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EAN : 9782811239176
512 pages
Milady (13/03/2019)
3.41/5   17 notes
Résumé :
Dans les allées sombres du Londres de 1831, les miséreux disparaissent un à un sans laisser de traces...
Hester White est une jeune femme pleine de ressources et désire ardemment se sortir des immondices dans lesquels elle vit depuis des années. Lorsque sa route croise celle de la riche famille des Brock, elle saute alors sur l’occasion. Les Brock décident de la prendre sous son aile et c’est la brillante et non moins mystérieuse Rebekah Brock qui se charge d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Avis un peu mitigé pour ce roman qui se passe à Londres en 1831, et où une jeune fille qui vit dans les quartiers le plus pauvres de la ville va s'associer avec une fille de bonne famille pour enquêter sur toute une série de disparitions.
Le point positif c'est que l'ambiance de l'époque est vraiment bien décrite, on visualise très bien les quartiers insalubres, les taudis sales, humides et puants tout comme on a plaisir à passer des moments au chaud, devant un bon feu de cheminée dans de belles et grandes demeures, tout en dégustant des tasses de thé.
Ce qui m'a déçu, c'est d'une part la qualité de l'intrigue, car, si on lit régulièrement des polars, on voit très vite les grosses ficelles qui régissent ce roman, et on devine très tôt où l'auteure veut nous emmener.
D'autre part, j'ai trouvé l'aspect sentimental de ce roman beaucoup trop mièvre à mon goût.
Il est question d'amour entre femmes, mais on a l'impression que l'auteure n'a finalement pas vraiment osé aborder totalement le sujet, tout est suggéré et les dialogues et pensées des femmes amoureuses m'ont semblé bien timides, voire carrément enfantines et ridicules.
Un roman qui permet donc de se distraire en ayant l'impression de voyager dans l'Angleterre des années 1830, mais que j'oublierai vite.
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J'aime les romans historiques, pourtant je n'en lis que trop peu, alors, ayant eu l'occasion de découvrir celui-ci, impossible de passer à côté ! Mais ce n'est pas qu'un roman historique, il y a un mélange d'historique, de romance, un peu de thriller également pour parfaire le tout dans un Londres sombre.
Richesse, pauvreté, secrets, misères, atrocités, manipulation, machination, voici ce qui vous attend avec L'oeillet de velours, mais un peu d'amour vient égayer le tout, un rayon de soleil dans toute cette noirceur que nous offre le Londres dans lequel Laura Carlin nous plonge sans nous ménager.
Ce roman est littéralement porté par la genre féminine, Hester et Rebekah, deux femmes que le monde de naissance opposent, pourtant leurs chemins vont se croiser un beau jour. Ces deux femmes vont faire face à l'horreur dont l'homme peut se rendre coupable.
Je vais être honnête avec vous, je ne pensais pas que ce roman serait prenant à ce point, que l'intrigue serait à ce point sombre, que je ne pourrais me détacher de mon livre. Pour tout vous dire, plus de 500 pages et je n'en ai pourtant fait qu'une bouchée, littéralement. Je me suis sentie complètement dans l'histoire à vouloir découvrir la vérité moi aussi, tout comme nos deux héroïnes. J'avais cependant un avantage sur elles, j'étais bien au chaud chez moi alors qu'elles se débâtaient dans la gadoue et les ruelles sombres.
Pour moi, la force de ce roman, en plus de l'intrigue bien ficelée et très prenante, c'est qu'il se repose sur la gente féminine, trop peu mise en avant dans ce genre de littérature qui est principalement dirigée par le monde masculin, là où les hommes ont tout pouvoirs. J'ai frissonné, j'ai eu des hauts le coeur, j'ai tremblé, j'ai carrément flippé à un moment, j'ai vécu le désespoir à certains moment comme si j'y étais. Mais j'ai également eu des étoiles au fond des yeux lors de certaines révélations.
L'ensemble est juste sublime, je suis tombée sous le charme de la plume de Laura Carlin qui a réussi à me retenir dans son univers jusqu'à la fin sans qu'à aucun moment je ne ressente l'envie de faire une pause durant ma lecture. En peu de mot mon avis sur ce roman pourrait simplement être : foncez sur cette petite merveille !
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L'oeillet de velours est un roman historique qui a pour cadre l'Angleterre du XIXème siècle. Hester, jeune femme orpheline, a reçu une éducation enfant, mais vit comme une indigente dans la misère de Londres depuis la mort de ses parents. Alors qu'elle est victime d'un accident, elle est prise en charge par Calder, un médecin qui souhaite mener avec elle une expérience.

Je n'ai pas réussi à apprécier ce récit, très inégal dans sa narration. La première partie, qui s'étend jusqu'à ce que Hester quitte Waterford, est prévisible, très lente et pleine de détails inutiles que j'ai survolés pour la plupart. L'enquête, en revanche, est trop rapide. Les évènements s'enchaînent en l'espace de quelques jours (quand personne ne semblait pressé jusque-là), chaque chapitre apporte son lot de rebondissements (un peu plus inattendus, certes, mais au point de m'y perdre parfois, notamment dans les nombreux liens qui se dévoilent entre les personnages) et il n'y a aucun temps mort, comme s'il fallait soudain toujours être en mouvement ou faire quelque chose.

Les héroïnes m'ont laissée indifférente, j'avais au mieux envie de les secouer en leur disant de prendre des décisions sensées, pour une fois, au lieu de se comporter de manière stupide. Et par stupide, je pense surtout au plan de Rebekah. Pourquoi décide-t-elle, sur un coup de tête, d'exiler Hester ? Pourquoi n'a-t-elle pas communiqué avec elle ? Pourquoi cette stratégie sortie de nulle part qui ne pouvait amener qu'à des problèmes ?

De même, la relation qu'elle entretient avec Hester m'a arrachée plus d'un froncement de sourcils. Leurs sentiments passent du dédain à la pâmoison en l'espace de quelques paragraphes et sont évoqués avec la finesse d'un rhinocéros en pleine charge, malgré quoi il faut presque attendre la fin pour que leurs rapports évoluent.

L'homosexualité en elle-même est très mal exploitée, je trouve. À aucun moment je n'ai eu le sentiment qu'Hester était freinée par le fait d'être amoureuse d'une femme (ce qui ne devait pourtant pas être anodin au point d'en faire abstraction à l'époque), son unique préoccupation étant la différence de classe qui la sépare de Rebekah. Quant à cette dernière, avec toutes les rumeurs qui courent sur ses servantes, je m'attendais à ce qu'elle ait déjà exploré un minimum sa sexualité, ou au moins qu'elle en soit consciente, mais non.

Et cette fin… J'ai tellement levé les yeux au ciel qu'ils ont dû faire un tour complet dans leurs orbites. S'il y a bien une chose que je déteste plus que les happy end, c'est CE genre de happy end en particulier. En quoi était-ce utile de mettre de la tragédie pour cracher dessus un chapitre plus tard et que tout le monde, il soit beau, tout le monde il soit content ?

Je ne dirai pas que ce roman est une déception, parce que je n'en attendais rien, mais je ne mettrai pas longtemps à l'oublier. Son rythme est vraiment bancal, entre trop et pas assez, et les éléments qui auraient pu être intéressants n'ont pas été suffisamment développés à mon goût. Une lecture que je ne recommande pas.
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Une découverte sympathique que ce roman policier teinté de romance.
Hester, jeune fille orpheline, vit dans la crasse des bas quartiers de Londres. Un jour, par le hasard, elle se retrouve chez les Brock, et plus particulièrement sous l'aile distante de Rebekah, vieille fille mystérieuse. Toutes deux vont se lier d'amitié pour résoudre une sombre affaire de disparitions.

J'ai lu le roman assez vite malgré son nombre de pages conséquent. Les évènements s'enchaînent bien, la tension est palpable du début à la fin de notre enquête et, même si je l'ai trouvée rapide, la romance reste cohérente et plutôt bien développée. Hester est une héroïne agréable à suivre, quoiqu'un peu insipide, très soumise à Rebekah et assez naïve. Rebekah en revanche donne un peu plus de couleurs à l'histoire. Plus âgée, plus érudite, elle donne au duo ce petit plus qui le rend attachant.

L'auteure arrive à nous dépeindre un Londres bien loin de la carte postale d'époque, avec ses quartiers pauvres, sa criminalité, sa violence et ses dangers. Un décor qui contraste fort avec la campagne anglaise dans laquelle sont établis les Brock. Rien ne donne envie de s'y promener, et l'ambiance en devient d'autant plus pesante.

Malheureusement, si l'intrigue tient bien jusqu'à la résolution de l'enquête, j'ai trouvé que la fin n'était pas à la hauteur. le plot twist a tout de prévisible, et le dénouement final est attendu. Une fin donc sans surprise, assez fade, qui gâche un peu mon impression globale de l'oeuvre.
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Ma critique sera aussi succincte que ce que ce livre m'a inspiré : c'est à dire, assez pauvre. Si tous les signaux étaient au vert, roman d'enquête et d'époque où le lecteur, à travers le destin déchu d'une jeune personne, se vautre dans la fange londonienne et convole au royaume des crimes crapuleux, les longueurs sentimentales et les descriptions déployées à outrance ont, selon moi, totalement étouffé l'intrigue même du livre qui était pourtant intéressante et usé mon intérêt. Dommage.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Do you think you know London? They say it’s the finest city in all of Europe. Perhaps you once stood and marvelled at the dome of St Paul’s? Or took a ride on a passenger craft and wove your way past the wherries and steamers as the great Thames carried you to the heart of the city beneath the shadows of Blackfriars Bridge. And then, having paid your half-crown to the driver on the box, did you jounce along in a hackney carriage on your way to Vauxhall, humming a catchy little dirty? Or perhaps took a seat on Shillibeer’s omnibus instead? Did you go from Paddington to the Bank, stopping at The Unicorn for beefsteak with oyster sauce?
Because that’s all there is to know about London, isn’t it? Well, that is what I once thought. No, more than that, it’s the London I believed in, and its flavour and spices season my earliest memory.
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Pensez-vous connaître Londres ? D'aucuns affirment qu'il s'agit de la plus belle ville d'Europe. Peut-être êtes-vous déjà resté en admiration devant le dôme de la cathédrale Saint-Paul, ou bien avez-vous descendu la Tamise sur un bateau de transport de voyageurs, entre les petites barques et les vapeurs, pour glisser sur les flots en direction du cœur de la cité, sous l'ombre du Blackfriars Bridge. Ensuite, après avoir payé au timonier sa demi-couronne, sans doute avez-vous été bringuebalé dans un fiacre pour rejoindre Vauxhall en fredonnant un air guilleret ? Ou avez-vous préféré prendre l'omnibus de Shillibeer ? Peut-être avez-vous fait le trajet de Paddington jusqu'à Bank en vous arrêtant au passage à La Licorne pour déguster un bon steak avec une sauce aux huîtres ?

Car, finalement, c'est à cela que peut se résumer Londres, n'est-ce pas ? Jadis, j'ai cru cela, moi aussi. Pis, c'est le Londres en lequel j'avais foi, et ses senteurs ainsi que ses arômes constituaient mon tout premier souvenir
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Quand nous en parlons, c’est toujours à voix basse, avec répugnance ou avec crainte. C’est d’ailleurs cette crainte d’accepter la coupe amère du secours paroissial qui conduit les hommes au débit de boissons et les femmes à faire le pied de grue. C’est au moment où vous êtes au plus bas, lorsque le travail se fait aussi rare que la nourriture et quand vous ne pouvez plus gagner votre croûte qu’en exécutant de basses besognes, que la Dicité vous tombe dessus.
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À présent que nous sommes seules, je n'ai plus la force de me retenir et je tombe à genoux, harassée par la fatigue et le soulagement. Rebekah se précipite vers moi en tendant le bras et je crains ce contact qui menace de déclencher en moi une vague de passion. Je prends sa main et ressens un délicieux tiraillement dans le ventre qui ne saurait souffrir la description ; tout s'apaise, lorsqu'elle me touche.
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Donne à cette pauvre fille quelques pièces et renvoie-la chez elle. Il y a fort à parier qu’elle aura dépensé tout l’argent à la taverne avant que Jenkins ait fini d’atteler les chevaux.
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Laura Carlin talks about illustrating The Promise by Nicola Davies
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