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Assassin's Creed tome 3 sur 11
EAN : 9782811206529
480 pages
Milady (18/11/2011)
3.87/5   117 notes
Résumé :
Niccolò Polo, père de Marco, révèle enfin l'histoire qu'il a toute sa vie gardée secrète : celle d'Altaïr, l'un des Assassins les plus illustres qu'ait jamais compté la Fraternité. Embarqué dans une aventure épique qui l'entraînera jusqu'en Terre sainte, Altaïr comprendra la véritable signification du Credo des Assassins... Pour prouver à tous son indéfectible dévotion, il accepte d'éliminer neuf redoutables adversaires dont le Grand maître Templier Robert de Sablé.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Toujours un gros kif avec ces lectures, il n'y a pas à tortiller.
Remettons un peu les choses dans l'ordre. Ce tome-ci est numéroté 3 dans la série de livres, mais reprend en fait l'histoire du tout premier assassin's creed...

Si le début est vraiment très linéaire et assez ennuyeux, les choses deviennent plus intéressantes dès qu'Altaïr croise Maria, qui ne manque pas de caractère. C'est sympathique d'avoir fait un Assassin amoureux. J'ai d'ailleurs commencé le jeu. Bon il est moins cool que le II, c'est clair. Je ne sais pas si j'irai au bout, du coup, à suivre... Je suis encore en train de batailler dans le jeu n° II, en armure d'Altaïr et avec son épée aussi, qu'est ce que je suis beau ! Mdrrrrr !

Juste je trouve qu'Altaïr est plutôt naïf pour un Assassin, et ce jusqu'à la fin. Il dit qu'il ne fait confiance à personne mais dans les faits, ce n'est pas vrai... le personnage est bien moins cohérent qu'Ezio Auditore, et je pense que c'est là une des raisons qui ont fait que le jeu a beaucoup moins marqué.
La seconde raison c'est que l'histoire est un peu trop répétitive (et donc le jeu aussi). 9 assassinats pour se racheter, deux mêmes trames narratives au début et à la fin, c'est vraiment moins bon niveau scénario que les Assassin's creed II et Brotherhood.

L'avantage par contre c'est que ça m'a permis de mieux comprendre la genèse de l'aventure d'Ezio. Bon, le curieux de l'aventure c'est qu'il en manque un bout entre Constantinople et Rome, puisque les reliques sont, à la fin de "la croisade secrète", cachées un peu partout dans Constantinople... Enfin bref, faut pas trop se poser de questions... Arfeu !
L'autre avantage c'est que ça fait bien réviser L Histoire, je trouve ça génial de ce point de vue, j'adore ça ! J'ai déjà vu les croisades du point de vue des cathares et des templiers avec l'excellentissime série "Damné" de Gagnon récemment, contemporaine de la période de cette croisade en "terre sainte", j'étais un peu plus éclairée sur cette période que sur celle des aventures d'Ezio...

Bref, malgré les défauts du jeu (responsables de ceux du bouquin), je me suis bien régalé une fois de plus !
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Revivre la 3ème croisade sous son penchant le plus secret, tel est le défi de ce premier roman de la franchise Assassin's Creed ! Grâce à cette adaptation du célèbre jeu vidéo éponyme (le premier opus ici) dont on revit la trame uniquement médiévale (exit donc Desmond Miles et les épisodes du récit se déroulant en 2012), Oliver Bowden réussit à mettre en scène la trame complexe de l'histoire millénaire qui senjoue entre Assassins et Templiers. Comme dans le jeu, nombre de détails fourmillent devant nos yeux ébahis : la vivacité des mots, des paysages grandioses, la vie quotidienne des rues proche-orientales. Toutefois, ce roman, ce n'est pas simplement revivre la jeu vidéo ; de nombreuses données instructives, anecdotes croustillantes, réflexions captivantes viennent enrichir le tableau. Quant à l'intrigue en elle-même, en plus de préciser ce que l'on sait déjà (les deux premiers tiers du livre), on voit l'univers s'étendre en développant les notions de Credo, de Codex, etc. de plus, la mise en abîme se fait plurielle et astucieuse, notamment par l'introduction de deux nouveaux personnages dans la saga des Assassins, issus de personnages historiques reconnus (famille Polo, père et oncle de Marco), marque de fabrique de la franchise Assassin's Creed. Tout cela faisant magnifiquement le lien entre les deux premiers jeux Assassin's Creed, allant même jusqu'à donner des indices sur le dernier en date, Assassin's Creed Revelations. Bref, pour un "simple roman", nous avons là une mine d'informations !
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Du marketing ? Cela ne me dérange pas... Si c'est pour me faire revivre certains instants du jeu et m'apporter des informations supplémentaires, alors je me jette dessus avec grand plaisir ! Ma foi, c'est le cas avec ce troisième roman qui est l'adaptation du premier Assassin's Creed avec Altaïr. Tout en restant fidèle au scénario, l'auteur a su retracer l'ambiance de la firme. Ahlala... Replonger au coeur de Masyaf, de Damas, d'Acre et de Jérusalem fut un régal... J'avais vraiment la sensation de me retrouver dans le jeu, arpentant ces cités où les sarrasins et les croisés se battent. Quel bonheur de retrouver Altaïr et ses questionnements sur son credo, sur l'avenir ou sur la guerre qui oppose les Assassins aux Templiers. Ses réflexions étaient intéressantes et assez bien développées. On sent qu'Altaïr est préoccupé par ce qui l'entoure. Il doute de sa confrérie et de lui-même. de plus, il sera réellement touché lorsque ses convictions seront remises en cause... Contrairement à d'autres protagonistes de la saga, il est moins égoïste (et sans doute plus utopiste), ses pensées sont davantage tournées vers le peuple et vers le futur.

J'ai été ravie de découvrir la jeunesse du héros qui, contrairement au reste du récit, est narré par Niccolo et Mattéo (la famille du célèbre Marco Polo). C'était une découverte intéressante. Par ailleurs, les trois quarts du livre retracent fidèlement le jeu, cependant l'histoire ne s'arrête pas après la trahison d'al Mualim. En effet, dans la dernière partie, notre jeune héros va rencontrer Maria. Je ne sais pas si c'est de l'invention ou si cela retrace un seconde jeu comme "Altaïr's Chronicles" mais, quoi qu'il en soit, ce fut une découverte très plaisante. Leur rencontre et leur relation m'a grandement plu. J'étais surtout satisfaite de ne pas tout connaître du récit.

La plume de l'auteur m'a séduite : les scènes de combat sont prenantes et dynamiques. Comme dans le jeu, les batailles et les rebondissements s'enchaînent. Certes, certains passages sont répétitifs, cependant c'était aussi le cas dans le jeu lorsque l'on est sans cesse envoyé dans les cités pour faire la même chose : espionner/s'informer, tuer un templier puis faire son rapport de mission afin d'espérer retrouver son rang. Honnêtement, cela reste fidèle au jeu car j'avais ressenti cette impression de répétition, mais qu'importe puisque le reste me plaisait... Par contre, peut-être aurait-il fallu quelques descriptions supplémentaires ? Même si l'on imagine aisément les places du marché bondées par la foule, j'ai parfois ressenti un manque "visuel" que j'ai comblé en allant rallumer mon ordinateur/ma console. Malgré cela, j'ai trouvé la lecture simple, fluide et bourrée d'action. Cela se lit bien et c'est ce que je recherchais. J'ai également été ravie de cette dernière partie qui, à mes yeux, offre un "plus" par rapport à une simple adaptation. Si vous avez pris plaisir à jouer à AC, que vous aimez la fiction dans L Histoire, alors ce roman devrait vous plaire. E. C.
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Disons le de suite, nous sommes clairement dans un livre marketing, un livre gadget, un livre obscure aux non-initiés et de là à dire qu'il ne s'agit que d'un "sous livre" il n'y a qu'un pas. Et c'est ce que je vais révéler aujourd'hui (quel suspens !!!!)

Et franchement, oui... Bah oui fin du suspens mais en même temps à quoi pouvait on s'attendre de ce genre de livre. Et disons le aussi de suite ce livre s'adresse plus aux fans de la série ou alors à ceux qui souhaitent s'y lancer, les autres risque fort de s'y ennuyer car il a au moins le mérite de bien respecter le jeu : il est horriblement répétitif et parfois bien vide...

L'histoire de ce tome (car oui y'en a d'autre) relate l'histoire d'Altaïr le héros du premier épisode de la même série du jeu vidéo sur laquelle est basé ce livre. notre homme est donc un Maître Assassin ou plus exactement un Nizârites, "secte" qui a vu naître les premiers assassins durant la période des croisades, son histoire sera rythmé par différents épisodes (quatre chapitres) allant de sa petite enfance jusqu'à la proche fin de sa vie, en cela le livre a au moins aussi le mérite de rafraîchir la mémoire du joueur et de lui donner des réponses sur ce personnages de légendes (je m'adresse aux fans du jeux là bien sur).

Tombé en disgrâce suite à un excès de confiance Altaïr se voit déchu de son rang mais son Maître lui propose une mission pour redorer son honneur, prouver sa loyauté et retrouvé son rang d'élite et pour cela il devra tuer !

Je vais pas m'attarder sur l'histoire ou le faux suspens tellement c'est du convenue (et ceci pour toutes les parties du livre) sauf peut être pour l'ultime révélation du trésor du Temple.. Non je vais m'attarder sur le niveau de qualité du livre et là c'est le drame... rien qu'avec la structure de l'histoire :

Une cible, une prise de contact, un assassinat, un rapport de mission, voilà en quoi consiste la première partie et ceci neuf fois !!! (basée sur le 1er jeu). On s'ennuie donc franchement, sans parler que cette assassin fait quand même du meurtre facile ou du moins fait couler du sang de sous fifre à foison... On se demande bien comment il peut se fondre dans la foule avec une tenue qui devrait prendre une couleur de boucher mais non sa bure doit être en papier éponge qui ne se salit qu'au contact de la poussière... Bref !

La seconde partie est dénuée de tout intérêt comme le jeux sur Playstation portable sur laquelle elle se base, excepté pour l'évolution du célibat d'Altaïr...

Les deux dernières parties (certainement basée sur le jeu Assassin's Creed Revelations) sont peut être plus intéressantes car on en apprend plus sur le devenir et la fin de vie d'Altaïr ainsi que ses réflexions sur l'un des Trésors du Temple qu'il a repris à ses ennemis les Templiers ainsi que sur ses doutes dans les autres, sur l'avenir et sur lui même.

Pour la plongé dans le monde de l'assassin c'est aussi la déconvenue tellement le livre est simpliste et vide d'ambiance et d'atmosphère alors que c'est aussi ce qui fait le charme de l'univers (surtout que la période des croisades est facile à décrire).. On n'arrive en aucuns cas à se représenter les aventures d'Altaïr tellement il n'y rien de décri, la période et les lieux sont connus mais bon ce n'est pas aux lecteurs de tout faire quand même ? Non non, on reste dans l'optique du début, de l'action du sang et voilà... Bien vide donc.

Finalement, car il faut bien conclure, le livre reprend assez bien l'univers du jeu (le premier étant très vide et répétitif, on l'aura compris) et respecte l'évolution du caractère d'Altaïr qui devra évoluer et se reprendre pour retrouver son rang de Maître Assassin. Un livre clairement gadget donc... surtout qu'il n'aborde en aucun cas l'esprit de science-fiction de la série avec les descendants lointains d'Altaïr.


PS : On l'aura compris je suis fan de la série et ceci m'évite de refaire le premier jeu Et donc au final oui c'est un "sous livres" il faut être sincère...
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Avec cette novélisation débute le deuxième cycle à s'inscrire dans la série des romans dédiés au jeu Assassin''s Creed. Troisième volet de la série, l'histoire se focalise ici sur Altaïr, héros du premier épisode de la série du jeu vidéo, un Maître Assassin de la secte des Nizârites, secte qui a vu naître les premiers assassins durant la période des croisades. le nom des membres dérivant du haschisch en arabe que fumaient ses membres.

L'histoire, divisée en quatre parties, s'étale sur plusieurs dizaines d'années, allant de la petite enfance du héros jusqu'à la proche fin de sa vie. le récit nous est conté par un narrateur extérieur, en l'occurrence par Niccolo à son frère Mattéo père du célèbre Marco Polo.


Troisième croisade oblige, après la Renaissance l'auteur nous plonge dans un univers médiéviste oriental puisque l'on se retrouve en Terre Sainte. En compagnie du protagoniste principal le lecteur découvre les rues de Jérusalem, Damas, Acre et dans une moindre mesure Masyaf et Alamut. Une carte de ces villes aurait été appréciable et aurait permis au lecteur de mieux s'immerger dans le récit, car les descriptions de ces villes ne sont pas assez poussées et on a un peu de mal à s'y situer. On regrette également que l'auteur n'ait pas plus insister sur Alamut, l'historique de la secte et du Vieux sur la montagne , son créateur.

Outre le Vieux de la montagne et la famille Polo, on retrouve dans ce récit des personnages historiques de l'époque Richard Coeur de Lion, Robert IV de Sablé onzième maître de l'Ordre du Temple, Garnier de Naplouse dixième maître de l'Ordre des Hospitaliers, Saladin...

Comme dans Renaissance le récit est surtout axé sur l'action qui a tendance a être trop répétitive par moments prenant le pas sur les lieux où se situent les événements et même sur les personnages que l'on aurait aimé plus caractérisés, avec une psychologie plus fouillée. le synopsis est identique au premier tome, la cible désignée l'assassin assure une prise de contact, exécute sa cible et effectue son rapport de Mission. Un schéma qui colle de très prêt au jeu.

Si comme dans le premier tome l'auteur s'attache à broder sa propre mythologie et à nous gratifier d'un récit épique, l'action se fait au détriment de l'ambiance générale. En effet si pour certains lecteurs la période historique et le lieux dans lesquels se déroulent le récit sont connus, il n'en est pas de même pour tout le monde et ces points ne sont malheureusement pas assez décrits. Les personnages, bien qu'un peu trop calqué jeu de rôle s'avérant attachants, ou pas, mais ils ne laissent pas indifférents.

Le style d'écriture reste, comme dans Renaissance fluide, simple, sans encombrements d'éléments non essentiels au récit épique bourré quand à lui de rebondissements.

Au final cet opus, à l'ambiance orientale, se révèle plaisant à lire malgré un arrière plan pas assez fouillé. Une bonne novélisation plus agréable à lire que la première consacrée à la vie d'Ezio avec un dernier quart de récit moins saccadé.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
- J'ai une question à te poser, lui demanda Al Mualim lors de leur entrevue suivante. (Le Maître venait enfin de restituer son grade de Maître assassin à Altaïr, mais il semblait tout de même vouloir s'assurer qu'il ne se trompait pas.) Quelle est la seule des vérités ? Celle qui guide les Assassins ?
- C'est en nous-mêmes que nous plaçons notre foi, répondit Altaïr, impatient de le satisfaire et de lui prouver qu'il avait bel et bien changé, que sa miséricorde avait payé. Nous voyons le monde tel qu'il est réellement, et luttons pour qu'un jour l'Humanité entière puisse le contempler.
- Qu'est-ce que le monde, alors ?
- Une illusion, répondit Altaïr. Une illusion à laquelle nous pouvons nous soumettre, mais que nous devrions transcender.
- Et qu'est-ce que la transcendance, Altaïr ?
- La reconnaissance de lois qui ne sont pas dictées par la Providence, mais par la raison. Je comprends maintenant que notre Credo ne nous impose pas d'être libres en toutes circonstances, mais d'être sages en toutes circonstances.
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Altaïr fronça les sourcils devant l'indéfectible insolence du rafiq. L'homme ne lui avait cependant pas manqué suffisamment de respect pour qu'il déverse sur lui toute sa haine. La mesure avec laquelle celui-ci le provoquait était étonnante: s'il avait fait meilleur usage de ses talents, nul doute qu'il ne passerait pas ses journées derrière un bureau. Un jour, Altaïr serait en mesure de le lui faire remarquer. Mais pour l'heure, il avait à faire. Une nouvelle vie devait être fauchée.
_ Son nom est Abu'l Nuqoud. Que peux-tu me dire sur lui?
_ Oh, le Prince des Marchands de Damas! s'exclama le chef du Bureau impressionné. L'homme le plus riche de la cité. Comme c'est excitant! Et dangereux également... Je t'envie, Altaïr, tu sais. Oh, je ne parle pas de la gifle d'Al Mualim et de ta disgrâce, bien entendu. Mais, oui, excepté l'opprobre et la haine de tes pairs, excepté ces écrasants revers, je t'envie beaucoup....
Altaïr imagina son cou fendu par sa lame.
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Ce furent les oiseaux que la vigie vit en premier. Une armée en marche attire les charognards - ailés, pour la plupart - qui se ruent sur le moindre reste : nourriture, déchets, carcasses de chevaux ou d'humains. Ensuite, la vigie vit la poussière. Puis, une vague gigantesque assombrit l'horizon, déferla peu à peu sur les terres, dévorant tout sur son passage. Une armée colonise, disloque, détruit le paysage qu'elle occupe ; c'est une bête monstrueuse, gigantesque et insatiable qui se repaît de tout ce qu'elle foule et, bien souvent - ce dont Salah Al'din était pleinement conscient - sa seule vue suffit à inciter l'ennemi à se rendre.
Mais ce ne fut pas le cas, cette fois-ci : les Assassins ne craignaient rien ni personne.
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Une fois à l'intérieur de l'illustre cité, il garda la tête baissée, se déplaçant rapidement mais précautionneusement le long des rues jusqu'à ce qu'il atteigne un minaret. Il jeta un rapide coup d’œil à la ronde, bondit sur un rebord saillant, puis se hissa grâce à une première prise, escaladant toujours plus haut la chaude façade de pierre. Même s'il ne se déplaçait pas avec autant d'aisance et d'agilité qu'auparavant, il sentit en lui renaître _ s'éveiller plutôt _ des talents dont il reprenait peu à peu possession. Et avec eux, cette griserie qu'il connaissait si bien.
En quelques instants, il atteignit le sommet du minaret où il s'accroupit. On aurait dit un oiseau de proie posant son regard sur les alentours, sur les dômes des mosquées et les flèches des minarets qui dentelaient la mer des toits situés en contrebas. Il vit les marchés, les cours, les temples et la tour qui marquait l'emplacement du Bureau des Assassins.
Une fois encore, une vague d'euphorie parcourut son corps. Il avait oublié combien les cités étaient superbes depuis de telles hauteurs. Il avait oublié ce qu'il ressentait auparavant lorsqu'il les toisait depuis ces aires vertigineuses. Dans ces moment-là, toujours, l'apaisement l'emportait sur tout le reste.
Al Mualim avait raison: depuis des années, on localisait pour lui les cibles; on lui disait où aller, quand y aller, et lui, il frappait. Il tuait. Rien de plus, rien de moins. Il ne l'avait pas encore remarqué, mais ressentir ce sentiment unique, celui d'être Assassin, lui avait manqué. Il ne s'agissait là ni de bain de sang, ni de meurtre, non, mais de plénitude.
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- L'Assassin remet en question toute croyance établie, dis-je non sans une touche d'emphase. Y compris les siennes.
- C'est paradoxal... (Maffeo)
- Eh bien, le Maître a écrit également à propos des contradictions et des absurdités qui accompagnent le quotidien des Assassins : comment ils cherchent à semer les graines de la paix en usant de la violence et du meurtre ; comment ils aspirent à pousser autrui à ouvrir son esprit au monde quand eux-mêmes prêtent allégeance à un Maître à qui ils obéissent sans conditions ; comment, enfin, ils dénoncent les dangers d'une ferveur religieuse aveugle, alors qu'ils imposent à leurs pairs de suivre le Credo des Assassins sans poser de questions.
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