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Casey Cep (Autre)
EAN : 9782355848155
400 pages
Sonatine (08/04/2021)
3.73/5   103 notes
Résumé :
Sur les traces du manuscrit perdu de Harper Lee.

Années 1970. Alabama. Le révérend Willie Maxwell est accusé de cinq meurtres. Avec l'aide de Tom Radney, avocat hors pair, il parvient à échapper à la justice... avant d'être abattu lors des funérailles de sa dernière victime présumée. En dépit des centaines de témoins présents, Robert Burns, son assassin, est acquitté – grâce, une nouvelle fois, à Tom Radney.

Dans la salle d'audience, un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
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Si Les Heures furieuses se construit autour de la personnalité particulière de Harper Lee, l'autrice d'un roman unique qui l'a propulsée au devant de la scène littéraire et lui a permis de vivre de ses rentes jusqu'à la fin de sa vie, c'est aussi une plongée au coeur de lAmérique de la seconde moitié du vingtième siècle, entre Manhattan et les Etats du Sud.
En partant de l'histoire de Maxwell, le révérend accusé de plusieurs homicides qui avait parfaitement compris le système des assurances-vie, mais qui fut abattu de sang-froid lors des funérailles de l'une de ses présumées victimes, Casey Cep restitue avec adresse l'ambiance de l'époque. le lien avec Harper Lee est le manuscrit qu'elle aurait du rédigé pour en faire un second roman, puisqu'elle a enquêté avec pugnacité sur cette affaire. En proie à ses démons, et pour bien d'autres raisons, si elle l'a écrit, on n'a jamais retrouvé la trace de ce roman potentiel.

Tom Radney, l'avocat qui défendit Maxwell puis son meurtrier aurait en effet pu être un héros à la hauteur d'Atticus, incarnation du père de Harper dans Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur. C'est Casey Cep qui en dresse le portrait.

La quatrième partie est sans doute la plus intéressante, centrée sur Nelle Harper Lee, son enfance, son caractère rebelle, son amitié avec Truman Capote alors qu'ils fréquentaient la même école primaire !

C'est passionnant, malgré quelques redondances et la tendance à renforcer les chapitres par de la non-information.

C'est aussi une réflexion sur le processus de l'écriture, qui ne se résume pas à emplir une page de mots, mais nécessite un travail à la fois d'appropriation du sujet puis de restitution. Et cette démarche peut être inhibante ou cathartique, en fonction de ce qui fait la personnalité de l'auteur.
Le succès n'est pas toujours un chemin de félicité, c'est aussi un processus violent qui peut faire pencher le héros du côté obscur de la force


Il n'en est pas moins que cet essai est passionnant, tant sur le plan littéraire qu'historique .

Je remercie Netgalley et les éditions Sonatine.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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[ mercredi 29 septembre 2021 ]

Une lecture épatante, captivante, qui rend justice à la personnalité et au talent de l'auteure de « ne tirez pas sur l'oiseau moqueur , Harper Lee….

Emprunté à la Bibliothèque Buffon, près je jardin des Plantes… au hasard heureux des flâneries. Une lecture tourbillonnante où l'on apprend une foule de choses sur le Sud des Etats-Unis, ainsi que sur le parcours de vie et d'écriture d'Harper Lee, sans oublier Truman Capote, qui était son ami d'enfance [Par contre , ce dernier n'en ressort pas vraiment « grandi » ]

L'ouvrage s'articule en trois parties : la première est consacrée aux détails d'un fait divers incroyable, sur lequel Harper Lee avait fait des recherches détaillées…L'auteure à son tour est repartie comme « enquêtrice » sur le parcours insensé d'un meurtrier, à la personnalité des plus complexes. L'histoire d'un pasteur noir , brillant, charismatique, séducteur, à l'éloquence confirmée, ayant assassiné cinq personnes de son entourage, dont deux de ses épouses, sa belle-fille, pour toucher des assurances-vie qu'il avait contractées sur tout son entourage… Un personnage cupide, machiavélique… aux nombreux visages !

Sa culpabilité grandit, mais jamais confirmée jusqu'à son assassinat par un des proches de sa dernière victime : sa belle-fille ! le meurtrier du révérend sera acquitté grâce au talent de l'avocat, ayant, combe de l'ironie, défendu longtemps le « Révérend assassin »…

Casey Cep nous raconte le parcours insensé d'un homme de religion, devenu meurtrier en série, par cupidité extrême, tout en étant socialement, un homme des plus charmeurs.. !

La seconde partie est consacrée à la personnalité et au chemin exceptionnel de l'avocat de couleur, ayant défendu le Révérend démoniaque, de longues années puis son propre assassin. Un portrait tout en subtilité… Là aussi, une personnalité atypique , charismatique, brillantissime en maints domaines : juridique, politique… comme dans sa vie privée !

Et enfin la troisième partie, la plus conséquente, étant un hommage exclusif à la romancière, Harper Lee, son itinéraire personnel et artistique, son refus de la célébrité, son amitié des plus passionnées et houleuses avec Truman Capote, qu'elle connaît depuis l'enfance ; sa précieuse collaboration pour l'aider dans son futur best-seller : « de sang-froid », son ingratitude et son silence après sa publication, ses propres années de doutes, d'enquête sur un autre fait d'hiver, dont elle souhaitait à son tour, en faire son deuxième « livre »… Ouvrage inachevé, détruit, disparu…mystère !
Il ne verra pas le jour.

Casey Cep, par son impressionnant travail de recherches va lui redonner « une deuxième vie », comme une résurrection, et rendre une juste place aux talents d'Harper Lee, dont Truman Capote, a abusé, sans scrupules, pour ses propre gloire et célébrité !!...

D'abondantes observations, analyses sur le parcours d'Ecriture de Harper Lee, ses idées, et ses convictions singulières sur son « rôle » d'écrivain : un goût affirmé pour la discrétion, l'Inachevé, un perfectionnisme poussé à l'extrême, et une sorte de « sauvagerie », de refus des conventions sociales qu'elles quelles soient !

Harper Lee se moque des mondanités littéraires, déteste la publicité… elle est une auteure talentueuse atypique et hors-normes. Reconnaissante envers Casey Cep de nous faire découvrir plus intimement cette femme au parcours incroyable ! ..

Un extrait des plus significatifs qui exprime un peu de la personnalité complexe et « sauvageonne » d'Harper Lee :
« "Les livres réussissent / Et les vies échouent ", écrivit Elizabeth Browning, et tout au long de la vie De Lee, -Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur- réussit. En 1993, elle annonça à son agente Julie Fallowfield qu'elle ne souhaitait pas rédiger une introduction pour l'édition anniversaire de son roman.
"Je t'en prie, épargne à -Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur- une introduction, écrivit-elle. Même s'il fêtera cette année ses trente-trois ans, il n'a jamais été épuisé et je suis toujours en vie, quoique très discrètement. Les Introductions entravent le plaisir, elles tuent l'excitation de l'attente, elles frustrent la curiosité. le seul aspect positif des Introductions, c'est que dans certains cas, elles repoussent le supplice à venir. Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur dit toujours ce qu'il à dire; il a réussi à survivre aux années sans préambule." HarperCollins imprima le refus De Lee en avant-propos de son édition spéciale pour le trente-cinquième anniversaire du livre. (p. 387)”

Après une telle lecture foisonnante, on ne peut que louer et admirer le style très vivant et le colossal travail de documentation, d'enquêtes auprès des gens ,fournis par Casey cep, nous offrant un grand moment de lecture, vivant, jubilatoire, partageant avec nous, lecteurs, l'histoire du sud américain, parallèlement à des personnages hauts en couleurs, qu'ils soient bienveillants ou monstrueux…sans oublier cette célèbre figure d'écrivaine, Harper Lee, à la vie singulière... !

Une véritable pépite à plus d'un titre, qui me rendra très attentive au nom de cette auteure…pour j'espère d'autres ouvrages futurs !

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Passionnant. Barack Obama aurait dit que c'était un de ses livres préférés de l'année.
Le prétexte du récit est de partir sur les traces du livre inachevé d'Harper Lee.
Celle-ci, après avoir écrit « Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur » qui obtiendra le prix Pulitzer, connaitra les affres de la page blanche.
Elle accepte alors de suivre son ami d'enfance Truman Capote et lui servir d'assistante de recherche pour son futur best-seller « de sang-froid ».
Cette expérience lui donne l'idée d'écrire elle aussi un « true-crime » ; c'est ce que nous raconte « Les heures furieuses ».
La première moitié du livre concerne les meurtres supposés du révérend Maxwell, son assassinat, son avocat (qui deviendra l'avocat de son meurtrier) et le procès de son assassin.
La seconde moitié porte sur Harpe Lee ; sa famille, son enfance, ses soeurs, son père adoré, son frère chéri parti trop tôt, son ami Truman Capote, sa notoriété, sa richesse, ses secrets, son addiction à l'alcool, ses fragilités, ses forces, etc.
J'ai lu il y a quelques semaines « de sang-froid » et écouté la semaine dernière l'excellent podcast de Fabrice Drouelle sur ce roman et cette coïncidence a donné un sel particulier à ma lecture « Des heures furieuses » car Casey Cep l'aborde plusieurs fois.

L'écriture est brillante, foisonnante, riche et extrêmement documentée.
Le livre non achevé d'Harper Lee trouve ici son auteure et son aboutissement.

Merci à Babélio et aux éditions Sonatine pour ce livre reçu via Masse Critique mais ne voyez aucune complaisance dans mon avis ; j'ai réellement adoré.
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Les Heures furieuses de Casey Cep est une histoire vraie celle du révérend Willie Maxwell accusé de plusieurs meurtres, mais toujours acquitter par un avocat d'exception Tom Radney. Pourtant, le révérend Maxwell détenait une assurance vie sur chacune de ses victimes. L'histoire se situe dans l'état de l'Alabama au début des années 70 sur fond de ségrégation encore toute puissante dans cette partie du pays. le révérend Maxwell est noir et grâce à son avocat s'en tire sans coup férir, alors dans le voisinage, on parle de Vaudou. Alors tel un aimant cette histoire attire une auteure de renom Harper Lee qui depuis "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" n'a rien écrit depuis dix-sept ans. Elle veut tout comme son ami Truman Capote (De sang froid) écrire un roman non-fiction. Harper Lee ne réalisera jamais ce travail, avec son premier roman, elle avait donné une voix à l'injustice raciale du Sud. Voilà Harper Lee embourbé à écrire sur un criminel noir est au-dessus de son immense talent. le révérend est tué pendant le service funéraire d'une de ses victimes. Un roman didactique que cette extraordinaire auteure nous présente avec une définition sans concession d'une Amérique divisée qui perdure dans le temps.
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Casey Cep, originaire de la côte est du Maryland, obtient un diplôme d'anglais à Harvard puis étudie la théologie à Oxford. Ecrivaine et journaliste américaine Casey Cep est rédactrice au New Yorker et son travail a été publié dans le New York Times, The Paris Review et d'autres publications. Son premier bouquin, Les Heures furieuses, sous-titré Sur les traces du manuscrit perdu de Harper Lee, vient de paraître.
Dans les années 1970 en Alabama, le révérend Willie Maxwell est accusé de cinq meurtres, mais sans preuves formelles, toujours innocenté. Lors des funérailles de sa dernière victime présumée, il est assassiné devant des centaines de témoins présents par Robert Burns mais son assassin sera finalement acquitté. Dans la salle d'audience, une femme est venue de New York pour suivre les débats. Son nom : Harper Lee.
Casey Cep s'est intéressée à cette énigme de la littérature qu'est Harper Lee et nous offre un passionnant récit digne des meilleurs polars.
Peut-être que pour certains d'entre vous Harper Lee est un nom qui ne vous dit rien ? C'est possible mais fort dommage, alors je vous résume sa biographie : Nelle Harper Lee (1928-2016) est une romancière américaine connue pour son roman Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, prix Pulitzer en 1961. Vendu à quarante millions d'exemplaires, ce livre est un classique de la littérature américaine, véritable chef-d'oeuvre qu'il faut avoir lu. le mystère, c'est que c'est son unique livre (même si récemment, un texte antérieur à ce roman a refait surface) et que toute sa vie elle a prétendu travailler sur un autre bouquin, basé sur le procès de Robert Burns, sans qu'aucune traces tangibles n'aient jamais été produites. de quoi intriguer Casey Cep et l'embarquer, nous avec, dans son extraordinaire enquête.
Le bouquin est en trois parties. Dans la première nous faisons connaissance avec le révérend Willie Maxwell (un Noir), curieux homme qui voit tout le monde mourir autour de lui, à commencer par ses femmes successives, et curieux hasard, toutes ont des assurances-vie dont il est le bénéficiaire ! Tout et tout le monde l'accuse, mais rien ne le prouve, alors des rumeurs de sorcellerie vaudou circulent et grâce à son avocat Tom Radney (Blanc) il s'en sort judiciairement mais fini assassiné.
La deuxième partie, suit Tom Radney devenu l'avocat de Robert Burns l'assassin de son client ! Lui aussi sera acquitté, pour cause de folie. Plus tard Radney se lancera dans la politique…
Ces deux chapitres sont de véritables polars, avec mystères, criminel évident (?), policiers impuissants, rumeurs dans la petite ville, suspense et en plus on apprend plein de trucs sur l'histoire des polices d'assurances-vie, sur le vaudou etc. Ainsi que sur la vie d'alors dans ces bourgades américaines où le racisme vit de beaux jours. Pour les plus jeunes, c'est l'époque où George Wallace était gouverneur en Alabama…
Enfin, la dernière partie, sorte de biographie de Harper Lee nous plonge dans le coeur du projet de Casey Cep : Suivre à la trace Harper Lee qui dix-sept ans après son best-seller, pense avoir trouvé le sujet d'un deuxième livre, celui qui rivalisera avec de sang-froid de son ami d'enfanceTruman Capote (Autre bouquin qu'il faut avoir lu !). Un an d'enquête dans la région, puis des années à travailler à sa propre version des faits, pour aboutir à un manuscrit qui ne verra finalement jamais le jour.
Casey Cep a amassé une quantité prodigieuse de témoignages et documents en tout genre pour nous faire revivre cette histoire et son récit est d'une précision et d'une méticulosité impressionnante, détaillé comme l'aurait certainement été le livre que prévoyait d'écrire Harper Lee (« plus que de simples transcriptions, les notes volumineuses De Lee témoignent de son sens aigu de l'observation, de ses grandes connaissances juridiques, et de ses talents de chroniqueuse tragi-comique de l'histoire américaine »). le récit est vivant, enlevé, très simple à lire et surtout passionnant d'un bout à l'autre.
Vous saurez tout sur Harper Lee, vous croiserez Truman Capote son grand ami d'enfance, Gregory Peck qui joua dans l'adaptation cinématographique de son roman et d'autres figures politiques, littéraires etc. américaines, et même le père de Philip Roth ! On baigne dans l'ambiance moite du Sud des Etats-Unis, le ségrégationnisme en Alabama, la politique et la vie dans les petites villes, les procédures judiciaires ; mais aussi la genèse de l'écriture du chef-d'oeuvre de Harper Lee… C'est copieux mais jamais ennuyeux grâce à l'écriture fluide de Casey Cep. Que dire de plus… c'est splendide ! Un livre qu'il faut ab-so-lu-ment lire !
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critiques presse (1)
LeSoir
31 mai 2021
Casey Cep se substitue à l’autrice de « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » et tente de comprendre pourquoi elle a renoncé.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Quand elle ne pouvait pas écrire, elle peignait, un exutoire pour un appétit visuel qu'elle n'avait pas satisfait depuis le lycée, où elle avait étudié la photographie et appris à se servir d'une chambre noire. Le pinceau était alors plus facile à manier que la plume, et Lee apaisa les tempêtes émotionnelles de sa vie en figeant sur la toile des scènes calmes, qui évoquaient les pièces nues et paysages désolés d'Edward Hopper. (p. 250)
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"Les livres réussissent / Et les vies échouent ", écrivit Elizabeth Browning, et tout au long de la vie de Lee, -Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur- réussit. En 1993, elle annonça à son agente Julie Fallowfield qu'elle ne souhaitait pas rédiger une introduction pour l'édition anniversaire de son roman.
"Je t'en prie, épargne à -Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur- une introduction, écrivit-elle. Même s'il fêtera cette année ses trente-trois ans, il n'a jamais été épuisé et je suis toujours en vie, quoique très discrètement. Les Introductions entravent le plaisir, elles tuent l'excitation de l'attente, elles frustrent la curiosité. Le seul aspect positif des Introductions, c'est que dans certains cas, elles repoussent le supplice à venir. Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur dit toujours ce qu'il à dire; il a réussi à survivre aux années sans préambule." HarperCollins imprima le refus de Lee en avant-propos de son édition spéciale pour le trente-cinquième anniversaire du livre. (p. 387)
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Capote aimait tant la publicité que même avant sa mort, il ne restait guère de secrets à découvrir au sujet de sa vie au Kansas, ou ailleurs. Lee, au contraire, était si insaisissable que ses mystères eux-mêmes recèlent leurs propres mystères: nous ignorons non seulement ce qu'elle écrivit, mais comment elle l'écrivit; nous ignorons quand elle arrêta, mais aussi pourquoi elle arrêta. (p. 375)
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Contrairement aux trois Mme Maxwell, qui avaient toutes été des femmes de pasteur, et à Mme Radney, qui était une femme de politicien, Lee n'était la femme de personne. Comme ces hommes, c'était son travail qui la définissait, et elle était libre de passer tout son temps à lire et à écrire. Nul ne pouvait lui dicter le genre de reportage qu'elle devait réaliser, ce qu'un éventuel mari n'aurait sans doute pas hésité à faire (...) (p. 333)
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Songez à Mark Twain et aux innombrables remèdes, astuces et contes de bonne femme invoqués avec le plus grand sérieux par Tom Sawyer et Huck Finn. A l'instar de leurs équivalents littéraires, les Sudistes étaient imprégnés d'une culture qui leur permettait d'appréhender le monde lorsqu'il leur semblait inquiétant ou incompréhensible. A cet égard, bien sûr, ils n'étaient pas les seuls; comme les -banshees- en Irlande ou les fantômes et lutins de la région de Tohoku au Japon, l'influence de la culture vaudoue dans le Sud s'insinuait jusque dans ses paysages et enchantait ses habitants de toutes etnie, du berceau à la tombe. (p. 74)
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