Les pouvoirs et caractéristiques des super-héros confrontés à la science… voilà ce que nous annonçait la quatrième de couverture. Alors oui, ce livre nous parle de super-héros. Et, oui, il y a parfois un peu de sciences là-dedans. Mais il y a surtout beaucoup de citations et extraits de films et comics, de nombreuses anecdotes et plus encore de dissertations, certes assez souvent intéressantes, mais qui n'ont rien à voir avec ce qui nous était vendu.
Quelques-uns des courts chapitres font quand même à peu près le job (la masse de Hulk ou les inconvénients de l'invisibilité essentiellement), mais les éléments scientifiques sont globalement peu présents, voire complètement absents de certains chapitres qui nous parlent plus de philosophie ou autres réflexions sur les capacités de tel ou tel personnage de fiction ou sur l'histoire des comics.
Plus gênant encore, les éléments scientifiques avancés manquent de rigueur. Je ne sais pas si ça vient de l'auteur ou si c'est un problème de traduction, mais quand, dans la même page, on nous dit que la lumière se déplace à 300 000 m/s (au lieu de km/s) et que le soleil est à 1,5 million de km de la Terre (au lieu de 150 millions), on se prend à douter de tout ce qu'on lit… et/ou des compétences de l'auteur.
Alors bon, encore une fois, tout ça est plutôt plaisant à lire, et on y apprend des choses, mais la promesse n'est pas tenue et je me prends à espérer que cette bonne idée de bouquin sera reprise dans l'excellente collection Parallaxe du Bélial'. En attendant, j'ai bien peur de devoir vivre la même déception avec un autre tome du même auteur que j'ai déjà acheté et consacré à Harry Potter.
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Certains fans de comics se demandent pourquoi Lex Luthor n’a jamais demandé de comparaison des empreintes digitales de Clark Kent avec celles de Superman, puisque celui-ci ne porte pas de gants. Eddie Berganza, éditeur de comics pour DC Comics, a résolu le mystère en expliquant que Superman vaut la capacité de ne pas laisser d’empreintes.
Cette pathologie génétique existe réellement. Les personnes atteintes de la « maladie du retard d’immigration », ou adermatoglyphie, n’ont pas d’empreintes digitales. Cette affection due à une mutation a été découverte lorsqu’une Suissesse s’est vu refuser l’entrée sur le territoire américain en raison de cette mutation.
Imaginons que vous soyez aussi rapide que Vif-Argent. Vous vous déplacez à plus de 3 200 km/h. À cette vitesse, la chaleur due au frottement suffirait à brûler votre visage. Même si vous pouviez supporter la chaleur, il ne faudrait pas oublier les minuscules particules d’air abrasives. Pendant votre course, cette poussière et le sable que contient l’atmosphère dessineraient des millions de petites lacérations sur votre peau.