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Souad Massi (Autre)
EAN : 9782021447811
208 pages
Seuil (05/03/2020)
3.83/5   9 notes
Résumé :
L'Algérien est un éleveur d'oiseaux par tradition, et celui qui a sa préférence est sans aucun doute le chardonneret. Présent dans toutes les maisons, le maknine - de son petit nom algérien - est convoité depuis des générations pour son chant exceptionnel et sa beauté. Malheureusement, aujourd'hui, il ne vit presque plus à l'état sauvage : urbanisation, pesticides, chasse sans répit sont autant de causes de sa disparition.
Seham Boutata est allée des deux cô... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
L'Algérien est un éleveur d'oiseaux par tradition, et celui qui a sa préférence est sans aucun doute le chardonneret. Présent dans toutes les maisons, le maknine - de son petit nom algérien - est convoité depuis des générations pour son chant exceptionnel et sa beauté. Malheureusement, aujourd'hui, il ne vit presque plus à l'état sauvage : urbanisation, pesticides, chasse sans répit sont autant de causes de sa disparition.
Seham Boutata est allée des deux côtés de la Méditerranée à la rencontre des membres de la " confrérie du chardonneret". Alors que l'animal se fait plus rare, la prégnance de la passion qu'il suscite dessine en miroir une société complexe.
Ecoutons l'oiseau: aucun autre chant ne nous raconte mieux l'histoire de l'Algérie, de la colonisation aux mouvements de la libération.Sahem Boutata est partie à la rencontre des passionnés du maknine, d'un côté ou de l'autre de la Méditerranée, chauffeur de taxi ou libraire, des hommes principalement. Une passion devenue clandestine en France, car l'espèce est protégée, ce qui a entraîné le développement d'un trafic très rentable. Sahem Boutata a mené l'enquête, elle a rencontré cette communauté fermée et assez secrète. Ces hommes en lui parlant de leur passion pour le maknine, lui ont ouvert leur coeur, chose rare chez les hommes algériens.
Le maknine c'est un symbole de l'âme algérienne, de l'histoire d'un peuple qui peine à se libérer, il a inspiré les poètes et les artistes. A travers ce texte, Sahem Boutata nous parle de l'histoire récente de l'Algérie. Est-ce un roman ? Non, une enquête plutôt. Sahem Boutata mêle ses souvenirs d'enfance à ses recherches sur le maknine, c'est une réflexion sur le pays de ses ancêtres, une introspection.
La mélancolie du maknine évoque les blessures des algériens, la mélancolie d'un peuple dont les blessures sont encore vives, mais l'espoir existe, fragile et palpitant.

Opinion :
livre original qui apprend bp de choses sur le chardonneret = maknine. Il s'achète très cher. Aujourd'hui il est importé du Maroc, mais celui d'Algérie chante mieux. il peut avoir 13 à 14 notes. On l'école quand il est tout jeune. Plus tard, ce n'est pas possible, il ne peut plus apprendre. (il ne peut donc pas être pigeon voyageur. On lui fait écouter des CD et il reproduit.
C'est une occupation masculine qui permet aux hommes de montrer leur sentimentalité et leur douceur qu'ils refoulent habituellement.
Ce roman parle des racines algériennes de l'auteur. Elle décrit bien. On se sent tout-à-fait là-bas !
Peut-être un peu trop de va et vient entre France et Algérie. Nostalgie
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tour d horizon de l Algérie en suivant le phénomène du chardonneret qui est plus qu un oiseau dans ce pays. on parle de l histoire des évènements de la culture poètes et chanteurs tout ceci sans s apesantir. a la fin de l ouvrage allez découvrir les chanteurs cités en écoutant leurs musique. de belles découvertes à faire. un excellent moment avec ce petit ouvrage
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Connaissez-vous le maknine ? C'est le nom que les algériens donnent au chardonneret, ce petit oiseau chanteur. le maknine, tous les algériens le connaissent, on dit qu'il porte chance dans une maison, on croise des cages dans toutes les rues et son chant évoque le pays, surtout pour ceux qui l'ont quitté.

Sahem Boutata est partie à la rencontre des passionnés du maknine, d'un côté ou de l'autre de la Méditerranée, chauffeur de taxi ou libraire, des hommes principalement. Une passion devenue clandestine en France, car l'espèce est protégée, ce qui a entraîné le développement d'un trafic très rentable. Sahem Boutata a mené l'enquête, elle a rencontré cette communauté fermée et assez secrète. Ces hommes en lui parlant de leur passion pour le maknine, lui ont ouvert leur coeur, chose rare chez les hommes algériens.

Le maknine c'est un symbole de l'âme algérienne, de l'histoire d'un peuple qui peine à se libérer, il a inspiré les poètes et les artistes. A travers ce texte, Sahem Boutata nous parle de l'histoire récente de l'Algérie. Est-ce un roman ? Non, une enquête plutôt. Sahem Boutata mêle ses souvenirs d'enfance à ses recherches sur le maknine, c'est une réflexion sur le pays de ses ancêtres, une introspection.

La mélancolie du maknine évoque les blessures des algériens, la mélancolie d'un peuple dont les blessures sont encore vives, mais l'espoir existe, fragile et palpitant.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Les légendes sont au service de l histoire quand celle ci est défaillante. L Algérie est une société de fabrication, dans ses blancs elle construit des récits.
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Video de Seham Boutata (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Seham Boutata
GOÛTER D'ÉCOUTE ARTE RADIO : « LES RAPPORTEUSES »
Avec Marine Vlahovic & Seham Boutata Séance d'écoute animée par Silvain Gire
Journalistes ou assimilées, ces deux autrices ont sauté le pas pour raconter le réel autrement. Marine Vlahovic a été trois ans correspondante en Palestine pour nos radios publiques, elle raconte aujourd'hui les dessous pas toujours reluisants de la fabrique de l'information. Sa série « Carnets de correspondante » est en ligne sur ARTE Radio à partir du 3 juin. de son côté, Seham Boutata a grandi dans une cité populaire avec des copains « black-blanc-beur-feuj ». Devenue autrice pour France Culture et écrivaine (« La mélancolie du maknine », au Seuil), elle a retrouvé et longuement interrogé les gars de sa cité. Parcours, attitudes, embrouilles et vivre-ensemble, « La cité des hommes » vous tiendra en haleine tout l'été. La parole intime du podcast peut-elle remplacer l'info ? Pourquoi choisir la subjectivité quand on est formée à ne jamais dire « je » ? Posez vos questions en direct à ces deux « rapporteuses », elles sont les invitées du goûter d'ARTE Radio à la Maison de la Poésie dimanche 6 juin à 17h.
Responsable éditorial : Silvain Gire – Chargées de production : Chloé Assous-Plunian, Sara Monimart, Stella Defeyder – Réalisateurs : Samuel Hirsch, Arnaud Forest, Charlie Marcelet.
À écouter – 2000 podcasts sur www.arteradio.com
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