AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9791093930039
Rokh Editions (23/01/2015)
4.38/5   17 notes
Résumé :
Norman Seward, un paisible professeur d'Harvard, est retrouvé à son domicile, abattu d'une balle. Sa femme Amanda a disparu.

Le FBI et les US Marshals débarquent aussitôt à Boston. L'ex-mari d'Amanda Seward, Gregory Heller, vient de s'évader de la prison de Haute-Sécurité d'Indianapolis, où il purgeait une peine de perpétuité sans possibilité de libération. En effet, il y a huit ans, Gregory Heller a sauvagement assassiné ses deux enfants, Tim et Lauren... >Voir plus
Que lire après Ce qu'on fait sans plaisirVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
4,38

sur 17 notes
5
7 avis
4
5 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Voici le nouvel opus de Morgan Caine, que j'ai lu avec un énorme plaisir.

On retrouve ici le soucis du détail de l'auteur, sa manière de nous faire plonger dans l'histoire en nous détaillant les personnages un par un. Ce qui peut effrayé un peu durant les tous premiers chapitres, car on s'y perdre au milieu de toutes ces personnes. Mais l'auteur nous rattrape très rapidement et la concordance entre les acteurs de cette histoire devient limpide.

Ce roman commence de manière à ce que l'on se pose de nombreuses questions, il nous décrit différents situations et différents protagonistes, nous nous apercevons rapidement que tout est lié. En effet, tout d'abord une femme qui fuit, à quoi tente elle d'échapper? Puis un homme qui s'évade de prison, à la poursuite de qui se lance t-il?

A partir de ce moment l'auteur Morgan Caine, nous embarque dans une histoire au fond difficile, car il nous parle de violence conjugale, mais avec beaucoup de pudeur et de justesse. pas de détails gores et inutiles, tout est dans la finesse, afin d'emporter le lecteur dans une enquête qui va se révéler remplie de fausses pistes, que ce soit pour le lecteur ou pour les enquêteurs de police et pour le FBI.

Talentueux est celui qui parvient à nous balader d'un personnage à l'autre, sans qu'à aucun moment on ne se sente perdu.

L'auteur tisse une toile d'araignée où chaque fil relie un personnage à un autre.

De plus, l'histoire personnelle de chacun nous permet de comprendre à quel point le vécu peut conditionner les actes, qu'ils soient plus ou moins honorables. Faut-il fuir face à la violence d'un conjoint ou d'un père? Faut-il faire appel à la justice? Et celle-ci sera t-elle impartiale? Faut-il jeter la pierre à celle qui décide de se venger?
Lien : https://livresque78.wordpres..
Commenter  J’apprécie          240
Ça commence par ce qu'il semble être plusieurs affaires distinctes :
- Une femme battue qui quitte le domicile conjugal grâce à une organisation d'aide
- Un détenu soigné à l'hôpital qui tente une évasion
L'une pour fuir quelqu'un, l'autre pour le retrouver.
Et enfin
- Un meurtre accompagné d'une disparition.

En quoi cela va-t-il se rejoindre? Qui sont-ils?

Assez rapidement le lecteur voit une concordance entre au moins deux de ces affaires.
Pourtant le chassé-croisé de celles-ci dans les premiers chapitres nous perd un peu de par sa multiplicité. Mais heureusement l'auteur nous tient par le fil et c'est ce qui ne nous noie pas de suite dans les informations.
Puis nous apercevons un lien supplémentaire cette fois-ci entre deux autres affaires. Et nous comprenons que sans le vouloir les trois sont liées les unes aux autres chacune par un personnage différent lié lui-même aux autres de près ou de loin.
Le schéma commence donc à se poser et à nous entraîner malgré nous dans ces méandres.
Et une fois que nous avons compris l'enjeu alors tout s'accélère et le fil qui nous tenait accroché au livre devient un élastique. Plus question de lâcher l'histoire tant que l'on n'en sait pas plus. le suspens nous tient alors en haleine sur toutes les phases du scénario.
Pour décrire le schéma de ce roman je pourrais faire une analogie avec une symphonie, ou composition instrumentale savante.
Chaque enquête en est un mouvement particulier qui la compose. Chaque mouvement joué par un groupe d'instruments a sa propre partition jusqu'à ce que le génie du compositeur les lie ensemble pour n'en former plus qu'un seul jusqu'au final. Petit à petit, vous êtes pris dans la musique que le maestro, ici Morgan Caine, orchestre savamment pour vous entrainer où il le souhaite.
A cela s'joute des personnages complexes et beaucoup ont des bagages difficiles à porter.
Pour ceux qui ont lu son précédent opus « Quiconque te fera du mal » vous retrouverez notre fantasque jeune milliardaire Jordan ainsi que le duo de choc de la police de Boston, Red et Watson.

Cet opus-ci va nous permettre de rentrer un peu plus dans le passé de certains de nos héros mais aussi dans celui des autres protagonistes.
Tout semble lié au passé de chacun et à la manière dont ils ont tous su ou non gérer les difficultés et les déboires.
Car nous assistons à un échantillon particulier des vicissitudes de la vie dans ce roman : femmes battues, infanticide, meurtre, violence gratuite …
Cela pourrait nous mettre un coup au moral s'il n'y avait pour contrebalancer tout cela le courage, l'abnégation, la force de vivre, la solidarité, l'amour même. Ces sentiments qui vont aussi traverser ce livre et nous entraîner avec eux.
Chacun des protagonistes que nous suivons a un passif. Pas toujours reluisant ou rempli d'amour, pourtant ils ont combattu à leur manière l'adversité. Qui en y faisant face, qui en trouvant le courage d'en parler afin de se faire aider, qui en fuyant.

Digne d'un Karen Rose, on trouve dans ce roman le même souci du détail, ce détail insignifiant qui va tout changer plus tard. Cet auteur fait preuve d'un machiavélisme certain et d'une organisation quasi-militaire dans ces actions.
Tout semble différent mais pourtant tout est lié. Telles des droites parallèles les enquêtes semblent suivre leur propre voie et subitement, au grand dam de toutes les règles de géométrie, nos droites finissent par se couper, se chevaucher et n'en faire qu'une à la fin.
Une telle machination est génialement diabolique. Il faut suivre tout du long, se perdre et se retrouver enfin devant le fait accompli, devant la conclusion pour se prendre une claque.
De plus l'auteur au travers de tous ses méandres et de toutes ces enquêtes nous montre une image différente de l'Amérique. Celle d'un pays où les clivages existent encore dans certains états, où le masculinisme est totalitaire au point de ne laisser aux femmes molestées, coincées dans cet engrenage que deux solutions : subir ou s'enfuir au risque d'être pourchassée et ramener dans cet enfer qu'est leur quotidien et parfois même la mort.
Car comment lutter lorsque d'une simple ordonnance donnée par le juge vous passez de victime à bourreau.
Voir jusqu'où peuvent aller ces hommes pour protéger leur soi-disant masculinité, leur supériorité masculine et tout ca pour ne pas perdre la face lorsque leur femme veut divorcer est aberrant. Des ordonnances restrictives pour atteinte à leur intégrité physique sont parfois ordonnées par un juge à l'avantage de l'époux brutal. Ordonnance qui, telle une épée de Damoclès, oblige l'épouse à subir sans broncher tout ce que souhaite son mari sous peine au moindre petit bleu de se retrouver en prison à vie dans le meilleur des cas.

Heureusement nous découvrons aussi ces organismes ou organisations qui luttent contre cela en leur donnant la chance de fuir et de refaire leur vie au travers d'un nouveau départ, d'une seconde chance.

Jordan Adams est un bel exemple de cette autre Amérique, celle de la différence, de la sollicitude aux victimes et son enthousiasme, sa candeur et cette innocence devant les horreurs de la vie en font une âme à part.
Les inspecteurs Red et Watson, eux aussi sont à part en ne lâchant rien, en reprenant parfois à zéro pour être sûrs de ne pas condamner des innocents.
Quel acharnement vont-ils mettre à démêler les fils de la toile ! Ils iront même jusqu'à envisager l'absurde pour ne rien laisser de côté. Nous les suivons donc avec attention et tout comme eux découvrons au fil de l'histoire les enquêtes croisées, les innocents peut –être coupables ou les coupables peut-être innocents.
Rien n'est laissé au hasard et tout se mêle à l'écheveau de l'enquête et telle cette symphonie de départ on trouve du brio dans l'organisation des crimes, aucune fausse note, une maestria digne du Diable.
C'est avec regret et cependant un léger soulagement que j'ai terminé ce livre.
Pourquoi soulagement ? Parce que l'on ne peut le lire sans en être imprégné et dans le même stress que nos héros. le coupable enfin dévoilé, c'est l'horreur qui domine et nous voici sous le choc.
Que d'émotions ! Je suis fan et je pense que je ne mettrai pas trop longtemps, ou du moins je l'espère avant de me jeter à nouveau sous la plume diabolique de cet auteur de talent.
Alors vous hésitez ? lancez-vous et jetez-vous à corps perdus dans ce roman qui vous mènera jusqu'au bout en retenant votre souffle.
Commenter  J’apprécie          10
Après une semaine sans chronique à cause de mon emploi du temps où je n'avais aucune matinée de libre, je redémarre avec celle de ce roman reçu par la maison d'édition. J'avais fort aimé le premier opus de cette saga. J'ai apprécié également de lire le deuxième et je vous en offre ma chronique ci-dessous.

Tout d'abord, comparé au premier tome, nous démarrons et avançons plus vite dans l'histoire sans que cela occasionne d'accident. Certains lecteurs s'étaient plaints de la lenteur du premier tome sans comprendre qu'elle était calculée. Morgan Caine, ici, répond aux besoins de ces individus tout en planifiant préalablement les rebondissements qu'elle va nous donner. Nous avançons tellement vite que nous ne pouvons réfléchir au cours du récit. Notre réflexion démarre lorsque nous fermons les pages du livre pour la journée. Certains auront tendance à dire que vu que nous allons vite, nous n'aurons plus la même richesse dans l'histoire, dans les rebondissements et je comprendrais facilement leurs dires. Mais l'auteure témoigne de son talent en nous offrant encore un roman riche en péripéties et en leurres. Même en écrivant à un rythme plus rapide, à un style moins lent, l'écrivaine nous partage son savoir-faire et ses trésors. C'est grâce à cela que nous pouvons affirmer (encore une fois) que l'auteure a du talent. En effet, un auteur, c'est comme un conducteur. Un mauvais conducteur va essayer de rouler mais va toujours finir par créer des accidents et la victime est le pauvre lecteur qui doit supporter le livre jusqu'à la dernière page. Un bon auteur pourra rouler lentement ou rapidement mais il saura toujours contrôler son histoire, la freiner s'il le faut et tout ça, sans se faire flashé et liquidé par un radar. Alors oui, dans ce roman nous avançons plus vite mais nous gardons toute la saveur de la plume de l'auteure en bouche.

Ensuite, nous avons une présence soutenue de l'amour dans le livre. Il n'est pas représenté que comme un sentiment un sentiment noble et innocent mais également comme le carburant d'une machine à tuer, à trahir, à commettre des atrocités. L'amour, ici, n'a pas sa couleur blanche d'ange mais est bien habillé d'un noir brillant propre au déchu. Ce sentiment est la charpente du livre mais à la place d'envoyer le lecteur dans des contrées à l'eau de rose, il nous envoie sur des scènes de meurtres plus ou moins sauvages. Utiliser un sentiment pur et noble comme élément moteur dans un système de tueries est quelque chose de très risqué. Tout d'abord, il est dur de gérer quelque chose d'abstrait comme des sentiments. Ensuite, il faut savoir bien doser. Pas assez d'amour ne donnerait pas cette représentation si intéressante, cette mise en scène de cette émotion dans le roman. Trop d'amour asphyxierait le lecteur. Comme pour toute chose, il faut savoir trouver le juste milieu pour l'apprécier à sa juste valeur, un juste milieu que l'auteure nous a trouvé grâce à son talent. Dans le premier opus, nous avions également l'amour en arrière-plan mais je trouve ici que c'est plus prononcé, nous observons bien les différents sentiments que les protagonistes ont pour les autres. Comme je l'ai dit, l'amour est l'élément de départ de toute cette histoire et cela est tellement fou de voir que quelque chose de beau puisse donner autre chose de mal. Rien que pour cela, le roman mérite le détour. Nous avons une réelle transformation du bien en mal dans la psychologie des personnages.

Pour terminer, en parlant des personnages, nous pouvons dire qu'ils sont très intéressants. Il est impossible au lecteur de cerner les nouveaux personnages qui apparaissent dans cette histoire car ils portent des masques. Nous sommes dans un bal masqué et dansons avec les différents personnages mais le seul souci, c'est qu'à chaque rebondissement, les masques changent d'apparence. C'est ainsi que nous pouvons faire face à un jeune ange qui se transforme d'un coup en adjoint diabolique. « Souci » n'était pas le terme adéquat car cela ne pose aucun problème dans la compréhension de l'histoire. C'est, en fait, un phénomène très intéressant. Comme je l'ai dit dans le premier argument, nous n'avons pas le temps de réfléchir à moins de faire de fréquentes pauses dans le roman et réfléchir, c'est aussi se préparer à ce changement de masques. Vu que nous ne sommes pas préparés à ce phénomène, nous sommes de nouveau plongés dans un monde inconnu et nous remettons tous nos acquis et suppositions en doute et nous recommençons notre enquête pour découvrir le vrai visage de la personne. Au fur et à mesure qu'on arrache un masque, d'autres invités viennent s'immiscer sur la piste de dance et la personne qui est normalement démasquée s'empare d'un nouveau déguisement. Plus on essaye de trouver la réponse finale, plus le roman nous est addictif. On se prête facilement au jeu de l'enquête, du démasquage et nous ne retirons le dernier masque qu'à la dernière phrase. Il n'y a pas un seul moment dans l'histoire où nous soufflons à force d'en arracher.

En conclusion, je recommande la lecture de ce second livre de Morgan Caine qui est la vingt-sixième meilleure vente Kindle dans le genre Policier-Suspense et qui pour moi, est presque un coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          00
Un début en longueur avec la présentation détaillée des personnages qui peut désarmer, mais surtout amis lecteurs ne vous découragez pas, car une fois que les jalons sont posés, vous ne pourrez plus fermer ce livre qui vous captivera jusqu'à la dernière ligne.

Ce roman à l'écriture fluide nous parle d'un réel fléau «Les femmes battues». Celles-ci sont bien plus nombreuses qu'on pourrait l'imaginer en France et dans tous les pays. Morgan CAINE nous embarque dans un thriller digne de ce nom.

J'ai beaucoup aimé le duo de policiers Watson et Red, avec la complicité du FBI pour régler ce fameux démêlé. Ainsi que la pétillante et malicieuse richissime Jordan Adams qui a raté sa vocation en écrivant des chansons, alors qu'elle aurait excellé dans la profession d'enquêtrice avec ses réparties amusantes mais néanmoins sérieuses.

Après une première enquête bâclée, l'auteure nous embarque dans une terrible spirale infernale avec des rebondissements exceptionnels. Chaque personnage au passé lourd va être étudié en profondeur. A chaque fois qu'on pense avoir trouvé l'assassin, un engrenage change la donne et fausse la piste pour repartir vers d'autres recherches.

On s'attache tellement aux personnages qu'on a l'impression de vivre en direct l'enquête avec eux, au point de ressentir les émotions de colère, de peur et de joie. Ce thriller mériterait d'être proposé pour une version cinématographique.

L'auteure nous tient en haleine jusqu'à l'épilogue et on est loin d'imaginer une telle chute remarquable.
Une sublime couverture, et un titre en adéquation avec le livre.

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce thriller, et je remercie Rokh Editions de m'avoir fait découvrir Morgan CAINE dont j'ai hâte de lire le prochain livre.
Commenter  J’apprécie          00
Ce roman traite du difficile sujet des violences domestiques, mais aussi d'autres sujets sensibles comme le droit de visite sur un enfant.. L'auteur aborde aussi le délicat syndrome d'aliénation parentale. le livre comporte également des références intéressantes à la mythologie avec notamment le Complexe de Médée et aussi à d'autres syndromes comme celui de Münchhausen.

Avec beaucoup de pudeur, elle parle de ces femmes qui souffrent mais qui n'arrivent pas à quitter leur époux, qui eux s'arrangent souvent pour qu'il y ait le moins de marques visibles. Cette phrase est très intéressante : "Il y a celles qui sont complètement sous influence, comme des victimes de secte. Celles qui n'ont plus la force de réagir, qui sont persuadées qu'elles méritent leur sort. Et puis celles qui les aiment encore, malgré tout, et qui espèrent qu'ils vont changer."

Pour en revenir au récit, on suit en parallèle l'histoire d'Amanda qui a traversé un drame inimaginable et celle de Margie qui n'est pas celle qu'elle dit. On y retrouve avec plaisir Jordan, toujours prête à aider les autres, qui a été introduite dans une association qui s'occupe d'extrader les victimes de violences lorsque aucune autre solution n'existe. Cette association est chapeautée par Margie et c'est ainsi que les différents protagonistes vont être mis en contact. Ce roman est plein d'histoires qui s'entremêlent et qui auront peut-être ou peut-être pas de lien l'un avec l'autre, mais l'histoire sera pleine de rebondissements.

J'ai beaucoup apprécié la prise de conscience que nous "impose" Morgan Caine à la fin de son récit : "En France, tous les deux jours et demi, une femme meurt sous les coups de son compagnon. le temps que vous lisiez ce livre, une ou plusieurs femmes en seront donc victimes."

Encore un roman très réussi qui ne peut pas laisser de marbre et pour moi ce fut un coup de coeur, malgré le côté un peu dérangeant des thèmes difficiles abordés.

Un grand merci à Rokh Editions et à Lisa pour l'envoi de ce roman !
Lien : http://m-selle-lit.blogspot...
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le bonheur, disait sa mère, c'était fait de petites bulles de rire, de confiance, de légèreté.

Commenter  J’apprécie          10
C'est pratique un mort. Ca ne vous contredit pas.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : femmes battuesVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (55) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2875 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}