La suite du Palanquin des larmes. Elle vient en France pour y devenir pianiste mais la réalité la rattrape et doit se battre pour assurer la vie de sa famille. A cheval entre Orient et Occident, elle nous décrit une Chine en pleine mutation, qui a du mal à se trouver et un occident ou il faut se bouger pour sortir la tête hors de l'eau.
Je l'ai trouvé moins passionnant que le premier même si tout ce qui touche à la Chine me passionne. On peut y lire le calvaire enduré par ses habitants et la folie de ses dirigeants. Ce que je trouve passionnant, c'est cette force de vie, cette foi inébranlable d'avancer quoi qu'il advienne.
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On retrouve notre auteur, car c'est bien de sa vie qu'il s'agit, pour la dernière tranche de son existence... et une fois de plus c'est toute une culture, toute un pays qu'elle nous offre au travers de sa vie, un monde qui nous est presque inconnu, qu'on peine à se figurer...
Le fil est légèrement décousu par moment, l'emploi des temps nous égarant (l'action est-elle achevée? ou encore en cours dans son histoire personnelle), mais cela ne perturbe pas violemment la lecture, et on se laisse emporter.
Certains passages m'ont vivement secouée comme le suicide de son employée , bouleversée...
Cette histoire est d'autant plus touchante qu'elle est vraie.
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Quant à la meilleure stratégie pour rester une belle mère parfaite, elle se résume en un proverbe chinois figuré par trois petits singes, l'un se cachant les yeux, le deuxième la bouche et le troisième les oreilles :"Ne rien voir, ne rien dire, ne rien entendre."
La science du calendrier s'est développée très tôt en Chine.
C’est par l’énergie que l’on rejette la souffrance.
Si tu ne tends pas assez la corde, elle ne résonne pas. Si tu la tends trop, elle se casse. (Confucius)
Le jade doit être taillé pour devenir beau ,
L'homme doit souffrir pour devenir grand
[Autobiographie/drame] Le Palanquin des Larmes - Chow Ching Lie