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Alexandra Carrasco (Traducteur)
EAN : 9782070493593
400 pages
Gallimard (25/11/1993)
2.7/5   5 notes
Résumé :

En Argentine, quand un chanteur de tango est menacé, c'est la culture qui vacille. Raison de plus pour ne pas confier l'affaire à Etchenike, un privé qui confond Chandler, Hammett et Cervantès, qui mène son enquête à la boule de cristal et obscurcit le monde à chaque fois qu'il tente de l'éclairer.Et dire que nous n'en sommes qu'à la première affaire d'Etchenike !

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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Manuel des perdants est un roman noir qui ne ressemble à aucun autre. Ses deux personnages, Etchenike, policier à la retraite délicieusement sardonique, et Tony Garcia, serveur galicien, se sont mus en détectives privés cervantins déambulants dans les rues de Buenos Aires à la fin des années 70, sublimes et obstinés perdants de compétition.
D'abord déroutée par la structure de l'ouvrage, puis séduite par cet improbable duo, ainsi que par les fulgurances imaginatives de Juan Sasturain, j'ai apprécié cet inclassable roman fait de deux récits (le second plus "classique") qui revisite le hard-boiled tout en dénonçant de manière subtile mais efficace les exactions du régime. Ce n'est pas tous les jours qu'on croise un privé capable de faire un Manuel de ses échecs personnels.
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On dit des Argentins que ce sont des Italiens qui parlent espagnol et qui se prennent pour des Anglais. Des tendances du même ordre tiraillent ce hardboiled made in Argentina avec ses références au modèle américain croisées avec des ingrédients portègnes : Buenos Aires d'abord, avec tous les noms de rue et d'avenue dont la plus longue du monde paraît-il (av. Rivadavia, qui la traverse d'est en ouest), les vieux chanteurs de tango, l'armée, les étudiants politisés ou basculant dans la lutte armée, l'émigré gallego en Sancho Pança du Don Quichotte endossant le rôle de privé estampillé Humphrey Bogart. À ce propos j'ai trouvé que les mises en abyme explicites avec les références américaines étaient un peu inutiles. Sinon, le roman lui-même m'a rappelé certains films argentins fauchés avec d'excellents acteurs, mais parfois livrés à eux-mêmes, une intrigue dont on perd parfois le fil en chemin, des personnages parfois paresseux, mais attachants, des séquences un peu ratées mais d'autres totalement originales avec une distance élégante, qui font qu'on ne regrette pas la séance quand les lumières se rallument.
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A chaque salon du livre, je recherche sur le stand du pays invité un roman policier. Cette année au stand Argentine il y avait quelques titres dont la plupart avait pour auteur Juan Sasturain. J'ai choisi le "Manuel des Perdants". Honnêtement j'ai été assez déçue. Ce livre est divisé en deux parties, soit en fait en 2 histoires différentes : "le chanteur" et "fils".

Les principaux protagonistes des deux histoires sont Etchenike, ancien policier devenu détective sans beaucoup de talent et son adjoint Tony,le Galicien .

je ne suis pas du tout entrée dans la première histoire que j'ai eu du mal à terminer. La seconde en revanche m'a un peu plus intéressée: un fils a disparu, le père demande à Etchenike de le retrouver.... histoire de famille.

Ce livre ne semble pas avoir beaucoup de succès auprès des lecteurs Babélio : 4 lecteurs , 2 notes (dont la mienne) et maintenant une critique !

lecteur tu peux passer ton chemin.....heureusement les très bons romans policiers sont nombreux.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je pourrais commencer ce récit en disant qu'il est impossible de prendre sa retraite de ce que l'on aime. Que ce soit une femme qui a hypothéqué votre adolescence, un leader qui a guidé votre vie ou un maillot aux couleurs de la victoire. Ou plutôt: personne ne peut accepter d'être retraité de ses rêves sans devenir fou.
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Ils étaient assis sur des montagnes de haine, d'erreurs, de morts, et cependant chacun traînait ses petits morceaux avec lui, essayant de les recoller comme il pouvait pour donner un sens à sa vie.
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Video de Juan Sasturain (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Juan Sasturain
Chaque année depuis 2013, la revue de littérature du SoBD offre un panorama des ouvrages consacrés à la bande dessinée parus depuis sa dernière édition. Mettant en avant les études et les discours sur la BD, elle propose une approche critique et argumentée d'une sélection d'ouvrages importants. En février 2021, la 8e édition de la revue de littérature s'est tenue dans le cadre du e-SoBD à la BPI. Introduite par Nathanaël Travier (00:00), elle rassemblait (de gauche à droite sur la vignette) Antoine Sausverd, Florian Rubis, Renaud Chavanne, Manuel Hirtz et Harry Morgan. Après un rappel de ce qu'est la Revue de littérature (00:00:47), suivi d'une présentation des intervenants (00:02:00) et du panel général des livres pris en considération en 2020 (00:03:15), les participants reviennent longuement sur les entretiens entre Juan Sasturain et Alberto Breccia, paru chez Rackham, un livre qui a été récompensé par le Prix Papiers Nickelés SoBD en 2020. Puis la discussion s'arrête (00:26:10) sur les différentes collections qui publient plus ou moins régulièrement des livres sur la bande dessinée, et plus particulièrement sur « Mémoire Vive » aux éditions PLG (00:32:40), sur titres des Impressions nouvelles et sur « Iconotextes » des Presses Universitaires François Rabelais de Tours (00:38:48). Les éditions L'Harmattan sont également évoquées à cette occasion (00:45:25), et notamment au travers du livre de Sandra Federici, L'Entrance des auteurs africains dans le champ de la bande dessinée européenne française (00:46:06). La conversation aborde ensuite les catalogues d'exposition (00:51:20), et notamment ceux édités à l'occasion du FIBD 2020 et des expositions sur l'oeuvre de Tsuge (Être sans exister - 00:52:52) et de Calvo (Un maître de la fable - 00:59:54), puis évoque l'ouvrage collectif Histoire de la bande dessinée polonaise (01:05:45) et s'interroge sur la multiplication des essais sur la bande dessinée (01:09:18), dont par exemple ceux du « Club de la bande dessinée », une collection de la maison Aédon, ou ceux de « La Fabrique de héros » des Impressions nouvelles (01:12:33). Quelques-uns de ces essais, consacrés à Batman, Barbarella et Astroboy, sont commentés par les intervenants. Les échanges sont plus courts concernant le Guerre civile espagnole et bande dessinée (01:30:54), de Michel Matly (Presses universitaires Blaise Pascal). Puis les intervenants abordent deux ouvrages portant sur les dessinateurs de presse (01:34:20) : Traits engagés de Fabienne Desseux (01:36:20) et Les Dessinateurs du peuple d'Henri Pinaud (01:44:50). Enfin, la revue de littérature s'achève sur une monographie consacrée à Pierre Christin (01:49:20), co-éditée par la maison Caurette et la revue dBD.
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