Les Tuniques Bleues, tome 31 : Drummer boy

Le "Drummer boy", c'est le tambour. Ici, un jeune garçon, poussé par son patriotisme et l'attachement à sa famille, qui se porte au front. Alors bon, c'est les Tuniques bleues, pas un grand roman, mais on réfléchit quand même à la place des enfants dans la guerre. Bien sûr, on a toujours l'humour de Blutch et Chesterfield, la légèreté de la BD, mais le sujet est grave malgré tout.

Un sujet délicat que celui de l'engagement des enfants pendant la guerre.

La BD explore ce thème par le biais d'un nouveau personnage : un jeune garçon souhaitant rejoindre les combats et devient tambour.

On reste sur un tome des Tuniques Bleues: le caporal Blutch, en quelques "bulles", égratigne sans retenue le "bon sens patriotique" incarné par notre bourrin de sergent. Ce n'est pas un pamphlet contre la guerre mais juste une histoire amusante qui fait, un peu, réfléchir.

Un chouette tome !

La guerre est terrible et fait de nombreuses victime (qui l'eut cru ?). On retrouve, alors, nos deux personnages favoris près d'un bureau de recrutement de l'armée. On a ici une petite histoire autour d'un jeune ado qui veut s'engager. L'un de nos héros souhaite tout faire pour éviter son recrutement tandis que l'autre, plein de naïveté, l'aide à s'engager en deux temps trois mouvements. Je vous laisse deviner qui est qui ! Je vous rassure cela n'est pas difficile. On a là, un début avec quelques bons traits d'humour.
Puis, l'histoire continue mollement, centrée sur la présence de ce gosse devenue tambour dans l'armée. Et s'achève avec une sympathique distribution de crêpes !

Un épisode qui démontre encore une fois les qualités humaines de Blutch et l'horreur de la guerre. Une histoire intéressante mais manquant de réalismes. Un enfant engagé, un état major amateur, des tireurs d'élites ... brefs pas mal d'incohérences. Dommage.

Un jeune ado rejoint les tuniques bleues au grand désespoir de Blutch. Une histoire pleine de rebondissements, un cantinier à éviter et un drummer boy plutôt attachant, voilà de quoi rendre chèvre le sergent Chesterfield pour notre plus grand plaisir de lecteur.