13 à table ! 2016

13 à table ! 2016, c'est la participation de douze auteurs pour une belle cause, celle des Restos du Coeur. L'acheter 5 € et savoir que cela permettra la distribution de 4 repas, c'est très motivant et personnellement, cela ne me fait pas réfléchir longtemps sur le bien fondé de cette acquisition qui est à la portée de tous. En bref, vous ne risquez rien à vous le procurer, mise à part à apporter votre soutien à ceux qui en ont bien besoin.

Je suis heureuse d'avoir pu découvrir cette édition sur le thème des fratries, même si j'ai été moins emballée que pour l'édition 2017 (je poste mon avis sur cette nouvelle édition dès demain). Voici quelques mots sur chaque nouvelle, dans l'ordre de lecture.

Françoise Bourdin : Je n'ai pas vraiment apprécié cette relation entre frères qui tourne sans cesse autour de l'argent. C'est une nouvelle qui se lit toutefois bien, mais je reste peu convaincue.

Michel Bussi : J'ai beaucoup aimé cette nouvelle et sa surprenante fin, comme l'auteur sait si bien le faire. C'est toujours un vrai plaisir de lecture !

Maxime Chattam : L'intrigue est bien menée et prenante mais malheureusement j'ai trouvé la fin décevante. Dommage !

Stéphane de Groodt : Sans conteste, trop de jeux de mots tue le jeu de mots ! Quand c'est trop, c'est trop…ico

François d'Epenoux : Je n'ai pas été transportée… Je me serai presque ennuyée. Oups !

Karine Giébel : Une nouvelle choquante car elle révèle la terrible et dure réalité des traditions de certaines familles. En cela, je l'ai beaucoup aimé, même si elle m'a indignée. le but étant de dénoncer et de faire réagir je suppose, le contrat est rempli. C'est un récit différent des habituels de l'auteure, mais non moins intéressant.

Douglas Kennedy : Agréable à lire mais pour moi, un dénouement sans grand intérêt malheureusement. Une atmosphère assez négative flotte dans cette nouvelle.

Alexandra Lapierre : Sympathique. Une jolie histoire de fils pas si unique !

Agnès Ledig : Très plaisant. Une belle nouvelle sur l'ambiguïté des sentiments homme-femme. le format court abrège ici les émotions que l'on aurait pu ressentir, mais cela reste une jolie histoire humaine comme Agnès Ledig sait les écrire.

Nadine Monfils : J'ai beaucoup aimé l'écriture de cette auteure, un vrai plaisir de lecture, un rien loufoque avec une bonne dose d'humour. Dommage que je sois restée sur ma fin en revanche.

Romain Puértolas : Une nouvelle un peu « barrée » au premier abord, pleine de drôlerie et de fantasque, mais un joli message en toile de fond.

Bernard Werber : le format « nouvelle » ne sied pas à cette histoire qui laisse comme une sensation de récit bâclé, qui se dénoue trop rapidement, sans profondeur. Décevante donc.

Je lis peu de nouvelles mais c'est un format très sympa qui permet une lecture entrecoupée, entre deux romans ou quand on a peu de temps. Une nouvelle par ci, une nouvelle par là, et c'est dans la poche ! Je ne peux que vous recommander de vous procurer ce recueil chaque année, pour soutenir sa cause tout en divertissement et en plaisir. Merci aux auteurs ainsi qu'aux Éditions Pocket de permettre à ce livre d'exister !
Lien : https://ducalmelucette.wordp..

Un roman que ma mère avait acheté quand il est sorti et que je lui ai pris par pure curiosité. Et je ressors de ma lecture avec du bon et du moins bon...

Le roman est un recueil de douze nouvelles écrites par différents auteurs : François Bourdin, Michel Bussi, Maxime Chattam, Stéphane de Groodt, François d'Epenoux, Karine Giebel, Douglas Kennedy, Alexandra Lapierre, Agnès Ledig, Nadine Monfils, Romain Puértolas et Bernard Werber. Je dois dire que ces nouvelles sont toutes plus différentes les unes des autres.

J'ai beaucoup aimé les histoires de François Bourdin ('Cent balles'), Michel Bussi ('La Seconde Morte'), Agnès Ledig ('Karen et moi') et Bernard Werber ('Jumeaux, trop jumeaux'). Celle de Bussi plus particulièrement d'ailleurs, car je connais déjà l'auteur et j'ai eu l'impression de retrouver l'âme de ses romans dans cette petite nouvelle. Les autres auteurs, je ne les connaissais pas, mais j'ai envie d'en découvrir plus dans leur roman.

Par contre, les autres nouvelles n'étaient pas vraiment à mon goût. Certaines sont beaucoup trop rédactionnelles ou trop résumé pour moi. J'aurai peut-être voulu qu'elles soient plus développé pour me permettre de m'intégrer mieux dans l'histoire.

En général, des histoires bonnes et d'autres un peu moins bonnes, qui m'a permis de découvrir des auteurs dont je lirais surement d'autres romans.
Lien : http://www.fifty-shades-dark..

Un moment de lecture très agréable et en plus on fait une bonne action pour les restos du coeur.
La nouvelle la plus forte et marquante, pour moi, est celle de Karine Giebel.
J'attends désormais la cuvée 2017, je vais essayer de me procurer celle de l'an dernier également.

Comme précisé dans maintes critiques, acheter ce livre constitue un geste de solidarité envers les Restos du coeur donc achetez-le et passez un bon moment! 1 livre= 4 repas

Ceci dit, je trouve cet opus moins bon que celui de l'an dernier: comme toujours (peut-être ne suis-je pas objective car toujours conquise par cette auteure), Karine GIEBEL tire son épingle du jeu avec une nouvelle poignante; de celles où vous avez envie de cogner tout ce qui bouge tellement ça pue l'injustice.

La nouvelle d'Alexandra LAPIERRE est assez originale, à recommander aux filles et fils uniques; peut-être est-ce pour cela que je l'ai appréciée.

Pas trop mal non plus; la nouvelle de Maxime CHATTAM, qui ne s'écarte pas de son genre habituel. Vous y penserez quand vous vous apprêtez à passer à table...

Je n'ai pas vraiment accroché pour les autres histoires: BOURDIN, LEDIG, MONFILS et WERBER se laissent lire mais ne laissent pas un souvenir impérissable...
Michel BUSSI a écrit quelque chose qui se finit de façon trop brutale, je ne suis pas sure d'avoir bien compris; Stéphane de GROODT; on est soulagé d'avoir terminé (je précise que sa nouvelle ne fait que 4-5 pages) et Douglas KENNEDY fait trop dans la psychologie de couple, ça manque cruellement de mordant.

A vous de vous faire votre opinion maintenant; je profite de cette critique pour vous souhaiter de joyeuses fêtes de fin d'année.

C'est toujours un plaisir pour moi de lire des nouvelles, et en plus de participer à une bonne action.
Le thème de 2016 était les frères et soeurs.
Il a eu de belles idées encore une fois par les auteurs bien que sur le loin terme elles m'ont moins laissé de souvenirs que les fois précédentes.
J'ai cependant deux mentions très spéciales pour Bussi et Chattam!

La famille et le couple sont les thèmes abordés de différentes manières dans ce petit recueil de nouvelles inégales. Certains auteurs donnent l'impression de ne pas s'être foulés. On reste parfois sur sa faim... Certaines nouvelles sont même incohérentes. Dans d'autres, l'auteur s'est emballé créant une histoire complètement démesurée. Puis il y a ceux qui savent manier la langue, nous faire rire ou pleurer.

Après avoir lu le premier volume de 13 à table et aussi pars qu'il fait partie d'un challenge pour cet été, je me suis lancé dans la lecture de ce nouveau recueil de nouvelles au profit des restos du coeur. Ni mieux, ni pire. Un entre-deux avec de belles découvertes et aussi quelques déceptions. de nouveaux auteurs décident donc d'oeuvrer pour la bonne cause.

Nous commençons la lecture comme pour le précédent par la nouvelle de Françoise Bourdin, elle nous livre une histoire convenue sans surprise de nouveau sur fond de prêt d'argent entre frères. Par la suite nous continuons avec Michel Bussi, premières pour m'à part et cette nouvelle m'a laissée mal à l'aise une fois terminer. le mensonge de toute une vie. Maxime Chattam quant à lui confirme mon addiction a sa plume, une histoire de serial-killer vraiment surprenante et qui m'a laissé un gout de trop peut. Quant à Stéphane de Groot j'essaye encore de comprendre sa nouvelle... Elle n'a ni queue ni tête, une incompréhension totale.

Une première aussi pour François D'epenoux, une histoire de frère et soeur simple mais efficaces sur le pardon et la rancune. Première aussi pour Karine Giebel avec sa nouvelle sur la religion et les drames qui s'ensuit, poignant et déchirant, une réel claque qui ne laisse pas indifférent. Douglas Kennedy quant à lui joue sur les mensonges de familles, les non dits et les secrets terribles que peuvent cacher des êtres entre eux. ni mauvais ni bon, cela se laisse lire sans plus. Et Alexandra Lapierre joue aussi sur ses non-dits et ces mensonges qui détruisent bon nombre de familles.

Agnès Ledig m'aura de nouveaux fait chavirer le coeur, une histoire touchante autour de tranches de bacon. Pour Nadine Monfils j'ai tout simplement détesté la plume, une histoire glauque et dérangeante. Déception aussi pour Romain Puértolas qui a du fumée le calumet de la paix avant d'écrire son histoire. Malgré tout touchant sur la fin. Et pour finir Bernard Werber qui m'avait surpris l'an passé, cette fois-ci m'a surprise dans le mauvais sens du terme, je n'ai pas accroché une seconde à son histoire.

Finalement, m'on avis resté mitigé avec de beaux coups de coeur et de belle déception. Il n'en reste pas moins que c'est une très belle initiative et que je lirais avec plaisir celui de 2017.
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Je lis très peu de nouvelles, voire jamais, et j'ai tort. J'ai beaucoup aimé cette édition, de belles découvertes d'auteurs pour moi. Huit nouvelles sur treize m'ont beaucoup plu, c'est un bon score je trouve :
- La seconde morte - Michel Bussi
- Ceci est mon corps, ceci est mon péché - Maxime Chattam
- Frères Coen - Stéphane de Groodt (une écriture spéciale qui marche bien sur une courte nouvelle mais je pense que j'aurais plus de mal sur un roman de 300 pages par exemple. Je s'appelle Groot ... ok, je sors)
- Aleyna - Karine Giebel
- Karen et moi - Agnès Ledig
- La robe bleue - Nadine Monfils
- le premier Rom sur la Lune - Romain Puértolas
- Jumeaux, trop jumeaux - Bernard Werber

Après ma lecture très appréciée sur le premier volet de 13 à table, j'avais envie de renouveler l'expérience tout en apportant ma contribution à une bonne cause. Je suis très contente de cette lecture, un iota en deçà du précédent, mais tout en restant charmant et sympathique.

Je recommande ce petit recueil si comme moi, vous désirez rencontrer un auteur pour la première fois. Je ne suis pas très fan de la littérature contemporaine, tous ces auteurs sont connus de nom ou de très loin. Excepté Maxime Chattam et Karine Giebel, je n'ai jamais pu lire des romans de ces auteurs. Je suis heureuse néanmoins de retrouver Bernard Werber, parce que je suis de plus en plus tentée de lire ses ouvrages. Beaucoup de découvertes en somme et j'en suis ravie, il y a de bonnes nouvelles et d'autres que j'ai moins aimés. le thème est bien choisi, la fratrie donne naissance à des idées diversifiées et parfois percutantes.

J'ai eu de bonnes surprises pour commencer. Françoise Bourdin ouvre le recueil avec Cent balles qui offre une vision intéressante de la famille, l'histoire et sa chute donnent à réfléchir sur ses priorités, sur le sens du mot famille. J'ai bien aimé cette affaire de frères unis en dépit de leurs différences. La seconde morte de Michel Bussi est plus singulière, avec cette affaire de nom similaire, j'ai été glacée par l'attitude de l'héroïne principale, par son côté manipulatrice qui rend la nouvelle surprenante. Tu peux tout me dire de Douglas Kennedy s'avéra amusante et idéale pour réfléchir, j'ai beaucoup aimé les questions soulevées par cette nouvelle. le style d'écriture des trois auteurs est sympathique et fluide, j'ai beaucoup aimé les angles abordés et les personnages à qui ils ont donné vie. Autre belle découverte, le premier rom sur la lune de Romain Puértolas, un texte très amusant et sympathique, qui fait réfléchir sans en avoir trop l'air. J'ai aimé le parti pris décalé qui rend le texte original dans son angle et qui se laisse lire grâce au style fluide et moderne.

Du côté des coups de coeur, Ceci est mon corps, ceci est mon pêché signé Maxime Chattam est clairement gagnante. Une vraie claque, un thriller façon nouvelle rondement mené, glaçant à souhait, percutant de plein fouet, fascinante dans sa psychologie. J'ai été scotchée. Karine Giebel m'a fait forte impression avec sa nouvelle poignante sur des faits — malheureusement — encore trop réels. J'ai adoré suivre Aleyna, touchante et splendide, brisée et bridée, la nouvelle fait choc. C'est très bien écrit et prenant à lire. Mon dernier gros coup de coeur revient à Bernard Werber avec Jumeaux, trop jumeaux. le parti pris est surprenant et fantastique, le côté scientifique est super bien exploité. Il y a cette petite pointe d'humour, une grande partie de réflexion particulièrement prenante, je suis fascinée par l'idée et la manière dont l'auteur traite son sujet. J'ai beaucoup aimé les personnages, l'intrigue ainsi que le final.

Parmi mes légères déceptions, il y a Frères Coen de Stéphane de Groodt, dont je suis passée un peu à côté. le côté décalé est pourtant sympa, mais j'ai eu une overdose de jeux de mots dont j'ai oublié le sens au bout d'un moment. La robe bleue de Nadine Monfils m'a également déçue, je n'ai pas tout saisi à cause du style d'écriture, trop compliqué, il y a un patois pas simple à appréhender. de plus, l'histoire m'a laissée de côté, je ne me suis pas attachée au personnage principal.

La main sur le coeur de François d'Epenoux ne m'a pas séduite en totalité, c'était sympathique, mais la fin, je ne l'ai pas saisie. Je trouve que la nouvelle instaure un cadre et des problématiques qu'elle ne résout pas, c'est dommage. Deux nouvelles qui ont manqué de me convaincre sans pour autant être décevantes, je parle d'Alexandra Lapierre avec Fils unique ainsi qu'Agnès Ledig, Karen et moi. J'ai bien aimé le style d'écriture, les personnages sont agréables à suivre, mais l'histoire est un peu en dent de scie.

En conclusion, un recueil qui reste surprenant et intéressant. Il me permet de retrouver des plumes et d'en découvrir des nouvelles, rien qu'avec ça, le recueil est gagnant. Les nouvelles sont courtes, ce qui rend la lecture agréable ; les différents styles permettent de se plonger dans des univers précis et variés. Les personnages sont plus ou moins attachants, les idées demeurent percutantes dans les angles abordés et ce thème a permis de récolter des textes de grande qualité. Bien sûr que des nouvelles m'auront plus touchée que d'autres, mais dans l'ensemble, je suis très, très heureuse de ma lecture. J'espère voir le prochain volet !
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j'avais acheté le premier tome et avait fait de belles découvertes et celui ci ne déroge pas à la règle. J'ai trouvé certaines histoires très bien et fait de belle découverte avec des auteurs que je ne connaissais pas.