépression (et du mal être conjugal) de Sophie Charlotte d'Alençon. Elle en fait plutôt une sainte en vitrail, ou une sainte tout court, à cause de sa mort cruelle (dans l'incendie du Bazar de la Charité).
J'ai lu ce livre par amitié pour son auteur... à cause, je le reconnais, de son Héritière de Ferlac, écrit pour la Semaine de Suzette, dans les années 20, et illustré par Raffin.
Marguerite-Bourcet écrivait merveilleusement bien, dans un français d'une rare élégance, et pour moi, ce fut une révélation... confirmée par d'autres récits et nouvelles, même si je n'ai jamais partagé ses idées...
Célibataire restée longtemps avec son père, ayant la vocation d'écrivain depuis sa prime enfance, elle s'est fait une amie,
Lucienne Ella Bouet, qui l'a beaucoup secondée dans ses recherches et lui a consacré une biographie.