AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Bruno Fuligni (Autre)
EAN : 9782412052839
272 pages
First (20/05/2021)
3.3/5   10 notes
Résumé :
Les femmes sont-elles vraiment moins violentes que les hommes ?

Ce n'est pas vrai pour les souveraines des temps anciens - Agrippine ou Irène l'Athénienne - qui eurent à lever des armées, à mater des révoltes, à étouffer des complots...

C'est encore moins vrai pour les auxiliaires zélées du nazisme que furent Irma Grese, gardienne à Auschwitz, ou Ilse Koch, la « Sorcière de Buchenwald ».

C'est absolument faux pour des cri... >Voir plus
Que lire après Les furies de l'histoireVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je suis désolé d'avoir mis une si mauvaise note à cet ouvrage mais il y a pour moi tromperie sur la marchandise.
Quand un livre intitulé "Les furies de l'Histoire" paraît dans une collection qui a pour nom "Historissimo" sous la direction de Bruno Fuligni, je m'attends à ce qu'il me parle de l'Histoire et plus précisément ici de femmes tueuses historiques. Or, ce n'est pas le cas. Il est constitué de quinze portraits de femmes tueuses, écrits pour moitié par des historiens, mais dont quatre seulement peuvent être considérées comme des personnages historiques : Agrippine, Frédégonde, Irène l'Athénienne et Tseu-Hi. Toutes les autres font partie des faits divers.
En fait, cet ouvrage est un recueil de faits divers comme Pierre Bellemare en a fait paraître des dizaines dans les années 80.
Il atteint malgré tout son but, à savoir que les femmes peuvent être aussi violentes que les hommes, peuvent être aussi sadiques, sociopathes, psychopathes qu'eux. Seules les ultra-féministes les plus obtues en doutent, celles qui pensent, à tort, que toutes les petites filles sont naturellement la gentillesse même et les petits garçons la méchanceté incarnée. La femme n'est qu'un être humain comme l'homme en somme.

Merci à Babelio de m'avoir sélectionné pour sa Masse Critique et aux Éditions First de m'avoir fait parvenir "Les furies de l'Histoire".
Commenter  J’apprécie          60
Merci à Babelio et sa Masse Critique de m'avoir permis de gagner ce livre !
J'ai adoré cette lecture, étant passionné d'Histoire. le livre présente, sous la direction de Bruno Fuligni, les portraits de femmes meurtrières de l'Histoire ; des profils différents, de la tueuse d'enfants, à la nazie en passant par la politicienne avide de pouvoir. Tous les portraits de ces femmes étaient intéressants à découvrir, et instructifs. Je connaissais la plupart des femmes citées, mais j'ai pu en apprendre plus sur elles. Je pense d'ailleurs pousser mes recherches Erzsébet Bathory, Irma Grese ou encore Georgia Tann.
Chaque portrait est écrit par un historien différent. Ce qui fait que l'expérience de lecture n'est pas la même à chaque fois. J'ai préféré la plume de certains auteurs à d'autres, mais cela reste mon ressenti.
Le format (un chapitre = une femme) est parfait pour les profanes de l'Histoire, ou les personnes qui veulent se cultiver de manière facile, ludique et rapide. Cependant, personnellement je suis parfois un peu resté sur ma faim, je voulais en savoir plus, cela manquait de détails. Mais c'est normal dans ce genre de livre !
En conclusion, une très bonne lecture, sympathique et instructive. Une bonne lecture estivale !
Commenter  J’apprécie          30
Voici un recueil collectif regroupant quinze portraits de femmes. de la manipulatrice avide de pouvoir à la plus sanguinaire des meurtrières, ce livre met en exergue ce qu'il peut y avoir de plus sombre dans l'âme humaine. En cela la femme est bien l'égal de l'homme.

Il y a certains portraits qui m'ont mis mal à l'aise voire carrément dérrangée.
Je comprends l'importance de détails assez crus pour faire ressortir la cruauté et la barbarie de certaines femmes, mais j'ai réellement ressentie de la peine pour leurs victimes.

J'ai véritablement aimé que les auteurs séparent bien les faits avérés de ceux qui nourrissent les fantasmes. Normal puisqu'un recueil "historique" se doit d'être objectif me direz-vous.

J'affectionne particulièrement les portraits dépeints par Matthieu Frachon et Philippe di Folco avec une mention spéciale pour Hélios Azoulay, dont la plume franche et incisive m'a interpellée.

Ce recueil aux récits glaçants n'est pas à mettre entre toutes les mains.
Un moment de lecture assez intense que je recommande.
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Ann est subjuguée par Georgia. Par sa force de caractère, son indépendance. Elle l’aime de cet amour qui rend stupide, de cette stupidité qui rend aveugle, de cette cécité qui rend complice. Et jusqu’au bout – elle meurt presque un demi-siècle après Georgia -, derrière ses dents empruntées à un cheval, elle se laissa croire qu’elle avait vécu avec la femme la plus généreuse au monde.
Commenter  J’apprécie          30
Sachant que ses heures sont comptées et qu'il risque d'être atrocement torturé, Mérovée supplie Galien, son meilleur ami, de le tuer. Celui-ci procède à ce suicide assisté mais, ce faisant, il prive Frédégonde d'une jubilatoire séance de torture. Il devra en répondre : dès qu'elle parvient à lui mettre la main dessus, en 577, elle lui fait couper le nez, les oreilles, les mains et les pieds...
Commenter  J’apprécie          20
Frédégonde cherche à faire assassiner Gontran et Brunehaut. Selon Grégoire de Tours, le sicaire qu’elle envoie à sa belle-sœur est découvert : Brunehaut le lui renvoie après lui avoir fait couper une main et un pied. L’Austrasienne semble avoir plus d’humour que sa rivale neustrienne.
Commenter  J’apprécie          10
Zündel et Devi ont un point commun : l’un et l’autre sont de parfaits délirants. Tandis que Savitri Devi est persuadée qu’Hitler est une figure divine du panthéon hindou, Ernst Zündel pense sérieusement que le Führer est encore vivant. Mieux encore : Hitler habite au pôle Sud. Cerise sur le gâteau : c’est lui qui a fait construire les soucoupes volantes, qui n’ont rien d’extraterrestre, puisqu’il s’agit d’armes secrètes nazies. Ainsi, Hitler et les nazis survolent la planète dans des soucoupes volantes frappées de la croix gammée…
Commenter  J’apprécie          00
En 597, Frédégonde meurt paisiblement de sa belle mort, dans son lit, entourée de l’affection de ceux des siens qu’elle n’a pas eu le temps d’estourbir.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Hélios Azoulay (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Hélios Azoulay
VLEEL 251 Rencontre littéraire Hélios Azoulay Pour Tommy, Juste avant d'éteindre, éditions du Rocher
autres livres classés : mondeVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (24) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3179 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}