Né d'aucune femme

Mon septième Frank Bouysse, après avoir longtemps hésité à le rentrer.
Un peu déçu de ce conte horrifique qui n'est manifestement pas destiné aux enfants. Pourtant il y des paysans pauvres dans une chaumière, une jeune fille innocente, un ogre vraiment méchant, une marâtre vicelarde et des bâtiments qui transpirent l'angoisse comme le domaines des forges et l'asile. Et aussi quelques bonnes personnes, telles que le curé qui écoutera sa conscience ou le palefrenier hésitant.
Je peux comprendre les nombreux commentaires élogieux mais avec moi la sauce n'a pas pris. le style, le genre sont trop éloignés de mes livres préférés de cet auteur. Même la "surprise" à la Michel Bussi et la fin plutôt optimiste ne m'ont guère convaincu.

Un livre coup de poing, à un point tel que parfois sa lecture peut faire mal. Mais quelle histoire ! Franck Bouysse, roman après roman, construit une oeuvre dure, ancrée dans le réel et profondément humaine. L'un des meilleurs écrivains de sa génération.

Je vous chronique à chaud, ma dernière lecture, autant d'engouement pour ce roman, je ne comprends pas, je suis totalement passé à côté.
Évidement, je ne remets pas en doute l'écriture de l'auteur, malgré une lecture addictive, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire.
Sans doute mon instant maternel qui doit me faire défaut.
J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages et surtout à la violence de ce roman.

Nous suivons Rose dans ce roman, elle est issue d'une famille pauvre et son père va la vendre à un riche fermier, si au départ, elle fait le travail d'une bonne, elle devient bien plus que ça, son destin est terrifiant.

J'ai dû m'arrêter à plusieurs reprises, une lecture dérangeante, je suis quand même parvenue à terminer ma lecture, mais avec beaucoup de difficulté.
Ce roman à son public, je pense simplement ne pas en faire partie
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Un prêtre enquête sur une mort signalée mystérieuse, dans un asile, et en confesse une infirmière lui demande de diffuser les cahiers cachés sous sa robe, qui racontent sa vie (en fait non, la vie d'une autre jeune femme, bonne au Château, qui s'appelle Rose comme la victime à enterrer, cette dernière étant la 1ere femme d'Edmond). On est au début du 20e siècle ? Qd un pauvre fermier accepte de vendre son aînée de 14 ans à un homme vivant dans un chateau décrépi, qui tient une forge, et qui veut un fils, de sa femme déjà morte, pour toucher son héritage... Avec sa mère, ils forment un couple diabolique. le père s'en veut et tente de ramener sa fille. Il en meurt de façon horrible. C'était la période où tout était permis pour les gens de pouvoir.

Le rural sombre, d'une cruauté infinie.... Belle écriture stylisée, qui fait naître les émotions. C'est surtout le dénouement qui m'a fait aimé le livre, en le lisant je le trouvais débordant de douleurs et de cruauté : cela ne va donc jamais cesser ? Envolées lyriques, poésie rurale, description des paysages... histoire complexe avec 2 personnages ayant le même prénom. J'ai adoré en final.

Un livre émouvant et perturbant.
Très bien écrit.
On a hâte de connaître la fin et on souffre avec Rose au fur et à mesure que les pages et les chapitres défilent.
Description d'une époque qui n'était pas formidable .
On imagine facilement que cette histoire aurait pu être une histoire vraie

Ce n'est pas la folie des autres qui fait peur à Rose. C'est de ne pas pouvoir s'y réfugier. Enfermée dans une prison asile, elle voudrait que sa vie se fige pour toujours dans une journée répétée jusqu'à la mort.

Comment en est-elle arrivée là? Pourquoi vouloir ne plus penser, ne plus se rappeler? C'est ce qu'elle a décidé d'écrire, sur des cahiers que la seule personne autorisée à s'occuper d'elle lui fait passer en cachette.

Ce roman émouvant a n'en plus pouvoir, beau à vous couper le souffle, est celui de l'histoire de Rose, de l'enfant qu'on lui a fait porter, de son père qui l'a fait plonger en enfers et a voulu l'en délivrer, de ses soeurs et de sa mère. C'est aussi la narration de son calvaire, des supplices infligés par 3 personnes terrifiantes.

Ressortir indemne de cette lecture est impossible tout autant que de devoir refermer le livre pour ne le reprendre que le lendemain.

"Né d'aucune femme" est un livre merveilleusement écrit.
Tellement bien écrit que j 'ai failli en stopper la lecture.
Parce qu' une histoire aussi triste et aussi dure quand elle est si bien contée ça fait mal.
Franck Bouysse, malgré un style d'écriture trop "ampoulé" qui mériterait plus de simplicité réussi à nous prendre aux tripes avec le personnage de Rose.
C'est tellement réel que l'on souffre tout au long de ce récit, on passe des larmes aux larmes avant que la haine nous submerge face à la violence de l'histoire et le destin de la petite Rose.
C*est tellement bien écrit que ça en devient malsain et gênant.

Un style unique qui alterne entre la poésie et la brutalité.
Une plume à part qui sert à la perfection cette triste histoire jusqu'à sa sublime et émouvante conclusion.

Un grand livre et un grand talent.

Mais putain que ça fait mal.

C'est lors d'un échange de lectures avec des collègues (un genre de secret santa) que je me suis retrouvée avec cet ouvrage entre les mains, ne sachant qu'en faire. Plutôt tournée vers la littérature jeunesse, j'appréhendais grandement un retour à la littérature plus "adulte" et je dois bien admettre que j'ai dû relire une à deux fois les premiers chapitres pour vraiment rentrer dans l'histoire.

On suit tout d'abord Gabriel, un religieux qui va se retrouver en possession des carnets d'une certaine Rose, qu'il ne connaît pas et qu'il a enterrée le jour-même. Ces carnets racontent la vie de Rose, aînée de quatre soeurs vivant une vie plus que modeste dans une ferme et qui, du jour au lendemain, se fait vendre par son père à un homme plus fortuné. Un maître des forges. À partir de là commence son histoire, terrible, douloureuse et face à laquelle Rose montrera une force et une résilience incroyable. On ne peut qu'être impressionné par ce personnage de quatorze ans à peine, jeune fille forcée à être femme, dont je ne dévoilerai bien sûr pas les obstacles (et croyez-moi, certains sont durs à encaisser...).

Une fois les premiers chapitres passés, j'ai fini par réellement accrocher à Rose. Chaque chapitre est dédié à l'un des personnages de l'histoire - Gabriel le religieux, Rose, Onésime (le père), Elle (la mère) et d'autres encore... Et chacun a une patte particulière. J'ai eu quelques difficultés parfois à lire les chapitres de Rose qui reflètent sa façon d'être, son éducation, son rapport à l'écriture. Très authentique, c'est justifié et je ne le déplore pas. On capte l'essentiel, on ressent ce qu'elle ressent - le tout sublimé par le "je" qui fait sublimement son travail.

Comme quoi, parfois, il faut savoir lire un livre en entier avant de le juger. Je ne regrette pas de m'y être attelée, d'y être retournée même quand j'avais du mal à tourner les pages car en fin de compte, "Né d'aucune femme" regorge de rebondissements et de mystères que je vous invite à découvrir. C'est en tournant la dernière page que j'ai compris pourquoi j'avais eu tant de mal à rentrer dedans au début, et peut-être est-ce le cas d'autres aussi ? Si oui, continuez, accrochez-vous. Ce roman mérite qu'on s'y attarde.

Les cahiers de Rose sont à présent dans les mains du père Gabriel.
Les mots de Rose pour raconter son histoire sont sauvés désormais, confiés à cet homme de confiance.
Et c'est avec lui que nous allons découvrir le destin tragique de cette femme maltraitée par les hommes et la vie.

Je n'en dirais pas plus sur ce roman sans prendre le risque de divulgacher l'intrigue.
Mais mon intention demeure au final très égoïste : je veux sortir au plus vite de ce roman qui m'a malmenée de bout en bout.
J'ai eu toutes les peines du monde à lire cet enchaînement de violences, de drames et de tristesses, en toute absurdité à mes yeux et sans aucune logique.
Je n'ai à aucun moment donné corps et consistance aux personnages du roman, subissant par conséquent une écriture qui m'a semblé lourde et fastidieuse.
Trop, c'est trop. L'invraisemblable l'emporte, et une forme d'écoeurement aussi…
N'y aurait-il pas là le danger de la caricature ? Des petites gens, des violences faites aux femmes ?

Non, vraiment, je passe vite mon tour !

28. Né d'aucune femme - Franck bouysse - un curé reçoit une étrange visite. Il est invité à récupérer des carnets cachés sous les jupes d'une morte à l'asile. Dans ces carnets, il découvre l'histoire de Rose. Ayant été vendue par son père, celle-ci vivra l'horreur.

Lecture pas évidente. Pas tant à cause du sujet que du style. Dans les pages du journal de rose, la ponctuation est difficile à suivre, les conversations sont mal indiquées. J'ai aussi trouvé que très souvent, l'auteur se perd dans des phrases tarabiscotées. Trop d'enrobage, c'est comme pas assez. Je n'ai pas tellement apprécié.