AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
128 pages
DES LOISIRS (01/10/1948)
4.5/5   1 notes
Résumé :
Nous n’avons pas encore dans notre base la description de l’éditeur (quatrième de couverture)
Ajouter la description de l’éditeur

Vous pouvez également contribuer à la description collective rédigée par les membres de Babelio.
Contribuer à la description collective
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Un cas pendableVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ils se sont rencontrés pour la première fois dans le Sussex le soir de Noël, ils se sont fiancés le Jour de l'An, et le 4 janvier, Jimmy Answell se rend à Londres afin de demander la main de Mary à son père, le respectable, soupçonneux et intègre directeur de la Capital Counties Bank, Avery Hume. Tout content, Jimmy avait même remis à son cousin Reginald un chèque de cent livres, alors que celui-ci n'en demandait que cinquante, en remerciement de l'avoir présenté à la jeune fille.

Théoriquement, tout aurait dû bien se passer. D'ailleurs, à une lettre de Mary destinée à son père, elle avait reçu un message de félicitations. Pourtant lorsqu'elle accompagne Jimmy à la gare, elle est quelque peu pâle et triste. L'inquiétude peut-être. Aussi, lorsqu'il se présente au 12 de Grosvenor Street, à 18h10, Jimmy est reçu par Dyer, le maître d'hôtel, mais se montre nerveux. Answell, tel est le nom qu'il donne au domestique, semble perdre ses moyens. L'émotion. Son chapeau lui échappe des mains, il préfère garder son manteau, et il aperçoit du haut du palier de l'étage une jeune femme qui l'observe.

Enfin le voici devant le maître de maison qui reste sur sa réserve, on le comprend. Pourtant, comme le jeune homme a l'air intéressé, il lui explique la provenance de ses trophées, de la présence de trois flèches posées en triangle sur le manteau de la cheminée, et autres bricoles, et lui offre même à boire. Seulement, lorsque Jimmy Answell goûte son whisky, il lui trouve un drôle de goût et s'endort. A son réveil, une vingtaine de minutes plus tard, il découvre le corps de son ex futur beau-père allongé, une flèche dans le coeur. Les fenêtres son hermétiques closes, la cheminée est fermée, de même que la porte de la pièce qui est close à l'aide d'un fort verrou. le carafon de whisky est intact. le principe même d'un meurtre en chambre close.

Dyer, le maître d'hôtel, Amelia Jordan, la secrétaire entraperçue, un voisin proche avec lequel le défunt devait jouer aux échecs, le docteur Spencer Hume, le frère du défunt, ont tous entendu à des moments divers des bruits dans la pièce, Avery Hume déclarer à son hôte, mais vous devenez fou, ou quelque chose comme cela. Ils essaient d'ouvrir la porte. Celle-ci le sera par Jimmy Answell qui est tout ébaubi de ce qui lui arrive. Les policiers rapidement prévenus ne peuvent que constater le décès du propriétaire et arrêter Jimmy Answell.

Quelques semaines plus tard, Jimmy Answell est dans le box des accusés. Il ne s'est toujours pas remis de ce qu'il a vécu le 4 janvier. Sir Henry Merrivale est chargé de la défense du prévenu qui ne communique guère, une attitude qui ne plaide pas à son avantage.



Le procès est décrit par Kenwood Blake, qui assiste aux débats en compagnie de sa femme, l'ami et proche collaborateur de Sir Henry Merrivale. Et il transcrit les témoignages des divers témoins, les questions posées par l'avocat général, par le juge et ses assesseurs, ou celles de l'avocat de la défense, Sir Henry Merrivale.

On ne peut s'empêcher d'établir une corrélation entre ce roman et ceux d'Erle Stanley Gardner et son célèbre avocat Perry Mason. L'ambiance du prétoire, les interrogatoires des témoins, les contre-interrogatoires, les détails à approfondir, leurs mensonges parfois, leurs oublis, leurs erreurs ou leurs tergiversations.

La reconstitution orale de ce problème est minutée, et pourtant il existe des zones d'ombres qui peu à peu se dissiperont, grâce au talent de Merrivale. Un minutage serré, les faits et gestes des différents témoins lors de la demi-heure environ qui s'écoule entre l'arrivée de Jimmy Answell et la découverte du drame, ne résolvent pas tout.

Car il existe des points d'achoppement. Par exemple l'empennage de la fameuse flèche, une plume à laquelle il manque un morceau introuvable. Et puis, à plusieurs reprises, Merrivale évoque un judas, sans vouloir préciser à quoi il se réfère. Sauf lors de l'explication finale évidemment.

Ce roman rigoureux dans sa conception ne requiert aucun artifice, aucune résolution puisée dans le fantastique, contrairement à d'autres romans dont La Chambre ardente qui propose deux solutions complémentaires. Il joue uniquement sur un quiproquo fatal.

L'un des meilleurs romans de John Dickson Carr, et de son double Carter Dickson, que personnellement j'ai lu.

Lien : https://leslecturesdelonclep..
Commenter  J’apprécie          20


Video de John Dickson Carr (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Dickson Carr
Chronique animée par Fabien Delorme, consacrée aux grands noms de la littérature policière, dans le cadre de l'émission La Vie des Livres (Radio Plus - Douvrin). Pour sa sixième chronique, le 19 octobre 2016, Fabien aborde l??uvre de John Dickson Carr. Fabien Delorme est aussi conteur. N'hésitez pas à vous rendre sur son site : http://www.fabiendelorme.fr/ La page Facebook de l'émission La Vie des Livres : https://www.facebook.com/laviedeslivres62/
autres livres classés : londresVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (2) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2867 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}