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4,11

sur 5566 notes
Livre qu'on ne lache plus quant on la commencé. Quelle intrigue qui vous tient ! Une qualité d écriture superbe on a l impression d être dans un scénario de film.
Ce livre est dur difficile dans son histoire il vous happe vous bouleverse vous chavire...... Magnifique un grand roman
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Quel livre !mais quel livre !
Quelle écriture !!!
Quelles émotions…
«  une quasi perfection,addictive et obsédante » L'express
C'est noire ,très noire mais ….
Un auteur que je découvre grâce à Babelio
Quel bonheur de pouvoir découvrir tous ces auteurs
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Si le premier tiers m'a bien plu ; le reste fut plus laborieux. Alors ok la lecture glisse, le style (étrange) un peu déroutant au départ, donne un effet particulier de "rapidité" .
Le fond m'a laissé completement de marbre. J'ai pas accroché à ces personnages, j'ai quasi rien ressenti durant le roman , à part quelques moments de dégouts.
J'ai ouvert ce livre à la base sans RIEN savoir du livre, je m'attendais à tout ou rien , ce fut donc presque rien.
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Autant l'avouer tout de suite, j'ai lu la première moitié de ce livre en diagonale, en survolant ces mots, trop violents pour moi. Je ne pouvais simplement pas me permettre de rentrer dans la peau de Rose, cela aurait trop affecté mon mental. J'ai lu la fin avec beaucoup plus d'intérêt (après l'arrivée de Rose à l'asile).

Une semaine après avoir fermé la dernière page, je suis encore retournée par ma lecture. Je suis donc très partagée quand à la note à donner à ce livre. Je sens que c'est un grand livre, un de ceux qui laissent une trace. Mais il m'a comme maintenue à l'écart, et je n'ai pas été capable d'en apprécier la littérature, car trop violent.
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Ma critique, pour cette fois, sera sous forme de citations.
Vous appeliez la mère de Charles « la reine mère », dois-je continuer ?
La reine mère et le docteur étaient dans la chambre de Charles, autour d'un berceau et dedans y avait un bébé qui s'agitait en couinant drôlement. L'héritier de Charles, le fils de Rose, qu'ils m'ont dit. Je savais plus où j'en étais. J'ai demandé comment allait Rose.

– Tout ce que je sais, c'est que Charles lui aurait sauvé la vie en étranglant à mains nues un chien-loup, quand ils étaient gamins.
– Comment se fait-il qu'un homme aussi accaparé par son métier ait le temps de visiter des patients en dehors de l'asile ?
– Charles était mon ami, sa femme était très malade. Un cas très préoccupant…

– Au moins, Charles n'aura pas eu à assister à la mort de sa femme.
– Elle devait aussi l'aimer beaucoup.
– Évidemment…
– Quitter Paris pour venir s'installer ici, après leur mariage, voilà une bien belle preuve d'amour.

– J'imagine qu'il va revenir un jour hériter du domaine, lorsqu'il sera en âge.
– Tout a été liquidé depuis longtemps. Charles et sa mère n'avaient plus que des dettes, à cause de mauvais placements.

Rose, n'est-ce pas... Elle a bien été admise dans votre établissement, à ma connaissance ?
Il sembla se concentrer pour faire une nouvelle fois appel à sa mémoire, mais en vérité, je savais qu'il pesait préalablement chaque mot qu'il allait dire :
– C'est la mère de Charles qui m'a alerté sur son cas, peu après la mort de son fils.

Je l'ai vu arriver de nulle part, tirant Janus par la bride, avec son sac en bandoulière.
On les aurait dits tombés d'un ciel d'orage.

Il a sorti une ardoise, une craie et un chiffon de sa besace, et les a posés sur la table.
J'ai compris que j'entendrais jamais le son de sa voix.

Je lui ai juré que je pensais qu'il était le propre fils de Charles, que j'avais jamais vu la marque sur son bras avant aujourd'hui, qu'après son accident, je savais pas ce qu'il était devenu, que j'avais essayé, mais qu'on avait rien voulu me dire.

Le docteur n'avait rien voulu entendre, mais au moins Rose était en vie. Un long silence suivit, pendant lequel je me demandai comment Charles avait été nommé sacristain si près de chez lui. À l'évidence, il n'y avait rien de miraculeux, le docteur avait probablement tout manigancé, de sorte à surveiller ses faits et gestes.

Puis, comme s'il était habité par une farouche détermination, Charles saisit la craie et se mit à dessiner des formes sur l'ardoise. Edmond et moi le regardâmes faire, incrédules,

À bout de force, je m'assois sur une pierre plate, tout près de l'entrée du souterrain déblayé par Charles et Edmond afin de délivrer Rose, et condamné depuis.

À la fin du roman, Gabriel, alors âgé, confie ses ultimes souvenirs, permettant de comprendre que le sacristain Charles n'est autre que l'enfant de Rose et qu'il s'est enfui depuis avec elle et Edmond.

Ce qui m'induit en confusion : il y a deux Charles, l'un étant le Maître de Forge, l'autre le sacristain.
Le maître des Forges (Charles), sa mère (la vieille) et l'épouse souffrante (Marie) ;
Le Père Gabriel, et son sacristain muet Charles ;
Ce n'est pas la fille d'Onésime mais la femme d'Edmond qui est enterrée au début du roman.
L'enfant volé retrouvé grâce à sa tache de naissance.
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Un roman profond et obscur. Un sentiment d'impuissance nous envahit tout au long de la lecture.

Une histoire funeste qui dissimule une vérité profonde.

Nous partageons un petit moment de la vie de Rose, adolescente de 14 ans devenu esclave chez une très riche famille après que son père l'ai vendu pour subvenir aux besoins de sa famille, un choix dont il en payera les conséquences. Rose sera face aux actes les plus terrifiant dont un Homme peut être est capable.

C'est ce genre d'histoire qui nous révolte, nous écoeure, nous choque. Je n'ai pas tellement aimé les mots employés même si je comprends le désir de l'auteur, afin de rendre le récit le plus sombre possible étant donné le sujet abordé.

De plus, je trouvais qu'il manquait des précisions sur les lieux mais aussi sur l'époque, on a l'impression que ça se passe à une époque assez lointaine alors que certains éléments donne une tournure assez récente à cette histoire, du coup, cela a perturbé un tant soit peu ma lecture.

Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment de lecture.
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"- Mon père, on va bientôt vous demander de bénir le corps d'une femme à l'asile.
— Et alors, qu'y-a-t-il d'extraordinaire à cela ? demandai-je.
— Sous sa robe, c'est là que je les ai cachés.
— de quoi parlez-vous ?
— Les cahiers… Ceux de Rose."

Un prêtre en quête de vérité et de sens retrace la vie de Rose, à travers ses carnets.
Vie d'une enfant forcée de devenir femme.
Vie d'une femme, bafouée par la cruauté et la lâcheté des hommes, qui devient mère.
Vie d'une mère spoliée et enfermée.
Vie de souffrance, de soumission et de résilience.
Vie d'espoir, de force et d'amour.

« Je me suis mise à prier Jésus, Marie, Joseph et tous les saints de me venir en aide, …mais il y en a pas un qui a levé le petit doigt, comme à chaque fois que j'avais eu besoin d'eux dans le passé. C'est là que j'ai compris, que le diable, lui, il vient sans qu'on ait besoin de l'appeler. »

Les mots me manquent, je n'étais pas préparée à une telle lecture. Et pourtant je ne suis pas une « sensible ».

Quelle découverte… intense et romanesque entre passé et présent.
Plus qu'un roman, un conte, cruel et magnifique où force et lâcheté s'entremêlent.
Une plume lumineuse et poétique, capable d'écrire l'indicible, où les émotions vous nouent la gorge et vous serrent le ventre. Des phrases dont la violence vous transporte.

« La seule chose qui me rattache à la vie, c'est de continuer à écrire, ou plutôt à écrier, même si je crois pas que ce mot existe il me convient. Au moins, les mots, eux, ils me laissent pas tomber. »

L'auteur, en une femme, crie la douleur de millions d'autres. Nous sommes Rose. C'est violent, c'est superbe !

Une merveille de littérature noire ! Un livre inoubliable !
Âmes sensibles s'abstenir…

Le petit plus : les descriptions provocant l'immersion totale
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le titre et la couverture m'avaient interpelée. Arrivée à un peu moins de la moitié, j'ai refermé le livre.
Le fond est déjà très noir, la violence des mots a eu raison de mes capacités de lectrice. Je ne suis pas certaine qu'un tel niveau de violence soit utile. Tout simplement impossible d'aller plus loin.
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Ce livre raconte l'histoire, sous forme de journal, de Rose, une jeune fille de 14 ans vendue par son père à un notable de la région dans l'espoir d'améliorer les conditions de vie du reste de la famille. Mais il n'a pas mesuré dans quoi il envoyait sa fille aînée qui est devenue l'esclave, y compris sexuelle d'un pervers psychopathe et de sa mère qui ne vaut guère mieux. Ce livre est très dur dans la mesure où, à l'instar de Rose, le lecteur n'a aucun répit, à aucun moment on ne peut respirer un peu. Il n'y a que violence (physique et psychologique), solitude, désespoir tout au long des pages. le tout raconté avec les mots et l'innocence de la jeune Rose, qui n'avait pas reçu d'instruction. J'ai totalement été happée par cette histoire, tout est bien construit dans la narration pour éveiller en nous tout un tas d'émotions: de la compassion à la colère en passant par l'espérance. Car il y en a quand même un petit peu, par toutes petites touches comme pour nous montrer qu'elles existent mais qu'il ne faut pas compter pouvoir en profiter. Super!!
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C'est un très grand roman, tant par la puissance narrative qui s'en dégage que par la qualité de l'écriture. L'histoire, sordide à souhait, se déroule à la campagne au dix-neuvième siècle. Elle m'a fait songer à Maupassant et Zola par la cruauté des faits narrés. Par certains côtés, on peut aussi penser à Mauriac dans la façon dont l'auteur étrille la petite bourgeoisie provinciale. le style, en revanche, appartient uniquement à Franck Bouysse, qui parvient à dénuder le langage et à insuffler de la poésie à ce récit sans pour autant en atténuer la sauvagerie. Un très grand bravo au romancier!
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