Je m’étonne dans un de mes derniers écrits que presque tous les savants de la fin du XVIIIe, dont Lavoisier, aient nié l’existence des météorites. Il leur paraissait exclu que des pierres pussent tomber du ciel. Dans ces conditions, je me suis hasardé à présenter comme l’une des composantes les plus remarquables de l’esprit scientifique le goût, sinon la recherche, de ce que j’aimerais nommer les « vérités invraisemblables », ou les « évidences dérobées », celles qu... >Voir plus