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EAN : 9782264063878
576 pages
10-18 (04/09/2014)
3.52/5   32 notes
Résumé :
Faire feu de toute femme. Le Crémateur. C'est ainsi que les média surnomment le tueur en série qui terrorise Londres. Sa particularité? Rouer de coups des femmes avant de les brûler vives aux abords des parcs de la ville. Il compte déjà quatre victimes à son actif. Alors que la police croit avoir mis la main sur le coupable, un cinquième cadavre est découvert. Le meurtrier court-il toujours ? Pour le lieutenant Maeve Kerrigan, jeune recrue de la police londonienne ... >Voir plus
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Jane Casey, je l'ai découverte il y a fort peu de temps avec ceux qui restent ». Comme j'avais envie de découvrir assez rapidement d'autres livres de cette auteure, j'ai enchaîné avec le court mais intense « Laissée pour morte ». Ce court roman racontait les débuts d'une policière d'origine irlandaise à Londres et inaugure donc la série des aventures de Maeve Kerrigan.
Actuellement, cette série qui compte outre –Manche une bonne dizaine d'aventures, n'est pas encore trop connue chez nous puisqu'en plus de la nouvelle qui fait office d'introduction, il n'y a actuellement que deux tomes traduits en français.
Comme j'avais très envie de continuer à découvrir les aventures de Maeve, j'ai enchainé assez vite avec « Par le feu ».Et je n'ai absolument pas été déçue, au contraire.
J'aime beaucoup le style de l'auteur, sa plume fluide et vivante nous fait vivre pleinement les aventures de son héroïne. de plus, préférant clairement le style enquête et suspens aux thrillers à la mode qui surenchérissent dans le gore et quelquefois l'invraisemblable, je me retrouve plus dans ce genre de lecture bien plus crédible pour mon petit esprit analytique.
Il s'agit d'un roman trois voix, certaines intervenant plus que d'autres, et dont la principale est le personnage central de cette série : Maeve . En plus d'être une femme dans un milieu connu pour son machisme, ses origines irlandaises font d'elle la cible de réflexions fort spirituelles de certains de ses collègues, mais elle en a entendu d'autres et ne réagit plus quand on l'appelle miss Guinness. Elle est bien trop impliquée et investie dans son travail pour perdre du temps à autre chose.
D'autant plus qu'elle fait partie de l'équipe chargée de découvrir l'identité d'un meurtrier qui immole ses victimes.
Une histoire addictive, et j'ai hâte de lire la suite vu qu'elle se trouve en très bonne place sur ma PAL : « Dernier jugement ».



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J'ai été très sensible à la façon d'écrire de l'auteur qui nous rend l'héroïne très attachante. le point de vue de Louise la meilleure amie d'une des victimes apportent quelque chose en plus. La recherche du coupable passe au second plan avec le récit des relations de Maeve. J'ai eu du mal a lâché ce livre malgré tout.J'ai vraiment bien aimé même si on devine vite qui est le coupable.
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Résumé de LA FNAC :
Le Crémateur. C'est ainsi que les médias surnomment le tueur en série qui terrorise Londres. Sa particularité ? Rouer de coups des femmes avant de les brûler vives aux abords des parcs de la ville. Il compte déjà quatre victimes à son actif. Alors que la police croit avoir mis la main sur le coupable, un cinquième cadavre est découvert. le meurtrier court-il toujours ? Pour le lieutenant Maeve Kerrigan, jeune recrue de la police londonienne chargée d'enquêter sur Rebecca Haworth, la dernière victime, la tâche s'annonce des plus ardues : pas de témoin, des indices partis en fumée, une équipe misogyne qui ne la soutient pas… Tandis qu'une véritable psychose s'empare de la ville, Maeve décide de fouiller dans le passé de la défunte dans l'espoir de trouver des pistes susceptibles de la mener jusqu'au coupable. Rapidement, elle comprend que Rebecca n'était pas du tout la femme que l'on croyait… En jouant sur l'alternance des points de vue et les faux-semblants, Jane Casey s'amuse à duper le lecteur qu'elle parvient à tenir en haleine jusqu'à la dernière page.

Quelques mots sur l'auteur :
Jane Casey est née et a grandi à Dublin. Après avoir étudié la littérature anglaise à l'université d'Oxford, elle est devenue éditrice dans le secteur de la jeunesse. Elle vit à Londres avec son mari, un avocat spécialisé dans les affaires criminelles. Après « Ceux qui restent », « Par le feu » est son deuxième roman publié aux Presses de la Cité et en format poche chez 10-18.

Mon avis :
J'ai longtemps hésité à lire « Par le feu » car je redoutais des descriptions violentes ou dérangeantes. En fait, ce n'est pas du tout le cas ! On sent que l'écriture de l'auteur est empreinte de sensibilité. J'ai apprécié l'héroïne, Maeve Kerrigan, car elle est attachante, volontaire et assez drôle. On la suit avec plaisir dans ses relations professionnelles, familiales et amoureuses. La construction du livre est aussi intéressante : les chapitres alternent entre deux points de vue : celui de Maeve et celui de Louise, la meilleure amie d'une victime. Bien sûr, on peut trouver que le rythme n'est pas vraiment soutenu, que le tueur en série n'est pas aussi important que ne le laisse supposer le résumé et que l'on se doute vite de l'identité du tueur de la dernière victime. Malgré tout, j'ai été plongée dans ce livre que j'ai eu du mal à laisser et je suis décidée à lire d'autres enquêtes de Maeve Kerrigan !
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Par le feu est le second Roman de Jane Casey publié aux Editions Presses de la Cité.

Le crémateur est un tueur en série qui sévit à Londres. Il a pour particularité de repérer des jeunes femmes seules. Il les neutralise alors à l'aide d'un teaser, ensuite il les rouent de coups à l'aide de ce qui semble être un marteau, et pour finir ils les fait brûler. Il y a déjà fait quatre victimes. Mais tout s'accélère, quand une cinquième femme est retrouvée brûlée.

Quand j'ai lu le synopsis, je m'attendais à un thriller sanglant, et en fait ce n'est pas du tout le cas. Même s'il y a bien une enquête sur un serial killer, à Londres, elle sert plus de toile de fond et de prétexte, nous allons plutôt suivre une enquête parallèle.

En fait, ce roman est plus un polar qu'un thriller, mais ça ne m'a pas du tout dérangé. En effet, l'équipe du Lieutenant Maeve Kerrigan va vite se rendre compte que le cinquième meurtre ne colle pas parfaitement au protocole du Crémateur. Il y a des différences… et elles portent sur des éléments de l'enquête qui n'ont jamais été révélés aux médias.

Maeve est une jeune femme au caractère bien trempé, elle n'a d'ailleurs pas le choix, car elle est la seule femme de l'équipe d'enquêteurs de la section criminelle. Nous allons suivre la jeune femme dans son enquête mais également dans sa vie quotidienne, nous la rendant ainsi attachante. le roman s'articule presque tout du long entre la voix de Maeve et celle de Louise, la meilleure amie de la dernière victime.

L'écriture de Jane Casey est très agréable et minutieuse. Elle nous embarque dans une enquête ou les rebondissements sont nombreux. Nous allons remonter le passé et éplucher la vie de Rebecca Haworth dans les moindres détails. J'avoue que même si j'ai hésité plusieurs fois, j'avais tout de même trouver le coupable dès le départ (mais ça ne m'a pas dérangée plus que ça, car j'ai douté également plusieurs fois).

En bref, j'ai beaucoup aimé ce roman à la construction ambiguë (thriller vs polar), mais plus encore j'ai apprécié le personnage de Maeve, que j'ai hâte de retrouver dans le troisième roman de Jane Casey : Dernier Jugement, vous aurez très vite mon avis.

Je remercie Les Editions Presses de la Cité pour leur confiance.

Ce roman est disponible en grand format aux Presses de la Cité depuis 2013 et au format poche aux Editions 10-18 depuis le 4 septembre 2014.
Lien : http://milleetunepages.com/2..
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Peut être avez-vous lu son premier livre » Ceux qui restent ». Si ce n'est pas le cas, alors vous ne connaissez pas encore Jane Casey. Cette jeune auteure irlandaise vient de signer son second roman qui sort aux éditions Presses de la Cité, et qui s'intitule » Par le feu ». L'occasion donc, de faire connaissance avec celle qui semble faire du thriller son terrain de prédilection.

Nous sommes à Londres. La ville est traumatisée depuis quelques temps par les agissements d'un serial killer que la presse a tôt fait de surnommer le Crémateur. Ce criminel qui mobilise tout ce que Scotland Yard à de spécialistes en la matière, à en effet pour caractéristique de rouer de coups les femmes qu'ils enlève , avant de brûler leur corps dans les parcs où il les abandonne.

La police est donc à cran, et la presse fait ses choux gras de cette affaire qui défraie la chronique.

Pourtant, pour une fois, la chance semble être du bon côté, puisque la police finit par localiser un suspect et par l'appréhender.

Mais au moment où l'affaire semble avoir trouvé son épilogue, le corps d'une cinquième victime est découvert venant remettre en question la culpabilité du suspect arrêté.

Maeve Kerrigan est lieutenant de police, et a fait partie du staff de recherche mis en oeuvre pour retrouver l'assassin. Difficile pour elle de faire sa place dans cette équipe masculine où les blagues , les réflexions machistes et sexistes sont monnaie courante. Et être d'origine irlandaise n'arrange pas les choses. Heureusement pour elle, son caractère bien trempé et son sens de la répartie tiennent ces mâles en respect. Malgré tout, on ne lui a pas donné jusqu'ici l'occasion d'exprimer tout son talents de flic, la cantonnant à des tâches subalternes de surveillance ou de recherche d'informations.

C'est à elle justement que le chef d'équipe va lui confier finalement celle d'enquêter sur la dernière victime, histoire de trouver des éléments susceptibles de remettre ses hommes à nouveau sur la piste du tueur. Cette opportunité de se rendre utile, Maeve ne va pas la manquer, bien décidée à montrer qu'elle a toute sa place dans l'équipe.

Mais en creusant le passé de Rebecca Haworth , la dernière victime, Maeve va faire de bien curieuses découvertes qui vont complètement relancer les investigations dans une direction totalement inattendue.

Voilà une donc enquête en forme de poupée russe, avec des rebondissements et des dialogues nombreux, une alternance constante des narrateurs, qui donnent son rythme à l'oeuvre de Jane Casey.

Sur le principe qu'une affaire peut en cacher une autre, tout l'habileté de l'auteur est de parvenir à faire prendre à son roman un aiguillage qui va le conduire dans une direction qu'initialement le lecteur n'avait pas imaginé. Certains en ressortiront sans doute déçus, l'affaire du serial killer passant au second plan, quand d'autres trouveront dans cette subtilité d'exécution une satisfaction à être pris de court.

Si l'idée du basculement de perspective est effectivement séduisante , elle aurait méritée malgré tout un liant un peu plus fort entre les deux histoires pour ne pas donner l'impression au lecteur que celle du serial killer ne sert que de prétexte à la seconde. le mariage du thriller et du polar classique n'est pas un exercice facile.

Cet écueil mis à part, on est loin cependant d'un roman ennuyeux. Jane Casey maîtrise son sujet et ménage son suspens en distillant ses effets. Dans cet univers masculin et macho, elle déplace le centre de gravité de son roman entre deux personnages féminins qui vont occuper une place prépondérante dans le scénario. Une touche qui donne au roman à la fois son originalité et son ton.

» Par le feu » est donc un curieux roman, par sa construction tout d'abord, pas vraiment un thriller , pas non plus un polar au sens classique du terme ; par ses personnages ensuite autour desquels se construit l'histoire. Une sorte de partie de cache-cache sans être non plus un duel à distance , une atmosphère féminine dans un univers d'hommes.

En cela, le dernier livre de Jane Casey sort de l'ordinaire et mérite l'attention du lecteur.
Lien : http://www.passion-polar.com/
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
J'en avais ras le bol que tout le monde se comporte comme si j'avais la gale, juste parce que j'appartenais à la police.
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Il n'y a pas de meilleures questions, pour un enquêteur, que celles dont on connait déjà les réponses, car un mensonge peut-être bien plus révélateur que la vérité.
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Briser le cœur de quelqu'un n’était pas un crime.
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Elle aurait dû rentrer avec les autres.

Kelly Staples fixait son reflet dans le miroir fêlé et moucheté, en essayant de comprendre ce qu’elle y voyait. Ce visage en face d’elle, les yeux plissés, n’était sûrement pas le sien…
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Un tueur en liberté, c'est déjà trop, deux, c'est impensable.
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Videos de Jane Casey (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jane Casey
The Killing Kind | Official Trailer | Paramount+
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