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Benson & De Vere tome 1 sur 2
EAN : 9782702448748
400 pages
Le Masque (30/05/2018)
3.7/5   10 notes
Résumé :
La dernière fois que Tess de Vere avait vu William Benson, c’était une étudiante en droit effectuant un stage. Lui avait été emmené du banc des accusés de l'Old Bailey afin de commencer à purger une peine à perpétuité pour meurtre. Il avait dit qu'il était innocent. Elle l'avait cru.
Seize ans plus tard, Tess découvre que Benson dirige son propre cabinet depuis une ancienne poissonnerie de Spitalfields. Le prix de la réhabilitation de celui-ci – et de son acc... >Voir plus
Que lire après Benson & De Vere, tome 1 : Reconnu coupableVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
William Benson est le héros de notre livre, et quel héros, il sort tout juste de prison après avoir purgé une peine de 11 ans pour meurtre et a décidé de devenir avocat. Difficile métier, qui demande beaucoup de travail et surtout comment arriver à obtenir la confiance des autres quand on a nous même été condamné.
Il va se retrouver à devoir défendre une jeune femme, accusée d'avoir tué son employeur, un homme extrêmement riche et surtout marié, toutes les preuves vont contre l'accusée, mais celle-ci clame son innocence et William Benson a décidé de la croire.
Nous suivons le procès pas à pas, nous découvrons des preuves, des indices, des contradictions... bref, nous vivons entièrement ce procès.
Grande adepte des livres se passant dans un tribunal, j'ai passé un agréable moment de lecture avec ce livre et c'est avec plaisir que je vais ouvrir très prochainement la suite le défendeur.
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John Fairfax, que je ne connaissais pas, est le pseudonyme de William Brodrick, que je ne connaissais pas davantage avant de lire Reconnu coupable, c'est dire l'étendue de mes lacunes. Ma curiosité a été attisée par le parcours personnel de l'auteur, professionnellement marqué par un grand écart vestimentaire entre la soutane et la robe, puisqu'il a d'abord été frère augustinien après des études théologiques, puis avocat après avoir renoncé à cet ordre religieux pour s'attaquer à des études de droit. Avant de finalement accorder sa préférence à la littérature, quelle brillante trajectoire !


Dire que l'esprit de John Fairfax est aiguisé, sa plume affûtée et son intrigue originale relève de l'euphémisme car tout est novateur dans Reconnu coupable. A commencer par William Benson, avocat qui vient d'accepter sa première affaire, défendre une femme accusée d'avoir assassiné son patron et néanmoins amant. Il s'agirait d'un démarrage banal pour un roman judiciaire si Benson ne sortait pas lui-même de prison où il a purgé une longue peine. Il a mis cette incarcération à profit pour devenir avocat, stimulé par Tess de Vere, qui l'a encouragé à suivre ce chemin lors de sa condamnation.


Mal accueilli, ostracisé par ceux qui sont désormais ses confrères, par le public et les potentiels clients, Benson réussit à installer son cabinet dans une ancienne poissonnerie où trône un aquarium, témoin de l'activité préalable du lieu, qui abrite Harold, un beau homard de l'Atlantique âgé de 125 ans. A cet attelage atypique, il faut encore ajouter un ex-codétenu aux manières rustiques, faisant office de secrétaire, clerc, assistant....


Cette nouvelle série mettant en scène des personnages annoncés comme récurrents est prometteuse, et je vais lire rapidement le second épisode du tandem de Vere-Benson. Si j'avais envie de chipoter un peu, ce qui n'est pas mon état d'esprit, je conclurais en précisant que le sérieux académique avec lequel John Fairfax traite son histoire et ses personnages donne à l'ensemble un petit aspect rigide flirtant parfois avec la froideur : une critique minime compte tenu de l'excellence de l'ensemble.
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Quel livre!!! et quelle surprise! Je ne m'attendais pas à cela d'autant plus qu'il n' y avait pas de critique sur Babelio de ce livre! mais tout y est! le suspense, l'intrigue, la profondeur des personnages, le fond "technique" des procès,les rebondissements aussi.
je recommande chaudement la lecture de ce livre et vais m'empresser de lire ces autres livres!!!!
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Livre acheté dans un lot usagé. À date c'est la plus belle surprise du lot. Belle enquête, difficile a trouver le coupable Par contre lorsque nous avons les explications à la fin tout se tient. Tout est sobre et bien écrit. Je recommande fortement.
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critiques presse (1)
Lexpress
03 août 2018
Suspense électrique, finement enténébré par les ombres disloquées d'un justicier à double face. Coupable. Ou pas. Dans le genre retors, Fairfax fait fort.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
Et chaque jour, à l’heure du bouclage – quand on verrouillait les portes –, Benson regardait la porte se fermer, l’entendait claquer, entendait tourner la clé. Et il vivait en se cramponnant à la limite de la raison, guettant le moment où la clé tournerait de nouveau dans la serrure et où la porte s’ouvrirait. Les vingt-trois heures d’intervalle étaient devenues un véritable enfer. La panique était montée comme une rivière en crue, jour après jour, et il finit par lâcher un cri frénétique, seulement Needles était intervenu rapidement, avant que le cri n’attire l’attention du gardien. « Il est temps que tu m’écoutes, fiston. Parce que t’es fragile pour l’instant. Tu risques de commettre un tas d’erreurs. C’est le moment d’apprendre ce que tu dois faire si tu veux survivre. » Needles lui apporta une tasse d’eau. « Bois ça. » Benson ne se calma pas. Il demeurait en proie à la panique. Mais son corps commença à se détendre, coupé de son esprit. « OK, maintenant dis oui si t’as compris ce que je t’explique. » Benson inclina la tête, et Needles commença. « Ne parle de toi à personne. Occupe-toi de tes fesses. OK ? — Oui. — Si quelqu’un te demande comment ça va, réponds : “Très bien.” D’accord ? — Oui. — Ne joue pas les mendigots. OK ? — OK. — Ne te fais pas remarquer. N’attire pas l’attention. D’accord ? — Oui. — Ne te fais pas d’amis. Pas pour une longue période. Et si tu t’en fais, ne t’en fais pas trop. Prends ton temps. T’as tout ton temps. Pas vrai ? — Oui. — Et enfin, ne fais jamais, mais jamais confiance à un maton. Pigé ? — Oui. Je dois sortir d’ici, Needles. Je ne supporte pas le bouclage. Ils peuvent bien m’enfermer dans un camp, mais je n’arrive pas à accepter le fait d’être ici, dans une cellule. Je n’arrive pas… — Il n’y a qu’une seule issue, fiston. » Benson leva les yeux et vit Needles se tapoter la tête. Que voulait-il dire ? L’esprit l’emportant sur la matière ? Ou quelque chose d’encore plus radical ? Se détacher de toute relation, de l’espoir, de la colère, de la douleur, du désir et de l’amour ? De sa condition d’être humain ordinaire ? Et Benson comprit avec effroi qu’il s’agissait de cette dernière hypothèse et non de la première.
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« Sarah Collingstone était innocente, dit-elle. Malheureusement sa vie était noyée dans les mensonges, ceux fabriqués par les autres et les siens propres. Il a fallu un meurtre pour la sortir du gouffre. Mais Benson n’est pas une Sarah. Il ne s’est pas laissé piéger par quelqu’un d’autre. C’est un Ralph. Un Ralph qui est allé en prison et qui voudrait être une Sarah. Il exploite le fait qu’il a écopé pour une bagarre. Qu’il a été condamné à la suite d’un verdict à la majorité. Ce qui signifie qu’au moins une ou peut-être même deux personnes ont cru à son innocence.
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Trouver le bon traitement était une tâche très délicate. Son médecin avait dû tout essayer, passer de ceci à cela, changer les doses, chercher le bon équilibre… et elle était à présent relativement stable, sauf que son traitement ne l’avait pas empêchée d’inventer un roman afin d’échapper à la terrible vérité que son mari avait peut-être été malheureux avec elle.
« Vous vendez, Debbie ? » demanda Tess sur le ton de la conversation.
Elle avait vu l’enseigne de prestige affichant « À vendre » à l’entrée de la propriété. Copse Hill était un quartier recherché. Pas d’usine de traitement des eaux usées dans le voisinage. La maison et le vaste parc ne resteraient pas longtemps sur le marché.
« Oui, je ne peux pas continuer à habiter ici. Pas sans Andrew. Et pas si les gens se mettent à cancaner à propos d’une liaison. »
Ce qui ne manquerait pas d’arriver. C’était la position du ministère public. La souillure s’étalerait à la une de tous les journaux.
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Les prisons de Sa Majesté, où qu’elles se trouvent, étaient des pépinières de graves problèmes humains, sans les ressources adéquates pour les traiter ; un univers clos d’ennui, d’amour-propre dévasté, de remords, de dépression, de toxicomanie, d’analphabétisme, de maladie mentale, d’abandon, de chagrin, d’automutilation et de suicide. En tout cas, cela avait été l’expérience de Benson. Quand ses parents venaient lui rendre visite sur cette planète lointaine, ils quittaient le parloir en miettes, bouleversés par les gamins criant à tue-tête et les mères en sanglots, affligés par la conversation qui n’avait pas eu lieu car Benson s’était retiré en lui-même par instinct de survie. Il continuait d’être quelque part à l’intérieur. Il n’avait jamais pu revenir dans le monde normal.
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Elle était – Benson devait l’admettre – particulièrement attirante. Ce n’était pas tant les lèvres charnues, les cheveux châtains luisants ou les os minces comme un trait de crayon. C’était la transparence de l’expression. La vulnérabilité sans protection. Elle avait trente-quatre ans, avec la beauté fragile de la vieillesse. Andrew Bealing n’avait pas pu ne pas le remarquer.
« J’ai oublié de demander si Daniel aime la musique », dit Benson après que Ralph eut apporté le café et quitté la pièce sur la pointe des pieds.
Le son et le rythme avaient été importants pour le rétablissement d’Eddie, si l’on pouvait parler de rétablissement.
« Oh oui, répondit Sarah, s’animant soudain. Nous l’avons arrêtée quand vous êtes arrivés. Il aime beaucoup les sons, les rythmes et…
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Vidéo de William Brodrick
Interview de William Brodrick, lauréat du Gold Dagger du Meilleur roman en 2009 pour La Sixième Lamentation. (en anglais)
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