La brigade des souvenirs, tome 4 : Le mur de Hans

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée le mur de Hans, tome quatre de la série La brigade des souvenirs.
2 octobre 1964. Berlin, la nuit. Face au Mur, le petit Hans, dans les bras de sa maman, salue son papa malheureusement coincé du côté Est..
Des années plus tard, de nos jours, Tania, Alban et Théo, fondateurs de la Brigade des souvenirs, retournent les vieilles affaires de Pierre, papa de Tania et Alban. Leur objectif : trouver des trésors à vendre lors d'un futur vide-greniers !
Mettant la main sur une série de vieilles cassettes audio, ils vont découvrir que Pierre, adolescent, échangeait avec un correspondant allemand, un certain Hans..
L'occasion pour la Brigade de découvrir le destin incroyable et touchant de ces familles séparées par le Mur de Berlin..
Mais parviendront-il à retrouver Hans, des décennies plus tard, ainsi que le morceau du Mur qu'il offrit à Pierre ?
Le mur de Hans est une excellente bande dessinée que j'ai pris plaisir à lire d'une traite ce soir.
Je n'ai pas eu l'occasion de lire les trois précédents tomes mais cela n'a en rien gêné ma compréhension de cette histoire.
Tania, Alban et Théo sont fondateurs de la Brigade des souvenirs. Tania et Alban sont frères et soeurs. Leurs parents sont divorcés. Ils sont chez leur grand-mère paternelle lors du déroulé de ce quatrième tome.
J'ai tout de suite apprécié ces trois enfants et le personnage de la grand-mère. Ils sont sympathiques, attachants et j'ai tout de suite accroché avec les illustrations.
Ce qui m'a également plu ici, c'est que nous retournons dans le passé, à Berlin. En 1964, quand le jeune Hans voit son père coincé de l'autre coté du mur. Puis plus tard, il est alors le correspondant du papa de Tania et Alban. Ces derniers ne sont évidemment pas nés, Pierre est alors un jeune homme. Hans offre à son correspondant un morceau du mur de Belin quand le mur est tombé. Eux aussi sont deux personnages importants et attachants.
L'histoire du jeune allemand est touchante. Il est intéressant et important de rappeler le déchirement de ces familles à Berlin, quand la ville a été scindée en deux.
Tout ceci, les trois amis vont le découvrir en fouillant dans les vieux cartons, en vue de les vendre pour un vide grenier.
Il est marrant de les voir découvrir les cassettes audio, un morceau du mur (dont ils ignorent ce qu'il est, sa valeur, au départ), ou encore un blouson de cuir dans lequel leur papa se prenait pour.. Tom Cruise dans Top Gun :)
J'ai adoré cette BD, cette plongée dans mes souvenirs et dans un petit peu de l'histoire de Berlin.
Nous avons des personnages attachants, touchants. Les enfants sont vraiment chouettes.
Petit plus : A la fin un dossier très bien conçu, notamment sur la guerre froide, le mur de Berlin.. Il est passionnant et instruira aussi bien les enfants que les adultes.
C'est une jolie plongée dans le passé. J'ai tellement aimé ma lecture que cela m'a donné envie de découvrir les trois premiers tomes de la brigade des souvenirs.
Je vous le recommande, et le note cinq étoiles, bien méritées :)

Alors qu'ils préparent un vide grenier, Tania, Alban et Théo tombe sur les cassettes que le père de Tania recevait de Hans, son correspondant allemand.
La brigade des souvenirs est de retour pour une quête sur le mur de Berlin. L'occasion d'apprendre des choses, sans pour autant oublier la vocation d'un album BD : raconter une histoire. le pari est une nouvelle fois réussi avec le mur de Hans. On suit avec plaisir les aventures de notre petite bande qui replonge dans les années 80.
Les dessins de Marko sont toujours aussi beaux, à la fois enfantins dans leur rondeur et leur palette pastelle, mais plein de détails qui en font la richesse.
L'intrigue est pleine d'aventures et enchaine les péripéties tout en offrant un regard intéressant sur le mur de Berlin.
Un album qui plaira autant aux petits qu'aux grands.

Première page, nous sommes en 1964 à Berlin. Une famille presque au complet salue le père resté de l'autre côté du mur. Coincé plutôt. Quelle aberration quand on y repense ! Et dès la deuxième page, nous revenons de nos jours avec la brigade des souvenirs qui se compose de Tania, Alban (soeur et frère) et Théo et qui ont la bonne idée de participer à un vide-grenier le week-end prochain. Théo a déjà prévu de vendre des jeux vidéos mais eux que vont-ils pouvoir vendre ? C'est alors que leur grand-mère leur propose d'aller faire un tour dans la cave afin d'y dénicher peut-être des trésors. Ils tombent alors sur des souvenirs de leur père et découvrent que plus jeune, il avait un correspondant allemand nommé Hans.

C'est déjà le quatrième tome et pourtant, c'est la première fois que je rencontre la brigade des souvenirs. L'expression sur les visages, leurs gestes sont des témoins des relations qui unissent les personnages et finalement, c'est comme si je les avais toujours un peu connu. La brigade des souvenirs porte bien son nom puisque dans ce tome, elle plonge des dizaines d'années en arrière, dans des souvenirs qui ne sont même pas les siens. J'ai aimé cette immersion dans cette amitié qui a traversé les frontières et le temps et également ces passages historiques d'une époque pas si lointaine. D'ailleurs, à la toute fin, vous avez un petit dossier pour les plus curieux d'entre vous et ceux qui veulent rafraîchir certaines informations.

Une belle histoire d'amitié, de famille, très touchante. Une histoire de souvenirs, de lettres, de cassettes, de musique aussi. Une histoire sur la vie, sur L Histoire.
Les souvenirs ne sont pas éternels, ils ne sont même pas forcément toujours heureux mais ils font partie de nous. Nous sommes ce que nous sommes au présent et également ce que nous avons été. Et peut-être que les trésors ne sont pas forcément ceux que l'on pense.

La brigade des souvenirs, c'est une joyeuse bande dessinée jeunesse qui, à travers ses trois héros, nous permet de redécouvrir des pans de l'histoire. Ce quatrième opus s'attaque au mur de Berlin.
Tania, Alban et Théo découvrent en effet dans la cave de leur grand-mère une caisse contenant les souvenirs de leur père. Au milieu des cassettes de rock, ils découvrent des enregistrements d'un certain Hans, le correspondant berlinois du papa. Ni une, ni deux, les voilà plongés dans l'histoire de ce jeune homme, et de la capitale allemande coupée en deux.

Le mur de Hans est peut-être bien mon préféré de la collection La Brigade des souvenirs. Sans doute parce que j'ai d'excellents souvenirs de Berlin, et que c'est une ville que j'affectionne tout particulièrement. Mais aussi car cette histoire est chargée en émotions : nous découvrons l'histoire de Hans, son enfance séparé de son père, qui n'a pas pu traverser le mur.

Comme dans les précédents tomes, on alterne entre enquête et histoire, c'est bien rythmé, il y a de petites touches d'humour, et la mise en page est dynamique. C'est une chouette BD historique et pédagogique, que je recommande à tous les amoureux de l'Histoire, et les autres !

C'est toujours un énorme plaisir de retrouver cette bande, mais quelle énergie qu'ils ont ! En plus, ils nous font réviser L Histoire et c'est important de se souvenir, c'est bien là que la brigade du souvenir opère. Après l'histoire, nous avons des bonus pour approfondir la situation de ce que nous avons vu plus des éléments de l'histoire abordée dans l'album, un ajout personnel, car ce sont bien des vies humaines qui ont été bouleversées. Il y a de quoi nous mettre la larme à l'oeil. Pour finir, un rappel assez heurtant que d'autres murs existent encore.
Cette fois-ci nous allons abordés un pan de notre Histoire qui ressemble à une dystopie, nous semble complètement dingue et pourtant ce n'était il y a pas si longtemps que cela, il s'agit de celle du mur de Berlin. Et pour aborder cela, nous mettons à l'honneur le père de Tania et Alban, qui correspondait avec un jeune allemand. Grâce à des images d'époque plus grisées et sombres, nous nous immergeons totalement dedans. Au-delà de l'Histoire, c'est aussi leur histoire à tous les deux qui a été très touchante, et la façon dont ils se sont liés d'amitié et ont influé sur leur devenir. Et tout ça commence par un vide grenier et en fouillant de vieilles affaires.
Nous n'avons pas le temps de nous ennuyer, vu que tout s'enchaîne pour nos jeunes gens, de découvertes en découvertes, ainsi que de missions en missions.
Le chien Patrok ajoute une jolie dimension, ainsi que la présence de la grand-mère. Ils font également tous très joliment joués les moyens modernes, mais également des moyens plus traditionnels de trouver des informations et n'hésitent pas à contacter les gens.
Des éléments dans l'ensemble nous touchent. Cette série est vraiment une pépite à mettre dans un maximum de mains. le tout sous un très beau dessin, tout est très bien travaillé.